L’Echo d’un cœur noir
En 2009 au Maroc, Amina Benbouchta imaginait un gros cœur noir en résine d’où sortait le grondement d’une foule… C’était avant que n’opèrent les graffeurs portraiturant les martyrs de la révolution sur les murs de Tunis ou inscrivant des slogans libertaires au Caire.
L’exposition à la galerie Talmart présentera le cœurnoir et ses échos : multiples du même cœur en format de poche et une série de dessins.

Exposition
du 12 Octobre au 03 Novembre 2012
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Arts plastiques
Galerie Talmart – 22, rue du Cloître Saint-Merri, 75004 Paris – France
Français
L’Echo d’un cœur noir d’Amina Benbouchta & The second copy of the original copy, vidéo de Younès Atbane
Amina Benbouchta a fait des études d’anthropologie au Canada, et les Beaux-Arts à Paris. Utilisant tous les supports, elle interroge la société marocaine d’où elle vient. Ses photos, dont une femme en kaftan avec
abat-jour sur la tête, ont été très remarqués à la Foire d’art contemporain de Marrakech. « Explorer les règles et les codes de la peinture, en rechercher les limites ou les transgresser. Tentative de
réinterprétation du monde et de ses signes, la peinture d’Amina Benbouchta est loin de toute séduction, de toute couleur esthétisante et dérange volontairement quelques a priori du goût. Elle est sur ce fil où ce serait avec le moins qu’elle parviendrait à dire le plus, pour ne parler que de l’acte de peindre lui -même et de son rapport aux questions existentielles, à l’intranquillité fondamentale de la vie. Amina Benbouchta nous fait entrer dans un univers mental où nous percevons les traces identitaires ou mémorielles, mais aussi celles d’un geste qui vient du corps archaïque libéré. C’est l’équilibre entre codes assumés et transgression qui donne à son travail, dans cette partie du monde où elle le réalise, son originalité et sa pertinence… En 2009 elle montre à la Villa des arts de Casablanca un ensemble de pièces réalisées spécialement pour l’exposition « Passerelle VII Lisières et débordements » : un immense cœur noir, une installation de petits lits de fer et une coulure noire très remarqué sur l’escalier monumental en marbre blanc de la Villa. Dans ces derniers travaux, les éléments symbolique s de sa peinture s’affranchissent de l’espace du tableau pour envahir l’espace d’exposition en des installations inquiétantes et poétiques. »
Bernard Collet
The second copy of the original copy, vidéo de Younès Atbane :
« Le point de départ de ce travail est de se mettre à la disposition d’une d’idée artistique et esthétique externe dans l’intention de construire un
dialogue performatif avec le travail de l’autre.
De là, je me suis interrogé sur l’idée de la reproduction et de l’épuisement de la copie et sur ces influences sur le travail artistique. »
« Comment peut-onfaire une action sans vraiment la recopier? »
« Adapter, réécrire, reconstruire, détourner, réinterpréter, ce sont des choix de reformulation de cette influence, afin de donner une légitimité à
l’action de la copie.
Dans un principe de cause à effet, j’essaie de représenter des concepts immatériels à travers l’objet, ces représentations reliées à la notion de
reproduction par influence. »
Amina Benbouchta a fait des études d’anthropologie au Canada, et les Beaux-Arts à Paris. Utilisant tous les supports, elle interroge la société marocaine d’où elle vient. Ses photos, dont une femme en kaftan avec
abat-jour sur la tête, ont été très remarqués à la Foire d’art contemporain de Marrakech. « Explorer les règles et les codes de la peinture, en rechercher les limites ou les transgresser. Tentative de
réinterprétation du monde et de ses signes, la peinture d’Amina Benbouchta est loin de toute séduction, de toute couleur esthétisante et dérange volontairement quelques a priori du goût. Elle est sur ce fil où ce serait avec le moins qu’elle parviendrait à dire le plus, pour ne parler que de l’acte de peindre lui -même et de son rapport aux questions existentielles, à l’intranquillité fondamentale de la vie. Amina Benbouchta nous fait entrer dans un univers mental où nous percevons les traces identitaires ou mémorielles, mais aussi celles d’un geste qui vient du corps archaïque libéré. C’est l’équilibre entre codes assumés et transgression qui donne à son travail, dans cette partie du monde où elle le réalise, son originalité et sa pertinence… En 2009 elle montre à la Villa des arts de Casablanca un ensemble de pièces réalisées spécialement pour l’exposition « Passerelle VII Lisières et débordements » : un immense cœur noir, une installation de petits lits de fer et une coulure noire très remarqué sur l’escalier monumental en marbre blanc de la Villa. Dans ces derniers travaux, les éléments symbolique s de sa peinture s’affranchissent de l’espace du tableau pour envahir l’espace d’exposition en des installations inquiétantes et poétiques. »
Bernard Collet
The second copy of the original copy, vidéo de Younès Atbane :
« Le point de départ de ce travail est de se mettre à la disposition d’une d’idée artistique et esthétique externe dans l’intention de construire un
dialogue performatif avec le travail de l’autre.
De là, je me suis interrogé sur l’idée de la reproduction et de l’épuisement de la copie et sur ces influences sur le travail artistique. »
« Comment peut-onfaire une action sans vraiment la recopier? »
« Adapter, réécrire, reconstruire, détourner, réinterpréter, ce sont des choix de reformulation de cette influence, afin de donner une légitimité à
l’action de la copie.
Dans un principe de cause à effet, j’essaie de représenter des concepts immatériels à travers l’objet, ces représentations reliées à la notion de
reproduction par influence. »
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