Tinariwen
Concert
Le 07 Avril 2005
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Musique
Castres (81) – France
Salle Lo Bolegason. (tarif normal : 15€, tarif réduit : 12€) ouverture des portes : 20h30
Français
TINARIWEN, venu du désert saharien, aura parcouru cette année le monde. Leur musique a époustouflé les USA , et toute l’Europe. Par un petit miracle nous avons pu les faire venir au Bolegason.
« Tinariwen fut le premier groupe touareg à émerger des sables sahariens. Issus du peuple nomade le plus fascinant au monde, on peut dire que ces musiciens ne pouvaient mieux rêver qu’une naissance artistique vagabonde, le long des pistes reliant le Mali, l’Algérie et les oasis libyennes. Ou ne pouvaient rêver pire, car c’est poussés au déracinement et à l’exil par des conditions économiques et dans des circonstances politiques qu’ils se sont rencontrés à la fin des années 70
Un style traditionnel propre aux Touaregs maliens mais transposé dans la modernité, notamment. Un groupe qui achève ce processus de préservation -modernisation et immobilise enfin cette musique de l’errance.
Que la musique de Tinariwen puisse parfois rappeler une forme primitive du blues n’est donc pas fortuite. Comme pour le blues, elle sert à filtrer, à travers une expression rythmique et harmonique circulaire, un sentiment de détresse universel. Toutefois la présence des chœurs, comme un rappel constant de l’attachement de l’individu à une communauté, semble y interdire toute forme d’anéantissement. Tinariwen se veut à la fois gardien et rénovateur. Comme il se veut le pont entre générations.. Ils nous éclairent plus que tout autre témoignage, sur cette existence précaire dans un environnement hostile où le souci de l’essentiel est constant, où vivre est un perpétuel défi et une joie chèrement acquise. »
Francis DORDOR
« Un extraordinaire mélange de mélopées en tamasheq et de guitares électriques tournoyantes, comme la rencontre entre un BB King acéré et des muezzins survoltés ». 4 clés – (Télérama – 12/05/04).
« Tinariwen fut le premier groupe touareg à émerger des sables sahariens. Issus du peuple nomade le plus fascinant au monde, on peut dire que ces musiciens ne pouvaient mieux rêver qu’une naissance artistique vagabonde, le long des pistes reliant le Mali, l’Algérie et les oasis libyennes. Ou ne pouvaient rêver pire, car c’est poussés au déracinement et à l’exil par des conditions économiques et dans des circonstances politiques qu’ils se sont rencontrés à la fin des années 70
Un style traditionnel propre aux Touaregs maliens mais transposé dans la modernité, notamment. Un groupe qui achève ce processus de préservation -modernisation et immobilise enfin cette musique de l’errance.
Que la musique de Tinariwen puisse parfois rappeler une forme primitive du blues n’est donc pas fortuite. Comme pour le blues, elle sert à filtrer, à travers une expression rythmique et harmonique circulaire, un sentiment de détresse universel. Toutefois la présence des chœurs, comme un rappel constant de l’attachement de l’individu à une communauté, semble y interdire toute forme d’anéantissement. Tinariwen se veut à la fois gardien et rénovateur. Comme il se veut le pont entre générations.. Ils nous éclairent plus que tout autre témoignage, sur cette existence précaire dans un environnement hostile où le souci de l’essentiel est constant, où vivre est un perpétuel défi et une joie chèrement acquise. »
Francis DORDOR
« Un extraordinaire mélange de mélopées en tamasheq et de guitares électriques tournoyantes, comme la rencontre entre un BB King acéré et des muezzins survoltés ». 4 clés – (Télérama – 12/05/04).
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