Kaos
Dewa un jeune comedien interprète Carl dans « Kaos » Ou tant qu’il y en aura ? Face à face de deux mercenaires

Représentation
du 22 Janvier au 09 Mars 2005
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Théâtre
Théâtre Paris Nord Ouest – 13 rue du fbg Montmartre, 75000 Paris –
en janvier, les samedi 22 à 17h et 29 à 14h30, mardi 25 à 19h, dimanches 30 à 19h
en fevrier : les dimanches 6 fevrier à 19h et 20 fevrier a 12h30, samedis 12, 19, 26 fevrier a 19h,
en mars: mardi 9 mars a 19h
Français
Comment DEWA ressent-il le personnage de Carl ?
DEWA « Carl pourrait être un jeune militaire, un peu naïf, entré dans les casques bleus et finalement déçu par leur incapacité d’empêcher les massacres de civils. Il bascule du côté de Fred, un commandeur sans état d’âme qui exerce sur lui une certaine fascination. Faisant le constat de la folie bestiale de Fred, son admiration tombe. Les rapports de force s’inversent. Carl a vaincu la statue du commandeur, il prend sa place. Ici le sous-titre de la pièce, « Tant qu’il y en aura » trouve son sens. »
Formé au cours Florent, a joué dans Kaos (2004), La vie des autres de Dave Wilson (journaliste RFI) (2002/03), Ceci n’est pas mon corps, de P. Lambouley (2002),
Kaos est une pièce de Michel Jubet
Distribution :
Fred : Eric Chantry ou Michel Jubet
Carl: Dewa Akpo
L’enfant : Pauline Jubet
Mise en scène (en alternance) :
M. Jubet, E. Chantry
Synopsis :
Deux hommes se retrouvent dans un théâtre désaffecté à la fin d’une de ces guerres dites régionales. Avec leurs fantômes. Avec ce fantôme obsédant, inassouvissable.
« Fred.
Le vide. Le grand saut dans le vide. Comme ce peintre de l’espace, disais-tu. Bravo Fred. Je ne savais pas que j’étais l’accomplissement de ta dernière mission de destruction. Tu nous laisses dans le vide. Tu ME laisses dans le vide. Avec au bout, ton héritage : le chaos…où je me dilue ».
Esther
Note d’intention de l’auteur :
C’est en regardant les journaux télévisés au moment de la guerre en ex-Yougoslavie, au Kosovo, les reportages sur ces tueurs professionnels, fiers d’eux-mêmes, revendiquant leurs actes, que je me suis demandé comment cela peut être…? Au prix de quelles petites et grosses lâchetés quotidiennes, de grands abandons, et au profit de qui, de quoi, de quelle stratégie, de quelle(s) puissance(s)?…
KAOS ne donne pas de réponse et ne veut surtout pas en donner …à moins que …
L’action de KAOS se déroule dans un théâtre, sur un plateau déserté où la dernière représentation a été interrompue, en présence de mannequins, spectateurs pris en otage par la guerre? Spectateurs passifs de CARL et FRED (surnommé KAOS)?
Le propos de la pièce se veut une réflexion sur le rapport de l’art au pouvoir et à son expression paroxysmique : la guerre. Sur la rupture que peut subir un être humain pour le conduire à l’inhumain.
Ce n’est donc qu’un hasard malheureusement terrible si la mise en route de KAOS correspond à la guerre en Irak.
DEWA « Carl pourrait être un jeune militaire, un peu naïf, entré dans les casques bleus et finalement déçu par leur incapacité d’empêcher les massacres de civils. Il bascule du côté de Fred, un commandeur sans état d’âme qui exerce sur lui une certaine fascination. Faisant le constat de la folie bestiale de Fred, son admiration tombe. Les rapports de force s’inversent. Carl a vaincu la statue du commandeur, il prend sa place. Ici le sous-titre de la pièce, « Tant qu’il y en aura » trouve son sens. »
Formé au cours Florent, a joué dans Kaos (2004), La vie des autres de Dave Wilson (journaliste RFI) (2002/03), Ceci n’est pas mon corps, de P. Lambouley (2002),
Kaos est une pièce de Michel Jubet
Distribution :
Fred : Eric Chantry ou Michel Jubet
Carl: Dewa Akpo
L’enfant : Pauline Jubet
Mise en scène (en alternance) :
M. Jubet, E. Chantry
Synopsis :
Deux hommes se retrouvent dans un théâtre désaffecté à la fin d’une de ces guerres dites régionales. Avec leurs fantômes. Avec ce fantôme obsédant, inassouvissable.
« Fred.
Le vide. Le grand saut dans le vide. Comme ce peintre de l’espace, disais-tu. Bravo Fred. Je ne savais pas que j’étais l’accomplissement de ta dernière mission de destruction. Tu nous laisses dans le vide. Tu ME laisses dans le vide. Avec au bout, ton héritage : le chaos…où je me dilue ».
Esther
Note d’intention de l’auteur :
C’est en regardant les journaux télévisés au moment de la guerre en ex-Yougoslavie, au Kosovo, les reportages sur ces tueurs professionnels, fiers d’eux-mêmes, revendiquant leurs actes, que je me suis demandé comment cela peut être…? Au prix de quelles petites et grosses lâchetés quotidiennes, de grands abandons, et au profit de qui, de quoi, de quelle stratégie, de quelle(s) puissance(s)?…
KAOS ne donne pas de réponse et ne veut surtout pas en donner …à moins que …
L’action de KAOS se déroule dans un théâtre, sur un plateau déserté où la dernière représentation a été interrompue, en présence de mannequins, spectateurs pris en otage par la guerre? Spectateurs passifs de CARL et FRED (surnommé KAOS)?
Le propos de la pièce se veut une réflexion sur le rapport de l’art au pouvoir et à son expression paroxysmique : la guerre. Sur la rupture que peut subir un être humain pour le conduire à l’inhumain.
Ce n’est donc qu’un hasard malheureusement terrible si la mise en route de KAOS correspond à la guerre en Irak.
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