Événements

Continent Afrique 2018 (Pau)
25ème édition. Au Cinéma Le Méliès de Pau. Un évènement soutenu par Africiné Magazine.

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Du 31 janvier au 05 février 2018 / CONTINENT AFRIQUE

Né il y a 25 ans de la volonté de nombreux partenaires et du cinéma le Méliès de porter un regard sur la filmographie africaine, « 
Continent Afrique » a pour objectif de programmer des oeuvres exigeantes et variées. Attaché à mettre en lumière les cultures et
l’histoire du Continent et, afin de répondre aux sollicitations des spectateurs, le Cinéma le Méliès propose ces oeuvres pour tenter
de briser les clichés et autres représentations trop souvent véhiculés. Qu’ils soient burkinabés, sénégalais, ivoiriens, algériens, malgaches,
français ou d’autres nationalités, le regard des réalisateurs témoignent de la vitalité et de la richesse du Continent. Comme
toujours, la programmation fera une part belle à des oeuvres inédites et singulières.
Habituellement situé au mois d’octobre, Continent Afrique se déploie cette année sur le mois de février suite à un nouveau partenariat
avec l’Institut des Afriques, une jeune association bordelaise.

PROGRAMME

OUVERTURE
Vivre riche, de Joël Akafou
Burkina Faso-Côte d’Ivoire / 52’/ documentaire
Abidjan, en Côte d’Ivoire, en pleine mutation sociale. Le pays a été secoué par de nombreuses crises politiques et économiques. Une partie de la jeunesse en manque de repères cherche à oublier l’extrême pauvreté dans une quête vaniteuse du luxe. Or, pour vivre dans l’opulence, il faut de l’argent, beaucoup d’argent – rapidement et facilement. Ils ont entre 15 et 25 ans, ils vivent d’une économie informelle, en particulier celle du « broutage », soit des arnaques sur Internet. Ils nous introduisent dans les nuits folles d’Abidjan. Le portrait d’un groupe de jeunes présentés sans fard.
Mercredi 31 janvier, 20h15
Rencontre avec le réalisateur Joël Akafou. Film soutenu par la Région Nouvelle Aquitaine et accompagné par l’Agence Régionale Ecla.
19h / Cocktail d’ouverture au Café Méliès avec l’association Les Trois Mères

Ady Gasy, de Lova Nantenaina
Madagascar / 1h42 / documentaire
Il y a ceux qui font des chaussures à partir de pneus, ceux qui fabriquent des lampes à partir de boîtes de conserves, ceux qui transforment les os de zébus en savons et en médicaments… Rien ne se perd, tout se transforme. À Madagascar, les gens défient la crise avec inventivité sans jamais rien perdre de leur identité et de leur sens de l’humour.
jeu 01 fev 20h30 / ven 02 fev 14h

FILM / CONCERT
En attendant les hirondelles, de Karim Moussaoui
Algérie / 2016 / 1h53 / vostf / avec Mohamed Djouhri, Sonia Mekkiou, Mehdi Ramdani
Aujourd’hui, en Algérie. Passé et présent s’entrechoquent dans les vies d’un riche promoteur immobilier, d’un neurologue ambitieux rattrapé par son passé, et d’une jeune femme tiraillée entre la voie de la raison et ses sentiments. A travers des portraits d’hommes et de femmes aux prises avec la vie, le quotidien et l’histoire récente de l’Algérie, le réalisateur livre un récit poétique, sensuel et mélancolique.
Entracte restauration rapide « salé et sucré », au café Méliès avec l’association Les Trois Mères
suivi du concert
Ezza. Musique touareg
Goumour Omar Adam / Menad Moussaoui (basse) / Stéphane Gratteau (batterie)
Partant d’Agadez, Azawad, puis le monde, la musique touareg a grandi avec Tinariwen et elle vit désormais avec Ezza. Se détachant de ses illustres prédécesseurs, le power trio EZZA transforme et amène la musique touareg hors des sentiers battus, mêlant sans concession sonorités rock modernes, pulse africaine, rythmiques transes et groove implacable. De leur deuxième album « Alkher » (La paix) résulte une musique moderne et universelle mais qui ne trahit pas l’essence de la musique traditionnelle d’où elle puise ses racines.
Vendredi 02 février à 19h
tarif film + concert 15€ / 12€ (abonné/adhérent) / 8€ concert seul, en partenariat avec les ACP
Film seul dimanche 04 février à 18h

