Événements

Foire Internationale des arts Derniers / « Les Afriques »,
La foire réunit les oeuvres d’artistes reconnus (Chéri Samba, Robert Combas, Seydou Keita, Di Rosa, Basquiat), et de jeunes artistes (Samuel Fosso, Duncan Wylie, Berry Bickle), africains ou occidentaux avec pour thème Les Afriques

Français

Les échanges artistiques organisés depuis une dizaine d’années par l’association liée au Musée des Arts Derniers (art-z), en Afrique ou à Paris, ont permis de tisser des liens privilégiés avec la plupart des artistes présentés dans cet événement.
Aujourd’hui, les oeuvres de ces créateurs sont visibles dans le cadre de grandes expositions internationales, comme à la Hayward Gallery de Londres, ou encore au Centre Georges Pompidou, lieux qui, après le Museum Kunst Palast de Düsseldorf, accueilleront au printemps 2005 l’exposition « Africa Remix ».

La Foire Internationale des Arts Derniers entend défaire clichés et lieux communs qui entourent l’Afrique et ses artistes.
S’ils sont déjà connus dans les pays anglo-saxons, ces créateurs sont trop souvent promus sous une étiquette ethnique, comme si l’origine était ici le seul critère d’appréciation d’un artiste, avant même que l’on se pose la question: quelle est leur démarche artistique singulière ?
Et si ce qui réunissait tous ces artistes était précisément leur quête individuelle d’une identité artistique, en Afrique ou en France ?
Oui, tout semble éloigner Combas et Di Rosa, qui ont étudié en France de Chéri Samba ou de Tshuma, autodidactes qui ont passé la majeure partie de leur vie en Afrique.
A chacun d’entre eux de donner à voir, dans son oeuvre, une manière d’être au monde, de « visiter » les Afriques, de se souvenir, de se projeter, d’être traversé par l’Afrique.
Certains (Richard Di Rosa , Philippe Berry et Martial Verdier par exemple) ont travaillé en collaboration avec leurs collègues et amis en Afrique.

Il n’existe pas une, mais des Afriques.
Il s’agit alors d’entendre le terme d' »art africain contemporain » dans l’acception d’une pluralité d’identités artistiques qui se côtoient et se rencontrent par l’acte même de créer, au-delà de tout dénominateur commun, instauré par paternalisme ou ethnocentrisme. C’est l’un des objectifs de cette exposition: donner à voir l’écriture de chaque artiste comme témoin d’un travail et d’un savoir au présent sur la matière, les formes, la lumière, à rebours des clichés réducteurs d’une Afrique « exotique ».
Partager :