Villes black, rires noirs : volet 1
volet 1 « C’est pas pétite affaire », création au théâtre des Marronniers à Lyon, par la Cie La Poursuite.

Représentation
Le 21 Janvier 2005
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Théâtre
Pierre-Bénite (69). – France
la Maison du Peuple.
renseignements : 04 78 28 98 35
Français
Notre Afrique à nous, La Poursuite, c’est à la fois une réalité et un imaginaire. D’autres parlent de « cultures de la diaspora africaine »… Depuis plus de dix ans, elles nous ont amené, ces cultures, aussi bien vers les États Unis ou les Antilles, chez des auteurs noirs français et américains… de manière plus fantasmée, vers des personnages Blancs qui se rêvaient Noirs.
En 2004-2005, nous poursuivons ce voyage, extérieur et intérieur, avec deux spectacles qui forment le diptyque « Villes black, rires noirs ». Deux volets, deux créations : « Petite Négresse de l’île Saint-Pierre » et « C’est pas pétite affaire ». Elles ont en commun une couleur de peau, le cadre de la ville d’aujourd’hui, l’importance de l’enfance ; le choix, enfin, du rire afin de dire notre monde : un rire forcément … noir. En commun aussi, dans les deux créations, une partie de la distribution : Robbas Biassi Biassi, comédien-musicien Zaïrois, Raymonde Palcy, lointaine fille d’Afrique puisque Martiniquaise. Oui, elle est assez différente des clichés et des imaginaires, cette Afrique des villes et des pays qui rient noir
volet 1 « C’est pas pétite affaire »
Avec Robbas Biassi Biassi et Raymonde Palcy – Adaptation et mise en scène Claude Défard – Lumière Jord Le Dortz – Musiques Robbas Biassi Biassi
Textes de Tierno Monénembo (Seuil), Emmanuel Dongala (Rocher), Patrice Nganang (Rocher), Ken Saro-Wiwa (Actes sud/ Pearson education), Ahmadou Kourouma (Seuil) , Pepetela (Actes sud), A Wabéri (Rocher), Lye M Yoka (L’Harmattan) – textes chantés Claude Défard et Robbas Biassi Biassi
Pas de masques, pas de conte, pas de boubous, pas de griot. Nous sommes dans une Afrique citadine d’aujourd’hui. D’Abidjan à Djibouti en passant par Luanda domine la voix de l’enfant aux multiples visages : enfant soldat, enfant guide, enfant juge et observateur aussi…
La musique, ce n’est pas toujours la percussion attendue ; le jazz parfois débarque pour revisiter ses propres origines. Il y a aussi un chien, qui sait tout des coucheries et des petits arrangements des quartiers de la capitale… Il y a des mystères comme l’effondrement soudain d’immeubles flambant neufs… Et des envahisseurs extraterrestres qui finissent par devenir sacrément encombrants…
Sur scène deux comédiens : Robbas Biassi Biassi, un Zairois qui est aussi musicien ; Raymonde Palcy, « africaine » de la diaspora puisque Martiniquaise. Et de la musique : saxophone, sanza et lokolé…Des guerres, bien sûr, guerres civiles, guerres sournoises, guerres sanglantes… mais il y a aussi ceux qui préfèrent le plaisir, celui d’un bon coup de bengala ou, (plus artificiel ?) celui du khat ou du vin de palme.
D’Abidjan à Djibouti en passant par Luanda et par Yaounde résonne le rire de six romanciers africains d’aujourd’hui, six satiristes de leur société…
Un rire communicatif mais noir.
Volet 2 : diasporas « Petite Négresse de l’île Saint-Pierre »
de Claude Défard; Avec Marcelle Basso, Robbas Biassi Biassi et Raymonde Palcy; Mise en scène Claude Défard ; Lumière Jord Le Dortz ; Musiques Robbas Biassi Biassi; costumes Marylène Richard.
Sur le plateau ils sont trois (faudrait-il dire quatre ?). Trois bateleurs, raconteurs, comédiens, musiciens. Il y a « Elle » : c’est celle qui revivra pour nous son histoire. Il y a « Le Griot au chômage » : grandiose et minable, il donne forme aux évènements, les magnifie comme les bardes de son lointain pays noir. Entre eux, il y a « L’Autre » : elle cherche avec entêtement à dire le vrai, pas facile. Et, quatrième pièce de l ‘échiquier, une formidable grand-mère, absente à l’obsédante présence.
Cela se passe… quelque part entre 1955 et 1960. L’Île Saint-Pierre accueille pèle-mêle tous les exils. Des Martiniquais qui croient à l’école publique et aux zombis ; des Arméniens penchés sur leur machine à coudre pour oublier les massacres ; des repris de justice qui tiennent souvent le haut du trottoir .. Et les bougnats, les auvergnats … qui épousent parfois le voisin noir comme charbon ; De leur union naîtra une petite négresse. Des années plus tard, elle raconte.
