Hommage à Yasser Arafat, L’Homme-Palestine
Dans le cadre des Jeudis de l’IMA

Projection
Le 20 Janvier 2005
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Cinéma/TV
Institut du Monde arabe – 1 rue des Fossés-saint-Bernard
Place Mohammed V, 75005 Paris –
18 h 30 (auditorium)
Français
Projection de documentaires
« Son ardeur, sa confiance inébranlable et son engagement dans la lutte pour la création d’un État palestinien ont une valeur emblématique aux yeux de beaucoup de par le monde », écrit Nelson Mandela dans une préface au livre que vient de signer chez Fayard Amnon Kapeliouk, Arafat l’irréductible. Yasser Arafat aura porté toute sa vie le rêve de son peuple à vivre dans l’honneur et la dignité dans un Etat libre et indépendant. À cet effet, il mena une lutte tenace contre Israël, mais aussi contre certains pays arabes. Traqué, donné pour « fini » politiquement, il réussit à chaque fois à rebondir pour surprendre ses adversaires. À partir des années 1970, il pesa de son poids sur la balance pour faire adopter à l’OLP une ligne politique plus modérée. Arafat s’opposa aux actes de terrorisme commis contre des intérêts étrangers et aux détournements d’avion. Progressivement, il acquit une stature de chef d’État et participa aux Sommets arabes, obtenant la reconnaissance de plusieurs États. En 1974, devant l’Assemblée générale de l’ONU, il livre un vibrant plaidoyer en faveur d’une solution pacifique au conflit israélo-palestinien, reconnaissant le droit des juifs de vivre en Israël. À de nombreuses occasions, il rencontre des politiciens israéliens modérés. Progressivement, il récolte l’appui de la communauté internationale. Après les accords d’Oslo, conclus en 1993, il met sur pied l’Autorité palestinienne, dont il devient le président. Les Palestiniens le plébiscitent lors de la première élection tenue dans les Territoires occupés. L’espoir de voir se concrétiser la création d’un État palestinien commence à poindre. Les attentats du 11 septembre viennent cependant mettre à bas cet espoir, et renforcer du coup la politique sécuritaire adoptée par Sharon. La mort du raïs le 11 novembre 2004 à l’hôpital de Percy en région parisienne, objet d’une intense polémique, ouvre de nouvelles perspectives porteuses d’espérance pour la région.
Intervenants :
>> Roland Dumas, avocat, journaliste, écrivain. Ancien ministre des Affaires européennes (1981-1983), ministre des Relations extérieures (1984-1986), il fut également membre du Conseil constitutionnel. Mais c’est dans sa fonction de ministre des Affaires étrangères (1984-1986 et 1988-1993) qu’il a côtoyé Yasser Arafat dès 1989, lors de sa première visite officielle en France.
>> Amnon Kapeliouk, journaliste et arabisant israélien, spécialiste reconnu du Proche-Orient et du conflit israélo-palestinien. Collaborateur du Monde et du Monde diplomatique, il est également éditorialiste au grand quotidien israélien Yediot Aharonot.
>> Elias Sanbar, écrivain et historien Franco-Palestinien, il a enseigné au Liban, en France à l’Université Paris-VII, ainsi qu’à Princeton aux États-Unis. Il a fondé la Revue d’études palestiniennes qu’il dirige depuis 1981 et a participé aux négociations bilatérales à Washington avant d’être en charge de la délégation palestinienne aux négociations multilatérales sur les réfugiés.
« Son ardeur, sa confiance inébranlable et son engagement dans la lutte pour la création d’un État palestinien ont une valeur emblématique aux yeux de beaucoup de par le monde », écrit Nelson Mandela dans une préface au livre que vient de signer chez Fayard Amnon Kapeliouk, Arafat l’irréductible. Yasser Arafat aura porté toute sa vie le rêve de son peuple à vivre dans l’honneur et la dignité dans un Etat libre et indépendant. À cet effet, il mena une lutte tenace contre Israël, mais aussi contre certains pays arabes. Traqué, donné pour « fini » politiquement, il réussit à chaque fois à rebondir pour surprendre ses adversaires. À partir des années 1970, il pesa de son poids sur la balance pour faire adopter à l’OLP une ligne politique plus modérée. Arafat s’opposa aux actes de terrorisme commis contre des intérêts étrangers et aux détournements d’avion. Progressivement, il acquit une stature de chef d’État et participa aux Sommets arabes, obtenant la reconnaissance de plusieurs États. En 1974, devant l’Assemblée générale de l’ONU, il livre un vibrant plaidoyer en faveur d’une solution pacifique au conflit israélo-palestinien, reconnaissant le droit des juifs de vivre en Israël. À de nombreuses occasions, il rencontre des politiciens israéliens modérés. Progressivement, il récolte l’appui de la communauté internationale. Après les accords d’Oslo, conclus en 1993, il met sur pied l’Autorité palestinienne, dont il devient le président. Les Palestiniens le plébiscitent lors de la première élection tenue dans les Territoires occupés. L’espoir de voir se concrétiser la création d’un État palestinien commence à poindre. Les attentats du 11 septembre viennent cependant mettre à bas cet espoir, et renforcer du coup la politique sécuritaire adoptée par Sharon. La mort du raïs le 11 novembre 2004 à l’hôpital de Percy en région parisienne, objet d’une intense polémique, ouvre de nouvelles perspectives porteuses d’espérance pour la région.
Intervenants :
>> Roland Dumas, avocat, journaliste, écrivain. Ancien ministre des Affaires européennes (1981-1983), ministre des Relations extérieures (1984-1986), il fut également membre du Conseil constitutionnel. Mais c’est dans sa fonction de ministre des Affaires étrangères (1984-1986 et 1988-1993) qu’il a côtoyé Yasser Arafat dès 1989, lors de sa première visite officielle en France.
>> Amnon Kapeliouk, journaliste et arabisant israélien, spécialiste reconnu du Proche-Orient et du conflit israélo-palestinien. Collaborateur du Monde et du Monde diplomatique, il est également éditorialiste au grand quotidien israélien Yediot Aharonot.
>> Elias Sanbar, écrivain et historien Franco-Palestinien, il a enseigné au Liban, en France à l’Université Paris-VII, ainsi qu’à Princeton aux États-Unis. Il a fondé la Revue d’études palestiniennes qu’il dirige depuis 1981 et a participé aux négociations bilatérales à Washington avant d’être en charge de la délégation palestinienne aux négociations multilatérales sur les réfugiés.
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