Exposition de « Visages d’Afrique »
Visages d’Afrique présente les tableaux de Méné (Côte d’Ivoire) et de Sébastien Bouchard (France) ainsi qu’une 50aine de masques subsahariens.
Exposition
du 22 Décembre au 24 Février 2013
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Arts plastiques
Galeria Out of Africa – 22, calle Mayor, 22440 Benasque – Huesca – Espagne
Entrée libre, du 22/12 au 6/1/2013 -ouvert chaque jour de 16.30 à 20.30 et du 7/1 au 24/2/2013 tous les samedis de 11.30 à 13.30 et de 16.30 à 20.30.
Français
Du 22 décembre 2012 au 24 février 2013, la galerie « Out of Africa » de Benasque (Huesca) – Pyrénées espagnoles – vous présente « Visages d’Afrique », une exposition d’art contemporain et tribal africain mettant en exergue une cinquantaine de masques subsahariens et les créations de deux peintres contemporains, Sébastien Bouchard (France-Sénégal) et Ange Méné (Côte d’Ivoire). Ces deux artistes subliment les visages africains. En s’exprimant avec la matière, Ange Méné établit un pont entre le passé et le présent, par contre dans le travail de Sébastien Bouchard, se côtoient les codes du design graphique et de l’art contemporain.
Lors de leurs voyages en Afrique subsaharienne, Sorella Acosta et son associé Salvador Campillo, ont ramené une cinquantaine de masques, scrupuleusement choisis auprès des diverses ethnies rencontrées. Les masques ont été des supports privilégiés des actes rituels : cultes des ancêtres, des défunts, rites d’initiation ou de fertilité.
En Afrique subsaharienne le masque fait corps avec son porteur, la danse et la musique qui l’accompagnent. Simples ou complexes, heaumes ou cimiers, la plupart des masques ont perdu leurs extraordinaires costumes de fibres, de feuilles ou de plumes. Seuls les visages demeurent, avec leurs traits naturalistes, zoomorphes ou stylisés à l’extrême.
Se masquer en Afrique subsaharienne, c’est prêter vie à un être d’une nature différente, divinité, esprit ou génie. Création éphémère en feuilles, en fibres, modelée pour quelques heures, quelques jours ou sculpture faite pour vivre des semaines, des mois ou des années à travers le bois, l’ivoire ou le métal, le masque est un deuxième visage qui transforme l’individu de l’intérieur. Le porteur, presque toujours un homme, est animé par l’esprit afférent au masque, acteur par substitution.
Le masque, véritable sculpture au plein sens du terme, protège celui qui oublie son propre visage pour devenir autre. Il l’accompagne aux limites de la vie et du surnaturel, pour mettre face à face les dieux, les génies et les hommes.
Ange Méné, 1977 – Abidjan – Côte d’Ivoire, diplômé en 2002 de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan (ENBA) et du Centre de Formation Pédagogique pour les Arts et la Culture (CAFPAC) en 2009 a exposé en France en 2001 et 2002 à la galerie Tintamarre et à la galerie Espace Libre. Entre 2003 et 2011, il a participé à 8 éditions de l’exposition « Arkadi » au Centre Culturel français d’Abidjan et en 2012, il participe pour la 1ère fois au OFF de la Biennale de Dakar.
Influencé par la peinture rupestre, Ange Méné fait de cette écriture ancienne son mode d’expression. Il puise dans le passé pour mieux comprendre son présent. Son travail se veut la continuité d’une civilisation ancienne enrichie par le modernisme.
« A l’origine était l’innocence et la pureté », cette vision des choses guide l’artiste dans son travail en l’emmenant au minimalisme des formes et la sobriété des couleurs. L’artiste éprouve le besoin de s’exprimer avec la matière en utilisant différents supports et pigments – terre, kaolin, sable, jus d’écorce – Fonds et formes constituent un tout dans une dynamique de matières fusionnées.
Sébastien Bouchard, 1971 – Nantes – France. Dès l’âge de 10 ans, sa famille s’installe au Sénégal. Il est diplômé en 1996 de l’Ecole des Beaux Arts de Nantes et réside tour à tour à Conakry (Guinée), Recife (Brésil) et Palmarin (Sénégal), où il installera son atelier pendant 5 ans. Tous ses voyages imprégneront fortement son travail en lui ouvrant un vaste champ d’exploration pictural.
Il partage actuellement son temps entre projets artistiques à Dakar et son nouvel atelier nantais. Parallèlement, il poursuit des recherches en design graphique à travers le collectif graphique « LeLab » dont il est l’un des co-fondateur.
Au Sénégal en 2012, il expose à St-Louis à la Galerie Mame Tiouth lors du OFF de la Biennale de Dakar et à Dakar à l’Espace Agora lors de l’édition de 2010. Il expose aussi lors de « Tarmacs », « Sampled Lives », ainsi qu’aux quatre dernières éditions de « Regards sur Cours » à l’île de Gorée au Sénégal. Au Mali, l’artiste expose à l’Institut National des Arts de Bamako en 2010. En France, Sébastien Bouchard expose en 2010, 2011 et 2012 à Clisson, aux Sables d’Olonne et à Nantes.
