Lagunimages 2004, festival thématique de films et de télévision
3ème édition. LAGUNIMAGES, initié par la cinéaste Monique Phoba, se déroulera sur le thème: » « Science, sacré et sorcellerie : d’hier à aujourd’hui. »
Français
En organisant ce festival, notre ambition est de devenir un rendez-vous incontournable pour les professionnels africains de la télévision et du cinéma. Notre festival thématique de films et de télévision LAGUNIMAGES se tient tous les deux ans depuis sa première édition d’octobre 2000.
A chaque édition, est programmée une rétrospective thématique de films. Mais si, lors de la première édition, en 2000, il s’agissait du bilan de la décennie de processus de démocratisation des années 90 en Afrique et si, durant l’édition de 2002, nous nous sommes intéressés à la problématique de l’esclavage et de la diaspora africaine descendante de la traite négrière, l’édition de 2004 abordera le thème : « Sorcellerie, science et sacré : d’hier à aujourd’hui ».
On annonce l’arrivée de Richard De MEDEIROS, l’un des pionniers du cinéma béninois, de Patrick NGUEMA DONG, animateur mythique des émissions « Triangle » et « l’Aventure mystérieuse » sur Africa n°1. Et de bien d’autres encore.
Les projections de films durant le festival auront lieu sur différents sites dont le Centre culturel français de Cotonou, l’Université d’Abomey-Calavi, le marché de Dantokpa, ainsi que sur deux autres places publiques de Cotonou.
LAGUNIMAGES 2004, à l’instar de l’édition 2002 sera l’occasion de rencontres professionnelles. En effet, au total, trois ateliers sont prévus.
Un atelier réunissant les professionnels du secteur télévisuel africain de plus d’une douzaine de pays francophones et anglophones analysera du 19 au 27 novembre 2004 les prémices d’un renouveau du secteur, autour du thème : « Concurrence entre télévisions publiques et privées, quelles opportunités pour la production télévisuelle ? ». Cet Atelier est co-organisé par le Festival LAGUNIMAGES et l’Association des Professionnels de la Télévision du Bénin (APTV/Bénin). Une trentaine d’invités y ont été conviés.
Thérèse-Marie DEFFONTAINES, journaliste au quotidien français « Le Monde » animera à l’intention des journalistes culturels béninois, un atelier sur la critique de films.
Philippe BRANCKAERT, au nom du partenariat qui nous lie au cinéma Nova, à Bruxelles, quant à lui, initiera des jeunes qui font ou veulent faire profession d’images, à faire de l’image une utilisation créative, à travers l’Atelier sur « l’Image et le Regard » et nous propose une programmation sur la mondialisation et la critique des media, plus spécialement destinées aux étudiants et aux professionnels des media des différentes télévisions de la place et des télévisions dont des représentants ont été invités au festival.
La compétition internationale du documentaire du festival, est ouverte aux réalisateurs africains et non-africains ayant produit des documentaires sur des sujets africains et/ou de la diaspora.
L’une des grandes articulations du déroulement de LAGUNIMAGES 2004 est l’organisation d’une journée dénommée Journée de « l’Enfant Dit Sorcier » le lundi 22 novembre 2004.
Le phénomène des « Enfants dits Sorciers » est une pratique séculaire infanticide ou de diabolisation des enfants, qui a cours dans plusieurs pays africains et se manifeste sous différentes formes suivant les pays. De nombreux films ont été réalisés sur ce sujet ou sont en voie de l’être par des réalisateurs de pays occidentaux. Et ces regards extérieurs sur des pratiques extrêmement graves, appellent nécessairement nos propres contributions et interprétations, afin que des solutions soient trouvées à nos propres échelles, pour devenir véritablement viables et pérennes.
Et cette Journée sera certainement très importante car au Bénin, le phénomène existe au Nord du pays sous forme d’infanticides rituels et est très répandu. La Journée de « l’Enfant Dit Sorcier » est une activité de la mobilisation sociale et vise à engager, à partir des ouvres cinématographiques et télévisuelles sur le phénomène et l’apport d’experts et d’hommes de science, un profond et large débat autour de cette problématique. Il s’agira aussi d’interroger la responsabilité du cinéaste, filmant et sensibilisant, avec responsabilité et sensibilité.
Au programme de la Journée, un panel entre sociologues, associations de lutte contre le phénomène, témoignages de rescapés, de familles victimes ainsi que de bourreaux, émissions télévisées, etc.
