Antoine m’a vendu son destin / Sony chez les chiens

© Christophe Raynaud de Lage
Représentation
du 21 Février au 18 Mars 2017
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Théâtre
La Colline – théâtre national – 15 rue Malte Brun, 75020 Paris – France
Le mardi à 19h, du mercredi au samedi à 20h et le dimanche à 16h.
Tarif préférentiel de 20 € la place (au lieu de 30 €)
Reservations :
> Sur internet : sélectionner le tarif » Tarif réduit Web » et précisez le code Afrik dans le champ » Code promo »
> Au guichet ou par téléphone au 01 44 62 52 52 avec le code Afrik
offre valable dans la limite des places disponibles

Français
« Je voudrais enfoncer en chaque mot la douleur de ces hommes vivant sous les griffes d’un siècle qui bâcle ses espérances et qui entretient avec l’avenir des relations de panique. »
Cette phrase de Sony Labou Tansi qui ouvre la préface de Antoine m’a vendu son destin m’a toujours incité à livrer cette chose aux spectateurs comme une soif d’inventer l’espoir. Mais l’inventer les dents serrées en plongeant courageusement dans l’abîme. La mise en abîme s’est toujours imposée à moi comme ultime façon d’interroger la fiction par le vécu, la fable par la réalité, le théâtre par l’expérience.
Trois textes constituent cette forme à l’image d’un triangle : Antoine chez les chiens qui répond post mortem à ce personnage avec ses hauts fulgurants et ses bas tapageurs, Antoine m’a vendu son destin qui est la racine principale de ce projet – le cœur de la bête dans toute son hégémonie politique -, et enfin Sony chez les chiens qui questionne l’écrivain dans son rôle face à l’Histoire. Si le premier fait une adresse directe vers Antoine, les deux autres s’imbriquent et se répondent en une sorte de dialogue parallèle, entre l’œuvre et son auteur disparu il y a vingt-et-un ans.
Cette alchimie permet de réactualiser l’histoire et rend compte de l’acte en notre temps, en un théâtre qui revendique l’engagement au centre de la matière.
« L’espoir en nous se confond avec la force d’affirmer la meilleure part de l’homme – l’affirmer les dents serrées -, l’entêtement de défendre cette part-là contre l’arrogance et la barbarie. Le temps de changer de regard, le temps de changer de rêve est aujourd’hui. »
C’est sur cet engagement de Sony Labou Tansi que je me permets ici de répondre au désenchantement d’un système qui a longtemps prôné une fatalité dont ma génération est issue mais qui aujourd’hui veut rêver d’un autre rêve en criant : ÇA SUFFIT ! La vérité de ce cri n’appartient qu’au poème rêvé. Et donc le temps pour moi de partager cette question : De quel poème rêves-tu ? Afin de trouver le quatrième côté du triangle…
Dieudonné Niangouna
——-
De Sony Labou Tansi et Dieudonné Niangouna
Mise en scène Dieudonné Niangouna
Avec Diariétou Keita et Dieudonné Niangouna
Durée : 1h45
——-
Autour des représentations :
Rencontre avec Dieudonné Niangouna à la médiathèque Marguerite Duras (Paris 20e) autour de son rapport à l’écriture de Sony Labou Tansi, le 4 mars à 14h30.
Cette phrase de Sony Labou Tansi qui ouvre la préface de Antoine m’a vendu son destin m’a toujours incité à livrer cette chose aux spectateurs comme une soif d’inventer l’espoir. Mais l’inventer les dents serrées en plongeant courageusement dans l’abîme. La mise en abîme s’est toujours imposée à moi comme ultime façon d’interroger la fiction par le vécu, la fable par la réalité, le théâtre par l’expérience.
Trois textes constituent cette forme à l’image d’un triangle : Antoine chez les chiens qui répond post mortem à ce personnage avec ses hauts fulgurants et ses bas tapageurs, Antoine m’a vendu son destin qui est la racine principale de ce projet – le cœur de la bête dans toute son hégémonie politique -, et enfin Sony chez les chiens qui questionne l’écrivain dans son rôle face à l’Histoire. Si le premier fait une adresse directe vers Antoine, les deux autres s’imbriquent et se répondent en une sorte de dialogue parallèle, entre l’œuvre et son auteur disparu il y a vingt-et-un ans.
Cette alchimie permet de réactualiser l’histoire et rend compte de l’acte en notre temps, en un théâtre qui revendique l’engagement au centre de la matière.
« L’espoir en nous se confond avec la force d’affirmer la meilleure part de l’homme – l’affirmer les dents serrées -, l’entêtement de défendre cette part-là contre l’arrogance et la barbarie. Le temps de changer de regard, le temps de changer de rêve est aujourd’hui. »
C’est sur cet engagement de Sony Labou Tansi que je me permets ici de répondre au désenchantement d’un système qui a longtemps prôné une fatalité dont ma génération est issue mais qui aujourd’hui veut rêver d’un autre rêve en criant : ÇA SUFFIT ! La vérité de ce cri n’appartient qu’au poème rêvé. Et donc le temps pour moi de partager cette question : De quel poème rêves-tu ? Afin de trouver le quatrième côté du triangle…
Dieudonné Niangouna
——-
De Sony Labou Tansi et Dieudonné Niangouna
Mise en scène Dieudonné Niangouna
Avec Diariétou Keita et Dieudonné Niangouna
Durée : 1h45
——-
Autour des représentations :
Rencontre avec Dieudonné Niangouna à la médiathèque Marguerite Duras (Paris 20e) autour de son rapport à l’écriture de Sony Labou Tansi, le 4 mars à 14h30.
Partager :