Les bienheureux, de Sofia Djama
France-Algérie / 2017 / 1h42 / avec Sami Bouajila, Nadia Kaci, Faouzi Bensaïdi
2008 à Alger. Vingt ans après le début du processus qui aboutit à la guerre civile. Pour son premier long métrage, la réalisatrice choisit la forme du film choral et dresse le portrait d’un couple de quinquagénaires et d’un groupe de jeunes. Ramassé sur une fin de journée et d’une nuit entière, LES BIENHEUREUX est un film singulier à l’élégance discrète. Ce portrait dense et passionnant est un coup de gueule et une déclaration d’amour à Alger. Studio Ciné Live
jeu 01 fev 14h / dim 04 fev 20h15

RENCONTRE
Les silences de Laas-Geel, de Claude Gaignaire
France – Somalie / 2010/1h12/documentaire
Une grande cathédrale de roches sauvages au-dessus d’une plaine semi-désertique dans la corne de l’Afrique. Sur les parois des abris rocheux, de somptueuses images de bovins, de toutes les richesses des ocres, parés de signes de fête ou de cérémonies humaines. Réalisé au nord de la Somalie, le film est un essai, un regard d’auteur sur le travail quotidien des archéologues et l’élaboration d’une pensée scientifique encore tâtonnante sur un nouveau territoire.
Samedi 03 février à 20h
Rencontre avec Comi Toulabor, chercheur, enseignant à l’Université de Bordeaux et rédacteur en chef de la collection L’Afrique politique sur le thème « Le Somaliland dans le miroir des silences de Laas-Geel » et en présence du réalisateur, Claude Gaignaire

Ouaga Girls, de Theresa Traoré Dahlberg
Burkina Faso / 2017 / 1h22 / documentaire
À Ouagadougou, un groupe de jeunes filles étudie au centre de formation pour femmes, afin de devenir mécaniciennes. Entre escarpins à paillettes et vernis à ongles, elles jonglent avec les clés à molette et discutent batteries ou ponçage de carrosserie autour de la fosse de réparation. Dans la cour, elles semblent souvent attendre en rêvassant. Ce qu’elles attendent, c’est la fin de l’école, la remise des diplômes qui sera aussi leur passage à l’âge adulte, leur entrée dans le monde.
Samedi 03 février 18h
Séance présentée par Thérèse Auclair

Ouvrir la voix, de Amandine Gay
France-Sénégal / 2017 / 2h / documentaire
La réalisatrice fait parler, face caméra, 24 femmes filmées la plupart du temps en plan très serré. Des femmes qui se définissent les unes comme « afropéennes », les autres comme « afrodescendantes », qui vivent toutes en France où la plupart sont nées, qui toutes ont fait l’expérience du racisme, d’un racisme qui a pris des formes particulières. Le résultat est un matériau foisonnant et résolument militant. Si l’on adhère au parti pris de la réalisatrice, on trouvera dans OUVRIR LA VOIX un objet d’une extrême richesse.
jeu 01 fev 18h15 / sam 03 fev 14h / lun 05 fev 18h15
Séances présentées par Thérèse Auclair

