Lumières d’Afrique 2006 (Besançon)
6e édition – En tout 8 invités pour accompagner les 12 films, 9 documentaires et 6 courts métrages ainsi que des ressortissants africains présents à Besançon, soucieux de venir échanger sur leurs racines culturelles et l’actualité de leurs pays d’origine
Français
Festival du Film
La sélection des films composant le festival se fait en fonction de trois priorités :
– Faire découvrir ou redécouvrir des œuvres déjà exploitées mais ayant bénéficié d’une trop faible diffusion
– Mettre en valeur les cinémas de toute l’Afrique (58 pays indépendants ; francophone, anglophone, lusophone et arabophone), des cinémas d’auteur, des œuvres courageuses et originales avec l’appui des associations de ressortissants africains présents à Besançon. Permettre la venue à Besançon de réalisateurs et d’acteurs africains pour échanger avec le public avide.
– Laisser la place à des documentaires de qualité, accompagnés le plus souvent possible par les réalisateurs afin de mieux percevoir les réalités contemporaines du continent.
A chaque séance, les ressortissants (étudiants ou ressortissants installés) issus du pays d’ou vient le film feront une présentation concise de leur pays et placeront l’œuvre dans son contexte. A la fin de la projection, un débat/interpellation sera organisé entre les spectateurs et un témoin privilégié.
Plusieurs œuvres seront accompagnées par leur réalisateur ou un acteur.
L’accent est mis aussi sur les courts métrage avec un après-midi entier qu leur est dédié. La plupart des grands réalisateurs ont démarré avec des courts métrages, exercice de style qui doit permettre en un temps restreint de 15 à 20 mn d’installer une histoire. La sélection se fait en lien avec le festival Aye Aye de Nancy.
La plupart des films sont inédits à Besançon, beaucoup ont été présentés dans d’autres festivals (Cannes, FESPACO, Carthage…), certains ont déjà été primés.
Un concours est lancé pour décerner le « coup de cœur du public » durant toute la durée du festival. Chaque spectateur est invité, à l’issue des projections, à décerner une note entre 1 et 10 au film long métrage de fiction de la sélection qu’il vient de voire. La compilation de ces notes permettra de mettre en avant le film préféré du public. Le film « coup de cœur » sera projeté le Dimanche 12 novembre à tarif très réduit au Cinéma Marché Beaux Arts, permettant au plus grand nombre de voire une œuvre du cinéma africain.
L’objectif est donc bien de présenter des films rares, de grande qualité en éduquant le public à avoir un regard neuf sur ces oeuvres, loin des clichés d’un cinéma africain passéiste, ou sont systématiquement montrés des scènes de vie rurale sous le soleil, jugé de « cinéma calebasse » par Mama Keita, réalisateur guinéen.
Calendrier des projections et nouveautés 2006
Chaque soir à 20h
Projection d’un film nouveau, toujours accompagné, parfois avec la présence du réalisateur ou d’un acteur. Dans la journée des films différents permettant d’assister à son rythme à toutes les projections. Des séances à destination des scolaires ou de publics spécifiques seront organisées à la demande au cinéma Plazza Victor Hugo.
samedi 4 novembre
Soirée d’ouverture avec Delwende de Pierre Yameogo, prix un certain regard 2005 à Cannes, en présence de l’actrice principale Claire Ilboudo.
dimanche 5 novembre à 11h
Programme enfant – Film Zig Zag l’étalon zébré, à 14h programme des courts métrages, à 16h « la symphonie marocaine » et à 20h « Congo River »
lundi 6 novembre à 18h
Premier travail d’un jeune réalisateur du Burundi ancien étudiant à Besançon et à 20h écran blanc à l’association AMADEA qui travaille sur Madagascar.
Mardi 7 novembre : et à 18hBamako accompagné par un délégué national du comité pour l’annulation de la dette du tiers monde et à 20h écran blanc au mouvement du Nid avec un documentaire « les filières de la prostitution en Afrique » en présence du réalisateur Olivier Enogo
Mercredi 8 novembre à 14h
Mémoires d’Afrique (images anciennes de Madagascar, à 16h Documentaires Alain Baptizet, à 18h Dunia et à 20h Documentaire « Kigali, les images d’une massacre » en présence du réalisateur Jean-Christophe Klotz.
