Événements

Sont présents chaque année une cinquantaine de groupes traditionnels, la moitié de la province de Santiago, la moitié du reste de Cuba, plus de nombreuses délégations des Caraïbes (en particulier de république Dominicaine, depuis peu de Martinique), d’Amérique latine (forte délégation mexicaine), d’Europe… Avec la présence particulière à chaque édition d’un pays des Caraïbes invité. On remarque particulièrement les groupes d’origine haïtienne et leur gagá (nom local du banda rara) venus des coins les plus isolés des campagne : c’est ce festival et les chercheurs de l’institution organisatrice, la Casa del Caribe, qui ont mis au grand jour ce pan jusque là plutôt négligé de la culture cubaine. Musique et danse ont lieu sur les places publiques tous les jours et tous les soirs, l’apothéose étant un défilé final de tous les participants où on fini par « brûler le diable » (Quema del diablo). Ce qui éclaire, entre autres aspect chaleureux, l’autre nom de ce festival : la Fiesta del Fuego (Fête du Feu).

Des rendez-vous studieux ont aussi lieu tout au long du Festival avec des colloques sur des thèmes tels que les religions afro-cubaines (associé à des cérémonies religieuses)…

Mais les cendres qui ont consumé le diable ne sont pas encore refroidies que s’échauffent les congas qui préparent leurs défilés de carnaval, avec, une semaine plus tard, l' »Invasion des congas » puis le carnaval proprement dit. Avec tout cela, le mois de juillet est le plus riche en émotions de l’année dans la capitale de l’Oriente cubain, Santiago.