Quartiers lointains
Programme de courts métrages
Qu’est ce que la Justice ? Celle, professionnelle, qui isole les salariés de leur patron ? Celle, sociale, qui exclue les plus pauvres ? Celle, d’Etat, qui condamne parfois impartialement ses citoyens ? Celle, génétique, qui met de côté des personnes considérées comme différentes ? Ou celle, idéologique, qui conduit des groupes à vivre séparés d’autres communautés ?
The Aftermath of the Inauguration of the Public Toilet at Kilometer 375, de Omar El Zohairy / Egypte / 18′
Un éternuement inopportun, lors de la pose officielle de la première pierre de nouvelles toilettes publiques, dégénère en cauchemar. Adaptation de la nouvelle « La Mort d’un fonctionnaire d’Anton Tchekhov ».
Madama Esther, de Luck Razanajaona / Madagascar / 15′
Madame Esther, la cinquantaine, vient d’être licenciée. Sa promesse de ramener son petit-fils voir la mer ne tenant plus, elle accepte d’héberger des combats de coqs clandestins dans sa cour.
80, de Muhannad Lamin / Libye / 6′
80 suit un homme durant les deux jours les plus importants de sa vie : celui où il est emprisonné et celui où il s’échappe.
A Place For Myself, de Marie-Clémentine Dusabejambo / Rwanda / 20′
Elikia, une fillette albinos de cinq ans, arrive dans une école primaire. En raison de la couleur de sa peau, ses camarades lui font comprendre que sa « différence » est plus un problème qu’un simple trait physique.
Kanye Kanye, de Miklas Manneke / Afrique du Sud / 26′
Une ville est séparée en deux camps opposés : les verts et les rouges. Thomas, tombe amoureux de Thandi qui est du camp adverse.
Dimanche 04 février à 16h15

CLÔTURE
Une saison en France, de Mahamat-Saleh Haroun
France-Centrafrique / 2017 / 1h30 / avec Eriq Ebouaney, Sandrine Bonnaire, Aalayna Lys, Bibi Tanga
Abbas, professeur de français, a fui la guerre en Centrafrique pour bâtir une nouvelle vie en France. En attendant d’obtenir le statut de réfugié, le quotidien d’Abbas s’organise : ses enfants sont scolarisés et il travaille sur un marché où il a rencontré Carole, sensible au courage de cet homme encore hanté par les fantômes du passé. Mais si le droit d’asile lui était refusé, qu’adviendrait-il d’Abbas et de sa famille déracinée ? Et de Carole, privée du foyer qu’elle a cru reconstruire ?
Lundi 05 février à 20h30
Séance présentée par Agnès Noden, costumière du film

Exposition vente
Artisans du Gabon
Le collectif des Artisans de L’Ogouée Maritime (CAOM) présente leurs créations au travers d’une exposition vente. Linge de maison moderne et traditionnel, objets de décoration, vannerie, articles et accessoires mode tradi-moderne, raphia et pagnes, bracelets perles et tissus, vêtements enfants et adultes.
du 1er au 05 février les après-midis et soirs, au Café Méliès (1er étage)

MÉLIÈS DES ENFANTS
Kirikou et la Sorcière, de Michel Ocelot
France / 1998 – 2018 / 1h10 / dès 3 ans
Kirikou n’est pas grand… mais il a 20 ans. Lors de sa venue au cinéma le Méliès en mai dernier, Michel Ocelot, créateur de Kirikou, rappelait que c’est le réseau des salles Art et Essai qui a permis à Kirikou et la Sorcière d’exister. En 1998, les enfants s’identifiaient (enfin) à un enfant noir, petit, nu… Le succès du film relança le film d’animation français et européen et le cinéma jeune public put s’affranchir des grosses productions américaines et japonaises et se diversifier. 20 ans après, dans le cadre de Continent Afrique, le Méliès vous propose de redécouvrir ce film magique sur grand écran.
Le minuscule Kirikou nait dans un village d’Afrique sur lequel une sorcière, Karaba, a jeté un terrible sort. Mais Kirikou, sitôt sorti du ventre de sa mère, veut délivrer le village de son emprise
maléfique et découvrir le secret de sa méchanceté.
Dimanche 04 février à 11h
suivi d’un apéritif aux saveurs africaines offert aux spectateurs de cette séance.
Au café Méliès à partir de 12h30 l’association Les Trois Mères propose une restauration sur place ou à emporter

Directrice du festival : Vicentia Aholoukpé

Un GRAND MERCI à nos partenaires et invités :
L ‘Association pour la Coopération Transméditerranéenne / Les Amis de la Chanson Populaire / L’Association Bêafrika / L’Institut
des Afriques / Africine.org / Thérèse Auclair / Clarisse Rose / Emma Devilliers / Fatou Sylla / L’association Les Trois Mères / Joël
Akafou / L’agence ECLA / Comi Toulabor / Claude Gaignaire / Goumour Omar / Adam Menad Moussaoui / Stéphane Gratteau /
Sara Torres / L’association DJU DJU / Thierno Ibrahima Dia
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