Jeudi 9 novembre à 18h
la nuit de la vérité et à 20h Douar de femmes
Vendredi 10 novembre à 14h
documentaire Traces et empreintes de femmes, à 16h documentaire Nosaltres, à 18h fiction TV Inspecteur Sori et à 20h U carmen
samedi 11 novembre à 16h
le gosse de Tanger et soirée de clôture au cinéma Marché Beaux Arts avec Lili et le Baobab et la présence de Romane Bohringer.
dimanche 20 novembre, à 11h
programme enfant film Viva Carthago et projection du film « coup de cœur du public » à 16h au Cinéma Marché Beaux Arts.
Des séances scolaires et des séances dédiées spécifiquement aux enfants des quartiers seront proposées en lien avec le service politique de la ville de la ville de Besançon et la Direction de l’Enseignement Catholique du diocèse de Besançon.
Trois lieux de projection sont identifiés : le Plazza Victor Hugo, salle Art et Essai du centre ville pour les films de fiction, le Cinéma Kursaal, salle municipale du centre ville pour les documentaires et le cinéma Marché Beaux Arts.
Films présentés : Douar de femmes, Immeuble Yacoubian, la symphonie Marocaine, Viva Carthago, Dunia, Bamako, Delwendé, U Carmen, Zig Zag l’étalon zébré, la nuit de la vérité, Lili et le Baobab,.Le gosse de Tanger.
Au total 12 Longs métrages, 7 courts métrages et 11 documentaires en provenance de 14 pays du contient africain.. Durant le festival sont attendus 6 réalisateurs et 2 acteurs.
Maintient des deux nouvelles sections ouvertes pour l’édition 2004 : « Ecran Blanc à » et « Mémoires d’Afrique ».
– « Ecran blanc à » : c’est la possibilité offerte à des associations oeuvrant pour les droits de l’homme, la santé ou la culture en Afrique de trouver une tribune avec le festival. Cette année c’est l’association AMADEA, association nationale avec une antenne à Besançon qui viendra présenter son important travail à Madagascar autour d’un documentaire riche, primé dans de nombreux festivals, et le Mouvement du Nid, association nationale avec une antenne à Besançon. Le mouvement du nid travaille depuis de nombreuses décennies pour la lutte contre la prostitution. Un documentaire courageux représentant plus de 2 ans de travail sera présenté en présence de l’un des réalisateurs.
– Mémoires d’Afrique : Besançon est la ville natale de frères Lumière (1) ! Il a semblé important au festival de faire un travail de mémoire en présentant les premières images tournées dans un pays africain et en présentant le premier long métrage d’un réalisateur de ce pays. Cette année, c’est Madagascar qui est à l’honneur avec des premières images restaurées par Bois d’Arcy (1910 et 1917) et le « Le retour » de Ignace Randrasana, premier long métrage d’un réalisateur malgache qui a obtenu un prix au Fespaco de 1973.
(1) le premier noir dans l’histoire du cinéma est dans le film N° 12 des frères Lumière, il s’agissant d’une africain du jardin des plantes !
Nouveautés 2006
Sera présentée une exposition originale retraçant les 50 ans du cinéma d’Afrique noire francophone avec des affiches originales de 52 films devenus de réelles références dans l’histoire du cinéma Cette exposition, commande de l’agence internationale de la francophonie, était présentée en 2005 au festival du film francophone de Namur en Belgique. (lieu à définir).
En marge du festival
Exposition Vues d’Afrique du 2 au 8 novembre exposition de photographes bisontins amateurs qui tous à un moment de leur vie ont été en lien avec l’Afrique et veulent témoigner de leurs rencontres et expériences au travers de clichés. Exposition assurée par une dizaine de passionnés en partenariat avec le magasin Bévalot Photos.
Etudiants : Les membres étudiants de l’APACA ont longuement réfléchis à des actions possibles de sensibilisation de tous les étudiants africains présents sur le campus, soit individuellement soit au travers des associations existantes (guinéens, sénégalais, Marocains…) pour les associer au projets et leur permettre de montrer toutes les facettes possibles des cultures africaines. Ils seront largement associés au spectacle de la soirée d’ouverture. Un partenariat est en cours avec les différentes corpos.