Depuis 2005, Sébastien Bouchard peint une série de personnages et portraits qui questionnent sur l’identité culturelle, dévoilant une Afrique étrange, moderne et pourtant insaisissable. « Dans ses toiles les différents plans se confondent, mêlent le fond, les surfaces et les volumes, générant des effets de profondeurs insolites qui laissent la part belle aux pérégrinations du
regard, aux projections du spectateur et à l’imagination. » Emmanuelle Chérel, historienne d’art. Tour à tour inspiré par la peinture contemporaine et le graphisme des nouveaux media, Sébastien Bouchard est un plasticien dont les recherches picturales le font osciller sans cesse de l’écran à la toile et des pixels aux pigments.
Contact Presse francophone:
Sorella Acosta – [email protected] – Tél: 00 34 618 356 351
Galería Out of Africa – Calle Mayor 22 – 22440 Benasque (Huesca) – Espagne
www.galeria-out-of-africa.com
Lors de leurs voyages en Afrique subsaharienne, Sorella Acosta et son associé Salvador Campillo, ont ramené une cinquantaine de masques, scrupuleusement choisis auprès des diverses ethnies rencontrées. Les masques ont été des supports privilégiés des actes rituels : cultes des ancêtres, des défunts, rites d’initiation ou de fertilité.
En Afrique subsaharienne le masque fait corps avec son porteur, la danse et la musique qui l’accompagnent. Simples ou complexes, heaumes ou cimiers, la plupart des masques ont perdu leurs extraordinaires costumes de fibres, de feuilles ou de plumes. Seuls les visages demeurent, avec leurs traits naturalistes, zoomorphes ou stylisés à l’extrême.
Se masquer en Afrique subsaharienne, c’est prêter vie à un être d’une nature différente, divinité, esprit ou génie. Création éphémère en feuilles, en fibres, modelée pour quelques heures, quelques jours ou sculpture faite pour vivre des semaines, des mois ou des années à travers le bois, l’ivoire ou le métal, le masque est un deuxième visage qui transforme l’individu de l’intérieur. Le porteur, presque toujours un homme, est animé par l’esprit afférent au masque, acteur par substitution.
Le masque, véritable sculpture au plein sens du terme, protège celui qui oublie son propre visage pour devenir autre. Il l’accompagne aux limites de la vie et du surnaturel, pour mettre face à face les dieux, les génies et les hommes.
Ange Méné, 1977 – Abidjan – Côte d’Ivoire, diplômé en 2002 de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan (ENBA) et du Centre de Formation Pédagogique pour les Arts et la Culture (CAFPAC) en 2009 a exposé en France en 2001 et 2002 à la galerie Tintamarre et à la galerie Espace Libre. Entre 2003 et 2011, il a participé à 8 éditions de l’exposition « Arkadi » au Centre Culturel français d’Abidjan et en 2012, il participe pour la 1ère fois au OFF de la Biennale de Dakar.
Influencé par la peinture rupestre, Ange Méné fait de cette écriture ancienne son mode d’expression. Il puise dans le passé pour mieux comprendre son présent. Son travail se veut la continuité d’une civilisation ancienne enrichie par le modernisme.
« A l’origine était l’innocence et la pureté », cette vision des choses guide l’artiste dans son travail en l’emmenant au minimalisme des formes et la sobriété des couleurs. L’artiste éprouve le besoin de s’exprimer avec la matière en utilisant différents supports et pigments – terre, kaolin, sable, jus d’écorce – Fonds et formes constituent un tout dans une dynamique de matières fusionnées.
Sébastien Bouchard, 1971 – Nantes – France. Dès l’âge de 10 ans, sa famille s’installe au Sénégal. Il est diplômé en 1996 de l’Ecole des Beaux Arts de Nantes et réside tour à tour à Conakry (Guinée), Recife (Brésil) et Palmarin (Sénégal), où il installera son atelier pendant 5 ans. Tous ses voyages imprégneront fortement son travail en lui ouvrant un vaste champ d’exploration pictural.
Il partage actuellement son temps entre projets artistiques à Dakar et son nouvel atelier nantais. Parallèlement, il poursuit des recherches en design graphique à travers le collectif graphique « LeLab » dont il est l’un des co-fondateur.
Au Sénégal en 2012, il expose à St-Louis à la Galerie Mame Tiouth lors du OFF de la Biennale de Dakar et à Dakar à l’Espace Agora lors de l’édition de 2010. Il expose aussi lors de « Tarmacs », « Sampled Lives », ainsi qu’aux quatre dernières éditions de « Regards sur Cours » à l’île de Gorée au Sénégal. Au Mali, l’artiste expose à l’Institut National des Arts de Bamako en 2010. En France, Sébastien Bouchard expose en 2010, 2011 et 2012 à Clisson, aux Sables d’Olonne et à Nantes.
Depuis 2005, Sébastien Bouchard peint une série de personnages et portraits qui questionnent sur l’identité culturelle, dévoilant une Afrique étrange, moderne et pourtant insaisissable. « Dans ses toiles les différents plans se confondent, mêlent le fond, les surfaces et les volumes, générant des effets de profondeurs insolites qui laissent la part belle aux pérégrinations du
regard, aux projections du spectateur et à l’imagination. » Emmanuelle Chérel, historienne d’art. Tour à tour inspiré par la peinture contemporaine et le graphisme des nouveaux media, Sébastien Bouchard est un plasticien dont les recherches picturales le font osciller sans cesse de l’écran à la toile et des pixels aux pigments.
Contact Presse francophone:
Sorella Acosta – [email protected] – Tél: 00 34 618 356 351
Galería Out of Africa – Calle Mayor 22 – 22440 Benasque (Huesca) – Espagne
www.galeria-out-of-africa.com
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