Événements

Regards sur le cinéma du Sud à Lyon 2005
6ème édition sous le parrainage de Yousry Nasrallah propose des films du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie), du Moyen-Orient (Egypte, Irak, Liban, Palestine).

Français

Ils nous apporteront un éclairage sur leur pays d’origine via des oeuvres biographiques, fictionnelles ou documentaires.Animée par Michel Amarger Journaliste Critique à Radio France Internationale
Directeur artistique: Abdellah Zerguine
Dans la série Cinéma du Sud, explorée par Regard Sud explore depuis 6 ans en partenariat avec l’Institut Lumière

b>Mardi 19 avril

Soirée d’ ouverture
AVANT- PREMIERE En présence de Daoud Aoulad
Tarfaya de Daoud Aoulad Syad avec Touria Alaoui, Mohamed Bastaoui, Mohamed Hanaga (Maroc, France 2004, Coul, 97′) Meryem une jeune fille de 28 ans arrive dans un village n’ayant dans sa poche qu’une adresse et un numéro.Elle va rester dans le village dans l’attente du jour où elle va le traverser.
Par le réalisateur dorigine marocaine Daoud Aoulad Syad auteur d’Adieu Forain 1998, et Le Cheval de vent 2001

Mercredi 20 avril : En présence d’Amal Moghaizel

Documentaires d’Amal Moghaizel
Le foot de Dieu (France, 2001, Coul,26′)
Double vie partagée par Youssef entraîneur sportif et engagé dans la « Résistance islamique »
Femmes kamikazes (France, 2004, Coul, 52′)
Elles sont Tchétchènes, Palestiniennes, Turques, Tamils. Elles commettent des attentats suicides au nom de luttes nationales.

Mercredi 20avril
En présence de Jilani Saadi
Khorma, le crieur de nouvelles de Jilani Saadi avec Med Graya, Med Mourali, Ramzi Brari (France Tunisie, Coul, 2002, 80′) Khorma est un jeune orphelin qui détonne par la rousseur de ses cheveux et la blancheur de sa peau. Il vit sous la protection du vieux Bou Khaled, qui luii tient office de père. Bou Khaled tente de lui transmettre les secrets de son métier de colporteur de nouvelles et prieur pour les morts.
Une comédie de moeurs qui vire, avec ingéniosité et une certaine gravité, à la fable sociale et à la métaphore christique. Le Monde

Jeudi 21 avril

Atash de Tawfik Abu Wael avec HusseinYassin Mahajne, Amal Bweerat, Raba Blal (France Israel, 2004, Coul, 110′)
Cela fait dix ans qu’Abu Shukri et sa famille habitent au fonds d’une vallée, au milieu de nulle part, loin de leur village natal.Ils vivent en autarcie, fabricant du charbon de bois issu des arbres qu’ils braconnent. L’arrivée de l’eau va précipiter le drame familial.

Jeudi 21 avril: En présence de Nouri Bouzid (sous réserve de disponibilité)
Poupées d’argile de Nouri Bouzid avec Hend Sabri, Ahmed Hafiane, Oumeya Ben Hafsia, Lofti Abdelli(France Tunisie Maroc 2002, Coul, 85′)
Omrane la quarantaine, fait des affaires: il se charge de placer à Tunis les jeunes filles de son village comme bonnes à tout faire. Il perçoit leur salaire, le redistribue aux familles.Rebeh, la plus rebelle ne supportant plus sa condition s’enfuit.Un regard sensible sur l’exploitation des enfants.
Par le réalisateurd’origine tunisienne Nouri Bouzid, auteur de l’homme de cendres en 1986

Vendredi 22 avril

AVANT-PREMIERE
En présence de Sattar Alwan producteur
Zaman, l’homme des roseaux de Amer Alwan avec Sami Kaftan, Shadha Salem (France Irak, Coul, 2003, 76′) Zaman et sa femme mènent un vie simple et modeste au sud de l’Irak. Leur amour a résisté au temps et aux événements qui ravagent l’Irak. Un jour il apprend que sa femme souffre d’un mal étrange, stigmate de la guerre. Il part à la recherche de ce précieux remède. A travers l’histoire de cet homme et de sa terre, le réalisateur a voulu faire revivre les derniers balbutiements de cette culture millénaire.

En présence d’Ahmed Bouanani
Mirage d’Ahmed Bouanani avec Mohamed Habachi, Mohamed Saîd Afifi (Maroc, 1979, Coul, 100′)
Un homme découvre de l’argent dans un sac de farine. C’est le début de la fable qui se situe entre hier et demain, entre le silence et le cri, et qui s’achève comme une désillusion.
Ce film a marqué le cinéma marocain, et une génération de jeunes réalisateurs

Samedi 23 avril

Table ronde le matin autour de la production des films du Sud

Samedi 23 avril
En présence de Malek Bensmail
DëmoKratia de Malek Bensmail (France, 2001, Coul,17′)
Face au peleton d’exécution, un chef d’état d’un pays totalitaire attend la mort. Tandis que les soldats épaulent leurs fusils, l’homme se souvient.

Boudiaf, un espoir assassiné documentaire de Malek Bensmail et Noël Zuric (Algérie France,1999, Coul, 56′)
Le fim est un portrait à base d’archives, de Boudiaf, éphémère Président de l’Algérie, de janvier à juin 1962. Ce dernier reste, pour une grande partie du peuple algérien, un symbole d’intégrité politique.

Samedi 23 avril
Aliénations documentaire de Malek Bensmail (France Algérie,2003, Coul,105′)
Sur quoi travaillent les psychiatres algériens? « Tourné à l’hospital de psychiatrie de Constantine, le réaliasateur a tenté de répondre à cette question, en filmant des souffrances dans son pays sous la montée régulière et progressive de la pathologie mentale, atteint des proportions alarmantes.Un film que le réalisateur dédie à son père un des fondateurs de la psychiatrie algérienne.

Samedi 23 avril
AVANT- PREMIERE En présence de Saïd Ould Khelifa
Le thé d’Ania fiction de Saïd Ould Khelifa avec Ariane Ascaride, Miloud Khetib, Rym Tabouchi, Rachid Farès (France Algérie 2004, Coul’, 90′)
Mehdi, romancier algérois, n’a plus le courage de parler, alors il écrit, pendant que la violence ambiante s’empare des corps et des coeurs. Ania fille de Pieds-Noirs lui apporte régulièrement du thé. Un film sur les répercussions du terrorisme en Algérie.

Dimanche 24 avril
En présence de la comédienne Rim Turki

La porte du soleil de Yousry Nasrallah avec Rim Turki, Orwa Neyrabeya, Hiam Abbas, Bassem Samra (Egypte France, Maroc, 2004, Coul)
Première Partie : Le Départ (Coul, 142′)
Deuxième Partie :Le Retour (Coul, 137′)
« Au commencement était la Palestine, et commençait l’histoire de Younès, dit Abou Salem, dit le père d’ Ibrahim, combattant les anglais… L’histoire du peuple palestien bousculé des camps de Galilée aux camps du Liban, cinquante ans d’histoire faite de souffrance, d’espoir et d’amour »
Par le réalisateur d’origine égyptienne Yousry Nasrallah, auteur de Mercedes 1993
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