A la rencontre des cultures d’Afrique
Le souhait des membres de l’APACA est de permettre aux bisontins et francs-comtois d’approcher différents modes d’expression des cultures d’Afrique au travers de supports modernes, parfois insoupsonnés sur des événements déjà existant ou à créer.
La Littérature
Partenariat lyphisa, venue d’auteur, échanges dans le cadre de la manifestation bien installée (5° édition en 2006) du salon du livre du Doubs initié par le conseil général et intitulé « les mots Doubs », l’APACA a obtenu un accord pour accueillir des auteurs d’origine africaine à Besançon lors du dernier WE de septembre. L’idée est de présenter sur ce salon qui draine un large public une réalité culturelle issue du continent noir basée sur l’écrit. Une table ronde sur l’actualité de la littérature africaine sera proposée. L’idée aussi est de permettre la venue à Besançon à période régulière, d’auteurs africains, en lien avec nos partenaires Africultures.com et Grioo.com pour échanger dans la cadre de soirées littéraires.
Durant le festival Lumières d’Afrique, la librairie partenaire, Camponovo, proposera des ouvrages sur l’Afrique à son rayon beaux livres, des romans de référence et des bandes dessinées. Une manière pour le public bisontin de découvrir ou redécouvrir les richesses existantes en la matière.
La photographie
Avec les rencontres photographiques de Bamako au Mali, on assiste depuis plusieurs années à une réelle explosion de photographes issus du continent. Des réalisations majeures qui ont eu la reconnaissance des plus grandes expositions internationales. L’idée à Besançon, durant le festival « Lumière d’Afrique » es t de consacrer un espace pour des photographes africains, et de permettre aussi à des voyageurs bisontins, amoureux de l’Afrique, de présenter leurs œuvres au grand public. Cette exposition intitulée Vues D’Afrique est en partenariat avec le Magasin Bévalot à Besançon, nous a déjà permis d’identifier plusieurs photographes. Le souhait étant toujours de montrer des expressions culturelles nouvelles en provenance du continent et d’associer les francs-comtois pétris de talent qui ne disposent pas de lieux d’expression adaptés.
Le conte :
Dans l’imaginaire collectif, le conte africain est partie intégrante du fonctionnement du continent noir. Raconté le soir, à la chaleur d’un feu, au pied du baobab aux enfants par un vieux sage du village, c’est un instant magique ou, sans l présence des adultes, les traditions sont racontées dans une oralité toujours fascinante. Une proposition de « soirée conte », en lien avec la maison du conte de Besançon et un étudiante algérienne sera faite avec des conteurs du Magrheb et de l’afrique de l’ouest. C’est une manière d’associer le public jeune avec u travail sur la mémoire des contes à Besançon en lien avec les populations immigrées.
Programme enfant
Toujours une place importante pour le jeune public avec deux films longs métrages précédés d’un temps de conte par un conteur de Besançon issu du Congo.
Les Etudiants africains
Le travail avec les étudiants africains continue. L’exposition « Je suis venu vous dire » en 2005 a été un réel succès en avril avec 520 visiteurs en un semaine. 22 étudiants de 13 pays d’Afrique on accepté de se lancer dans cette aventure originale ou avec l’appui d’un graphiste et d’un photographe, la présentation a été de très bonne qualités, salué par les visiteurs et la presse. Cette initiative a été soutenue par le Crous et l’Université et a été présenté au concours de l’initiative étudiante organisée par ANIMAFACT.
L’APACA est présente pour l’accueil des étudiants et sur la campus universitaire chaque foi que cela est possibles (« Herbe en Zik » de mai, journées d’accueil étudiants, et liens avec le théâtre universitaire de Franche-Comté).
Les ressortissants africains
Les ressortissants africains de Besançon et de la Franche-Comté seront associés à la diffusion des cultures d’Afrique par plusieurs moyens. Avec un travail dans les quartiers en lien entre autre avec les acteurs de la politique de la ville. L’idée étant de permettre aux personnes installées depuis longtemps de montrer les richesses culturelles de leurs pays d’origine, loin des clichés folkloriques, en présentant des facettes culturelles forts. Les ressortissants seront pour la plupart associés aux projections, donnant des clés de lectures et participants aux échanges après la projection dans un endroit intitulé « l’arbre à palabre » où des échanges auront lieux. L’idée en 2006 est d’associer les représentants « officiels » des pays abordés au festival et basés à Paris pour participer soit à la clôture soit à une soirée. De ce fait les consuls ou chargés d’ambassades pourront venir rencontrer les réalités culturelles africaines à Besançon et présenter les projets existants. La mairie de Besançon, partenaire a déjà accueilli plusieurs fois des représentants, comme lors de l’inauguration de la statue de Victor Hugo par Ousmane Sow.
