Événements

Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient (PCMMO) 2023

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Depuis 2006, le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient s’attache à prendre le pouls des pays du Maghreb et du Moyen-Orient à travers leur cinéma, en proposant de découvrir sur grand écran la vitalité des cinématographies du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, d’Egypte, de Palestine, l’Israël, du Liban, de Syrie, d’Irak, d’Iran… et des diasporas dans le monde, lors de projections accompagnées de rencontres avec les équipes des films et des personnalités du cinéma.

Les cinéastes Adila Bendimerad et Damien Ounouri, fidèles du festival, ouvriront cette édition anniversaire avec leur premier long métrage de fiction présenté en avant-première, La dernière Reine.

Le duo sera également présent le samedi 11 mars pour un ciné-café en entrée libre, où il présentera Kindil el Bahr leur précédent moyen métrage sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2016.

FENÊTRE SUR LE LIBAN


Comme le pays qui l’héberge, le cinéma libanais est sans cesse à reconstruire. L’histoire mouvementée du Liban – guerres et conflits régionaux – influence la création. Avec quatre projections en avant-première, en présence des cinéastes et d’invités – une séance à l’IMA (mardi 14 mars) et trois séances au cinéma L’Écran, Saint-Denis (dimanche 19 mars), le PCMMO témoigne, à travers cette « fenêtre sur le Liban » de la vitalité de la création du pays du cèdre.

Tales of the Purple House de Abbas Fahdel (documentaire présenté à L’IMA) : Depuis leur « maison mauve » au Sud Liban, le cinéaste franco-irakien Abbas Fahdel et son épouse libanaise, la peintre Nour Ballouk, partent explorer un Liban qui semble au bord de l’abîme. Guidés par leur regard, les deux époux essaient de saisir, chacun par les moyens de son art, les beautés et les infortunes de ce pays généreux qui peine à nourrir ses enfants.

Toxic Hope de Salim Saab : Dans son nouveau documentaire, Salim Saab interroge des libanais(e)s pour connaitre leur définition de l’espoir. Des militantes, femmes artistes et même son propre père ont répondu à ses questions. Qu’est-ce qui symbolise l’espoir ? Les libanais y croient-ils encore ? L’espoir qui a émergé lors de la révolte d’octobre 2019 va-t-il réapparaître ?

La Nuit du verre d’eau de Carlos Chahine : En 1958, alors que la révolution débute à Beyrouth, trois sœurs dans une maison d’un village libanais semblent paisiblement suivre leur chemin tout tracé mais la révolte gronde en elles contre le système patriarcal.

Dirty, Difficult, Dangerous de Wissam Charaf : Ahmed, réfugié Syrien, espérait trouver l’amour en Mehdia, une femme de ménage éthiopienne. Mais à Beyrouth, cela semble impossible… Ce couple de réfugiés sentimentaux réussira-t-il à trouver sa voie vers la liberté alors qu’Ahmed, survivant de la guerre en Syrie, semble rongé par un mal mystérieux qui transforme son corps peu à peu en métal ?
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