L’Île Saint-Pierre a existé : paradis ? bout du monde déshérité ? Banlieue ? Ses habitants ont servi, non sans quelque liberté, de modèles aux personnages de la pièce. Certains existent encore aujourd’hui. D’autres sont morts ; mais trois saltimbanques comédiens musiciens les font tous vivre au présent, dans un monde drôle, dur et parfois tendre que la mémoire vient enchanter.
En 2004-2005, nous poursuivons ce voyage, extérieur et intérieur, avec deux spectacles qui forment le diptyque « Villes black, rires noirs ». Deux volets, deux créations : « Petite Négresse de l’île Saint-Pierre » et « C’est pas pétite affaire ». Elles ont en commun une couleur de peau, le cadre de la ville d’aujourd’hui, l’importance de l’enfance ; le choix, enfin, du rire afin de dire notre monde : un rire forcément … noir. En commun aussi, dans les deux créations, une partie de la distribution : Robbas Biassi Biassi, comédien-musicien Zaïrois, Raymonde Palcy, lointaine fille d’Afrique puisque Martiniquaise. Oui, elle est assez différente des clichés et des imaginaires, cette Afrique des villes et des pays qui rient noir
volet 1 « C’est pas pétite affaire »
Avec Robbas Biassi Biassi et Raymonde Palcy – Adaptation et mise en scène Claude Défard – Lumière Jord Le Dortz – Musiques Robbas Biassi Biassi
Textes de Tierno Monénembo (Seuil), Emmanuel Dongala (Rocher), Patrice Nganang (Rocher), Ken Saro-Wiwa (Actes sud/ Pearson education), Ahmadou Kourouma (Seuil) , Pepetela (Actes sud), A Wabéri (Rocher), Lye M Yoka (L’Harmattan) – textes chantés Claude Défard et Robbas Biassi Biassi
Pas de masques, pas de conte, pas de boubous, pas de griot. Nous sommes dans une Afrique citadine d’aujourd’hui. D’Abidjan à Djibouti en passant par Luanda domine la voix de l’enfant aux multiples visages : enfant soldat, enfant guide, enfant juge et observateur aussi…
La musique, ce n’est pas toujours la percussion attendue ; le jazz parfois débarque pour revisiter ses propres origines. Il y a aussi un chien, qui sait tout des coucheries et des petits arrangements des quartiers de la capitale… Il y a des mystères comme l’effondrement soudain d’immeubles flambant neufs… Et des envahisseurs extraterrestres qui finissent par devenir sacrément encombrants…
Sur scène deux comédiens : Robbas Biassi Biassi, un Zairois qui est aussi musicien ; Raymonde Palcy, « africaine » de la diaspora puisque Martiniquaise. Et de la musique : saxophone, sanza et lokolé…Des guerres, bien sûr, guerres civiles, guerres sournoises, guerres sanglantes… mais il y a aussi ceux qui préfèrent le plaisir, celui d’un bon coup de bengala ou, (plus artificiel ?) celui du khat ou du vin de palme.
D’Abidjan à Djibouti en passant par Luanda et par Yaounde résonne le rire de six romanciers africains d’aujourd’hui, six satiristes de leur société…
Un rire communicatif mais noir.
Volet 2 : diasporas « Petite Négresse de l’île Saint-Pierre »
de Claude Défard; Avec Marcelle Basso, Robbas Biassi Biassi et Raymonde Palcy; Mise en scène Claude Défard ; Lumière Jord Le Dortz ; Musiques Robbas Biassi Biassi; costumes Marylène Richard.
Sur le plateau ils sont trois (faudrait-il dire quatre ?). Trois bateleurs, raconteurs, comédiens, musiciens. Il y a « Elle » : c’est celle qui revivra pour nous son histoire. Il y a « Le Griot au chômage » : grandiose et minable, il donne forme aux évènements, les magnifie comme les bardes de son lointain pays noir. Entre eux, il y a « L’Autre » : elle cherche avec entêtement à dire le vrai, pas facile. Et, quatrième pièce de l ‘échiquier, une formidable grand-mère, absente à l’obsédante présence.
Cela se passe… quelque part entre 1955 et 1960. L’Île Saint-Pierre accueille pèle-mêle tous les exils. Des Martiniquais qui croient à l’école publique et aux zombis ; des Arméniens penchés sur leur machine à coudre pour oublier les massacres ; des repris de justice qui tiennent souvent le haut du trottoir .. Et les bougnats, les auvergnats … qui épousent parfois le voisin noir comme charbon ; De leur union naîtra une petite négresse. Des années plus tard, elle raconte.
L’Île Saint-Pierre a existé : paradis ? bout du monde déshérité ? Banlieue ? Ses habitants ont servi, non sans quelque liberté, de modèles aux personnages de la pièce. Certains existent encore aujourd’hui. D’autres sont morts ; mais trois saltimbanques comédiens musiciens les font tous vivre au présent, dans un monde drôle, dur et parfois tendre que la mémoire vient enchanter.
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