Les acteurs des cultures africaines de Besançon
« Je suis d’Afrique » : un travail de référencement est actuellement mené par des étudiants membres de l’APACA pour identifier tous les acteurs bisontins des expressions culturelles africaines. L’idée étant de leur offrir un espace d’identification sur le site internet de l’association afin de promouvoir leur art, tous domaines confondus (cinéma, littérature, musique, danse, sculpture, photo…) pour mieux diffuser leurs travaux, et dans le cadre de partenariats existants, leur donner un temps de parole sur deux radios locales avec diffusion sur RFI.
L’idée étant à chaque foi de montrer la diversité positive de l’expression des cultures africaines, évitant les clichés passéïstes et prouvant que ce continent est bouillonnant d’initiatives pertinentes en terme de cultures tant littéraire, photographique, musicale et cinématographique.
Une exposition est prévue en avril à Besançon avec l’appui d’un photographe indépendant et d’un graphiste. Trois questions posées aux participants : pourquoi Besançon, mon premier choc en arrivant en France et mon message pour 2006. Travail en lien avec des adultes, installés depuis de nombreuses années permettant un recul sur leur assimilation.
Année Senghor
L’agence inter gouvernementale de la Francophonie a déclarée 2006 année Senghor. L’APACA travaille depuis février à la mise en place d’une exposition de qualité, commandée par l’AIF et disponible aux aditions Sépia ainsi que le tenue d’une conférence autour de ce politicien et écrivain de renom qui a été chef de cabinet de Edgar Faure.
Ressources :
L’appui de différents stagiaires écoles pour le projet « Je suis d’Afrique » et pour le festival Lumières d’Afrique Sans oublier une mission particulière avec les sections histoire de l’Art et archéologie de l’université pour l’exposition temporaire des trésors africains cachés de 2007.
La sélection des films composant le festival se fait en fonction de trois priorités :
– Faire découvrir ou redécouvrir des œuvres déjà exploitées mais ayant bénéficié d’une trop faible diffusion
– Mettre en valeur les cinémas de toute l’Afrique (58 pays indépendants ; francophone, anglophone, lusophone et arabophone), des cinémas d’auteur, des œuvres courageuses et originales avec l’appui des associations de ressortissants africains présents à Besançon. Permettre la venue à Besançon de réalisateurs et d’acteurs africains pour échanger avec le public avide.
– Laisser la place à des documentaires de qualité, accompagnés le plus souvent possible par les réalisateurs afin de mieux percevoir les réalités contemporaines du continent.
A chaque séance, les ressortissants (étudiants ou ressortissants installés) issus du pays d’ou vient le film feront une présentation concise de leur pays et placeront l’œuvre dans son contexte. A la fin de la projection, un débat/interpellation sera organisé entre les spectateurs et un témoin privilégié.
Plusieurs œuvres seront accompagnées par leur réalisateur ou un acteur.
L’accent est mis aussi sur les courts métrage avec un après-midi entier qu leur est dédié. La plupart des grands réalisateurs ont démarré avec des courts métrages, exercice de style qui doit permettre en un temps restreint de 15 à 20 mn d’installer une histoire. La sélection se fait en lien avec le festival Aye Aye de Nancy.
La plupart des films sont inédits à Besançon, beaucoup ont été présentés dans d’autres festivals (Cannes, FESPACO, Carthage…), certains ont déjà été primés.
Un concours est lancé pour décerner le « coup de cœur du public » durant toute la durée du festival. Chaque spectateur est invité, à l’issue des projections, à décerner une note entre 1 et 10 au film long métrage de fiction de la sélection qu’il vient de voire. La compilation de ces notes permettra de mettre en avant le film préféré du public. Le film « coup de cœur » sera projeté le Dimanche 12 novembre à tarif très réduit au Cinéma Marché Beaux Arts, permettant au plus grand nombre de voire une œuvre du cinéma africain.