A cette activité, ainsi qu’à toutes les autres, nous convions toute personne intéressée. N’hésitez pas à nous contacter ! Monique MBEKA PHOBA, présidente et le Comité d’organisation du festival LAGUNIMAGES.
A chaque édition, est programmée une rétrospective thématique de films. Mais si, lors de la première édition, en 2000, il s’agissait du bilan de la décennie de processus de démocratisation des années 90 en Afrique et si, durant l’édition de 2002, nous nous sommes intéressés à la problématique de l’esclavage et de la diaspora africaine descendante de la traite négrière, l’édition de 2004 abordera le thème : « Sorcellerie, science et sacré : d’hier à aujourd’hui ».
On annonce l’arrivée de Richard De MEDEIROS, l’un des pionniers du cinéma béninois, de Patrick NGUEMA DONG, animateur mythique des émissions « Triangle » et « l’Aventure mystérieuse » sur Africa n°1. Et de bien d’autres encore.
Les projections de films durant le festival auront lieu sur différents sites dont le Centre culturel français de Cotonou, l’Université d’Abomey-Calavi, le marché de Dantokpa, ainsi que sur deux autres places publiques de Cotonou.
LAGUNIMAGES 2004, à l’instar de l’édition 2002 sera l’occasion de rencontres professionnelles. En effet, au total, trois ateliers sont prévus.
Un atelier réunissant les professionnels du secteur télévisuel africain de plus d’une douzaine de pays francophones et anglophones analysera du 19 au 27 novembre 2004 les prémices d’un renouveau du secteur, autour du thème : « Concurrence entre télévisions publiques et privées, quelles opportunités pour la production télévisuelle ? ». Cet Atelier est co-organisé par le Festival LAGUNIMAGES et l’Association des Professionnels de la Télévision du Bénin (APTV/Bénin). Une trentaine d’invités y ont été conviés.
Thérèse-Marie DEFFONTAINES, journaliste au quotidien français « Le Monde » animera à l’intention des journalistes culturels béninois, un atelier sur la critique de films.
Philippe BRANCKAERT, au nom du partenariat qui nous lie au cinéma Nova, à Bruxelles, quant à lui, initiera des jeunes qui font ou veulent faire profession d’images, à faire de l’image une utilisation créative, à travers l’Atelier sur « l’Image et le Regard » et nous propose une programmation sur la mondialisation et la critique des media, plus spécialement destinées aux étudiants et aux professionnels des media des différentes télévisions de la place et des télévisions dont des représentants ont été invités au festival.
La compétition internationale du documentaire du festival, est ouverte aux réalisateurs africains et non-africains ayant produit des documentaires sur des sujets africains et/ou de la diaspora.
L’une des grandes articulations du déroulement de LAGUNIMAGES 2004 est l’organisation d’une journée dénommée Journée de « l’Enfant Dit Sorcier » le lundi 22 novembre 2004.
Le phénomène des « Enfants dits Sorciers » est une pratique séculaire infanticide ou de diabolisation des enfants, qui a cours dans plusieurs pays africains et se manifeste sous différentes formes suivant les pays. De nombreux films ont été réalisés sur ce sujet ou sont en voie de l’être par des réalisateurs de pays occidentaux. Et ces regards extérieurs sur des pratiques extrêmement graves, appellent nécessairement nos propres contributions et interprétations, afin que des solutions soient trouvées à nos propres échelles, pour devenir véritablement viables et pérennes.
Et cette Journée sera certainement très importante car au Bénin, le phénomène existe au Nord du pays sous forme d’infanticides rituels et est très répandu. La Journée de « l’Enfant Dit Sorcier » est une activité de la mobilisation sociale et vise à engager, à partir des ouvres cinématographiques et télévisuelles sur le phénomène et l’apport d’experts et d’hommes de science, un profond et large débat autour de cette problématique. Il s’agira aussi d’interroger la responsabilité du cinéaste, filmant et sensibilisant, avec responsabilité et sensibilité.
Au programme de la Journée, un panel entre sociologues, associations de lutte contre le phénomène, témoignages de rescapés, de familles victimes ainsi que de bourreaux, émissions télévisées, etc.
A cette activité, ainsi qu’à toutes les autres, nous convions toute personne intéressée. N’hésitez pas à nous contacter ! Monique MBEKA PHOBA, présidente et le Comité d’organisation du festival LAGUNIMAGES.
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