L’objectif est donc bien de présenter des films rares, de grande qualité en éduquant le public à avoir un regard neuf sur ces oeuvres, loin des clichés d’un cinéma africain passéiste, ou sont systématiquement montrés des scènes de vie rurale sous le soleil, jugé de « cinéma calebasse » par Mama Keita, réalisateur guinéen.
Calendrier des projections et nouveautés 2006
Chaque soir à 20h
Projection d’un film nouveau, toujours accompagné, parfois avec la présence du réalisateur ou d’un acteur. Dans la journée des films différents permettant d’assister à son rythme à toutes les projections. Des séances à destination des scolaires ou de publics spécifiques seront organisées à la demande au cinéma Plazza Victor Hugo.
samedi 4 novembre
Soirée d’ouverture avec Delwende de Pierre Yameogo, prix un certain regard 2005 à Cannes, en présence de l’actrice principale Claire Ilboudo.
dimanche 5 novembre à 11h
Programme enfant – Film Zig Zag l’étalon zébré, à 14h programme des courts métrages, à 16h « la symphonie marocaine » et à 20h « Congo River »
lundi 6 novembre à 18h
Premier travail d’un jeune réalisateur du Burundi ancien étudiant à Besançon et à 20h écran blanc à l’association AMADEA qui travaille sur Madagascar.
Mardi 7 novembre : et à 18hBamako accompagné par un délégué national du comité pour l’annulation de la dette du tiers monde et à 20h écran blanc au mouvement du Nid avec un documentaire « les filières de la prostitution en Afrique » en présence du réalisateur Olivier Enogo
Mercredi 8 novembre à 14h
Mémoires d’Afrique (images anciennes de Madagascar, à 16h Documentaires Alain Baptizet, à 18h Dunia et à 20h Documentaire « Kigali, les images d’une massacre » en présence du réalisateur Jean-Christophe Klotz.
Jeudi 9 novembre à 18h
la nuit de la vérité et à 20h Douar de femmes
Vendredi 10 novembre à 14h
documentaire Traces et empreintes de femmes, à 16h documentaire Nosaltres, à 18h fiction TV Inspecteur Sori et à 20h U carmen
samedi 11 novembre à 16h
le gosse de Tanger et soirée de clôture au cinéma Marché Beaux Arts avec Lili et le Baobab et la présence de Romane Bohringer.
dimanche 20 novembre, à 11h
programme enfant film Viva Carthago et projection du film « coup de cœur du public » à 16h au Cinéma Marché Beaux Arts.
Des séances scolaires et des séances dédiées spécifiquement aux enfants des quartiers seront proposées en lien avec le service politique de la ville de la ville de Besançon et la Direction de l’Enseignement Catholique du diocèse de Besançon.
Trois lieux de projection sont identifiés : le Plazza Victor Hugo, salle Art et Essai du centre ville pour les films de fiction, le Cinéma Kursaal, salle municipale du centre ville pour les documentaires et le cinéma Marché Beaux Arts.
Films présentés : Douar de femmes, Immeuble Yacoubian, la symphonie Marocaine, Viva Carthago, Dunia, Bamako, Delwendé, U Carmen, Zig Zag l’étalon zébré, la nuit de la vérité, Lili et le Baobab,.Le gosse de Tanger.
Au total 12 Longs métrages, 7 courts métrages et 11 documentaires en provenance de 14 pays du contient africain.. Durant le festival sont attendus 6 réalisateurs et 2 acteurs.
Maintient des deux nouvelles sections ouvertes pour l’édition 2004 : « Ecran Blanc à » et « Mémoires d’Afrique ».
– « Ecran blanc à » : c’est la possibilité offerte à des associations oeuvrant pour les droits de l’homme, la santé ou la culture en Afrique de trouver une tribune avec le festival. Cette année c’est l’association AMADEA, association nationale avec une antenne à Besançon qui viendra présenter son important travail à Madagascar autour d’un documentaire riche, primé dans de nombreux festivals, et le Mouvement du Nid, association nationale avec une antenne à Besançon. Le mouvement du nid travaille depuis de nombreuses décennies pour la lutte contre la prostitution. Un documentaire courageux représentant plus de 2 ans de travail sera présenté en présence de l’un des réalisateurs.
– Mémoires d’Afrique : Besançon est la ville natale de frères Lumière (1) ! Il a semblé important au festival de faire un travail de mémoire en présentant les premières images tournées dans un pays africain et en présentant le premier long métrage d’un réalisateur de ce pays. Cette année, c’est Madagascar qui est à l’honneur avec des premières images restaurées par Bois d’Arcy (1910 et 1917) et le « Le retour » de Ignace Randrasana, premier long métrage d’un réalisateur malgache qui a obtenu un prix au Fespaco de 1973.
(1) le premier noir dans l’histoire du cinéma est dans le film N° 12 des frères Lumière, il s’agissant d’une africain du jardin des plantes !
Nouveautés 2006
Sera présentée une exposition originale retraçant les 50 ans du cinéma d’Afrique noire francophone avec des affiches originales de 52 films devenus de réelles références dans l’histoire du cinéma Cette exposition, commande de l’agence internationale de la francophonie, était présentée en 2005 au festival du film francophone de Namur en Belgique. (lieu à définir).
En marge du festival
Exposition Vues d’Afrique du 2 au 8 novembre exposition de photographes bisontins amateurs qui tous à un moment de leur vie ont été en lien avec l’Afrique et veulent témoigner de leurs rencontres et expériences au travers de clichés. Exposition assurée par une dizaine de passionnés en partenariat avec le magasin Bévalot Photos.
Etudiants : Les membres étudiants de l’APACA ont longuement réfléchis à des actions possibles de sensibilisation de tous les étudiants africains présents sur le campus, soit individuellement soit au travers des associations existantes (guinéens, sénégalais, Marocains…) pour les associer au projets et leur permettre de montrer toutes les facettes possibles des cultures africaines. Ils seront largement associés au spectacle de la soirée d’ouverture. Un partenariat est en cours avec les différentes corpos.
A la rencontre des cultures d’Afrique
Le souhait des membres de l’APACA est de permettre aux bisontins et francs-comtois d’approcher différents modes d’expression des cultures d’Afrique au travers de supports modernes, parfois insoupsonnés sur des événements déjà existant ou à créer.
La Littérature
Partenariat lyphisa, venue d’auteur, échanges dans le cadre de la manifestation bien installée (5° édition en 2006) du salon du livre du Doubs initié par le conseil général et intitulé « les mots Doubs », l’APACA a obtenu un accord pour accueillir des auteurs d’origine africaine à Besançon lors du dernier WE de septembre. L’idée est de présenter sur ce salon qui draine un large public une réalité culturelle issue du continent noir basée sur l’écrit. Une table ronde sur l’actualité de la littérature africaine sera proposée. L’idée aussi est de permettre la venue à Besançon à période régulière, d’auteurs africains, en lien avec nos partenaires Africultures.com et Grioo.com pour échanger dans la cadre de soirées littéraires.
Durant le festival Lumières d’Afrique, la librairie partenaire, Camponovo, proposera des ouvrages sur l’Afrique à son rayon beaux livres, des romans de référence et des bandes dessinées. Une manière pour le public bisontin de découvrir ou redécouvrir les richesses existantes en la matière.
La photographie
Avec les rencontres photographiques de Bamako au Mali, on assiste depuis plusieurs années à une réelle explosion de photographes issus du continent. Des réalisations majeures qui ont eu la reconnaissance des plus grandes expositions internationales. L’idée à Besançon, durant le festival « Lumière d’Afrique » es t de consacrer un espace pour des photographes africains, et de permettre aussi à des voyageurs bisontins, amoureux de l’Afrique, de présenter leurs œuvres au grand public. Cette exposition intitulée Vues D’Afrique est en partenariat avec le Magasin Bévalot à Besançon, nous a déjà permis d’identifier plusieurs photographes. Le souhait étant toujours de montrer des expressions culturelles nouvelles en provenance du continent et d’associer les francs-comtois pétris de talent qui ne disposent pas de lieux d’expression adaptés.
Le conte :
Dans l’imaginaire collectif, le conte africain est partie intégrante du fonctionnement du continent noir. Raconté le soir, à la chaleur d’un feu, au pied du baobab aux enfants par un vieux sage du village, c’est un instant magique ou, sans l présence des adultes, les traditions sont racontées dans une oralité toujours fascinante. Une proposition de « soirée conte », en lien avec la maison du conte de Besançon et un étudiante algérienne sera faite avec des conteurs du Magrheb et de l’afrique de l’ouest. C’est une manière d’associer le public jeune avec u travail sur la mémoire des contes à Besançon en lien avec les populations immigrées.
Programme enfant
Toujours une place importante pour le jeune public avec deux films longs métrages précédés d’un temps de conte par un conteur de Besançon issu du Congo.
Les Etudiants africains
Le travail avec les étudiants africains continue. L’exposition « Je suis venu vous dire » en 2005 a été un réel succès en avril avec 520 visiteurs en un semaine. 22 étudiants de 13 pays d’Afrique on accepté de se lancer dans cette aventure originale ou avec l’appui d’un graphiste et d’un photographe, la présentation a été de très bonne qualités, salué par les visiteurs et la presse. Cette initiative a été soutenue par le Crous et l’Université et a été présenté au concours de l’initiative étudiante organisée par ANIMAFACT.
L’APACA est présente pour l’accueil des étudiants et sur la campus universitaire chaque foi que cela est possibles (« Herbe en Zik » de mai, journées d’accueil étudiants, et liens avec le théâtre universitaire de Franche-Comté).
Les ressortissants africains
Les ressortissants africains de Besançon et de la Franche-Comté seront associés à la diffusion des cultures d’Afrique par plusieurs moyens. Avec un travail dans les quartiers en lien entre autre avec les acteurs de la politique de la ville. L’idée étant de permettre aux personnes installées depuis longtemps de montrer les richesses culturelles de leurs pays d’origine, loin des clichés folkloriques, en présentant des facettes culturelles forts. Les ressortissants seront pour la plupart associés aux projections, donnant des clés de lectures et participants aux échanges après la projection dans un endroit intitulé « l’arbre à palabre » où des échanges auront lieux. L’idée en 2006 est d’associer les représentants « officiels » des pays abordés au festival et basés à Paris pour participer soit à la clôture soit à une soirée. De ce fait les consuls ou chargés d’ambassades pourront venir rencontrer les réalités culturelles africaines à Besançon et présenter les projets existants. La mairie de Besançon, partenaire a déjà accueilli plusieurs fois des représentants, comme lors de l’inauguration de la statue de Victor Hugo par Ousmane Sow.
Les acteurs des cultures africaines de Besançon
« Je suis d’Afrique » : un travail de référencement est actuellement mené par des étudiants membres de l’APACA pour identifier tous les acteurs bisontins des expressions culturelles africaines. L’idée étant de leur offrir un espace d’identification sur le site internet de l’association afin de promouvoir leur art, tous domaines confondus (cinéma, littérature, musique, danse, sculpture, photo…) pour mieux diffuser leurs travaux, et dans le cadre de partenariats existants, leur donner un temps de parole sur deux radios locales avec diffusion sur RFI.
L’idée étant à chaque foi de montrer la diversité positive de l’expression des cultures africaines, évitant les clichés passéïstes et prouvant que ce continent est bouillonnant d’initiatives pertinentes en terme de cultures tant littéraire, photographique, musicale et cinématographique.
Une exposition est prévue en avril à Besançon avec l’appui d’un photographe indépendant et d’un graphiste. Trois questions posées aux participants : pourquoi Besançon, mon premier choc en arrivant en France et mon message pour 2006. Travail en lien avec des adultes, installés depuis de nombreuses années permettant un recul sur leur assimilation.
Année Senghor
L’agence inter gouvernementale de la Francophonie a déclarée 2006 année Senghor. L’APACA travaille depuis février à la mise en place d’une exposition de qualité, commandée par l’AIF et disponible aux aditions Sépia ainsi que le tenue d’une conférence autour de ce politicien et écrivain de renom qui a été chef de cabinet de Edgar Faure.
Ressources :
L’appui de différents stagiaires écoles pour le projet « Je suis d’Afrique » et pour le festival Lumières d’Afrique Sans oublier une mission particulière avec les sections histoire de l’Art et archéologie de l’université pour l’exposition temporaire des trésors africains cachés de 2007.
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