Festival d’Avignon 2005
Entre autres deux spectacles de Jean Michel Bruyère en lien avec les cultures africaines
Festival
du 08 au 30 Juillet 2005
Horaires : 00:00
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Histoire/société
Avignon –
Français
Jean Michel Bruyère / Lfk
Paris / Marseille / Dakar
L’Insulte faite au paysage
Création au Festival d’Avignon
Église des Célestins
Si Poteris Narrare, Licet
Porte flamande
L’Insulte faite au paysage
Théâtre-musique-vidéo-arts plastiques
Création au Festival d’Avignon
de Jean Michel Bruyère
France
Défendant l’idée d’une fainéantise sybaritique générale en tant qu’elle serait une alternative à l’usure du monde par le travail salarié capitaliste globalisé, les artistes de LFK informellement rassemblés autour de Jean Michel Bruyère n’ont jamais eu le courage de s’inscrire sérieusement dans aucun des divers milieux artistiques, qu’ils croisent donc, la plupart du temps, sans les pénétrer. Jean Michel Bruyère, quant à lui, vit depuis 1992 réfugié au Sénégal où l’a accueilli le poète- philosophe Issa Ramangelissa Samb. Là, il s’est « par hasard, dit-il, trouvé contraint, en 1997, de fonder la maison- clinique-école d’art des enfants errants, Man-Keneen-Ki. […] LFK, qui a favorisé cette fondation, met à la disposition permanente de Man-Keneen-Ki ses moyens et ses expériences. Une première génération d’artistes (peintres, vidéastes, photographes, acteurs…) s’apprête à quitter la maison dakaroise de Man-Keneen-Ki. Leur niveau, remarquable, permettra désormais qu’ils organisent pour eux-mêmes et s’ils le souhaitent des vies plutôt paisibles et faciles, ce qui a pour effet, à Man-Keneen-Ki comme à LFK, de faire rire tout le monde. » Au Festival d’Avignon, Jean Michel Bruyère a déjà présenté Enfants de nuit en 2002 et Jëkk (sui in res), atelier ouvert, en 2004.
LFK présente deux pièces réalisées au Sénégal avec la participation des étudiants de Man-Keneen-Ki : Si Poteris Narrare, Licet, inaugurée au Festival VIA (Le Manège à Maubeuge, 2002), et l’Insulte faite au paysage, créée à Avignon et spécialement conçue pour l’Église des Célestins. Comme Poèmes à l’infect (Grande Halle de la Villette, 1997) et Enfants de Nuit (Festival d’Avignon 2002), la pièce intitulée l’Insulte faite au paysage n’aura d’autre sujet ni d’autre forme qu’elle-même. Car il en va ainsi de la plupart des travaux de LFK : c’est la nature ou la condition réelle – ou plutôt quelque chose de la nature ou de la condition réelle – de qui et de quoi les composent qui est directement mis en question. De sorte qu’à l’Insulte faite au paysage, l’errance de ses jeunes acteurs errants déterminera à la fois la nature et la condition de la pièce. Quatre heures chaque jour, il sera offert au public de se perdre une ou plusieurs fois dans les continuums simultanés de « Fioretti (florilèges) de l’extermination et de l’errance » qui constitueront l’essentiel de l’Insulte faite au paysage.
Si Poteris Narrare, Licet Vidéo-arts plastiques
de Jean Michel Bruyère
France
Défendant l’idée d’une fainéantise sybaritique générale en tant qu’elle serait une alternative à l’usure du monde par le travail salarié capitaliste globalisé, les artistes de LFK informellement rassemblés autour de Jean Michel Bruyère n’ont jamais eu le courage de s’inscrire sérieusement dans aucun des divers milieux artistiques, qu’ils croisent donc, la plupart du temps, sans les pénétrer. Jean Michel Bruyère, quant à lui, vit depuis 1992 réfugié au Sénégal où l’a accueilli le poète- philosophe Issa Ramangelissa Samb. Là, il s’est « par hasard, dit-il, trouvé contraint, en 1997, de fonder la maison- clinique-école d’art des enfants errants, Man-Keneen-Ki. […] LFK, qui a favorisé cette fondation, met à la disposition permanente de Man-Keneen-Ki ses moyens et ses expériences. Une première génération d’artistes (peintres, vidéastes, photographes, acteurs…) s’apprête à quitter la maison dakaroise de Man-Keneen-Ki. Leur niveau, remarquable, permettra désormais qu’ils organisent pour eux-mêmes et s’ils le souhaitent des vies plutôt paisibles et faciles, ce qui a pour effet, à Man-Keneen-Ki comme à LFK, de faire rire tout le monde. » Au Festival d’Avignon, Jean Michel Bruyère a déjà présenté Enfants de nuit en 2002 et Jëkk (sui in res), atelier ouvert, en 2004.
Si Poteris Narrare, Licet est le titre du premier film conçu pour le iCINEMA de Jeffrey Shaw. Il fut réalisé en 2002 par Jean Michel Bruyère et le groupe LFK. « Si tu peux le dire, j’y consens », c’est aussi ce que Diane, selon Ovide, dit à Actéon qui, ayant découvert l’intimité de son bain, voit et regarde sa nudité. « Va et raconte que tu m’as vue nue et sans voile, si tu peux le dire, j’y consens » dit-elle au chasseur qu’elle vient de métamorphoser en un cerf et tandis qu’elle le livre, muet et craintif, à la hargne de ses propres chiens. Sous les 360 degrés d’un dôme gonflable de 12m de diamètre, Si Poteris Narrare, Licet compose un ensemble de 124 films de 6 minutes, pour partie tournés en extérieur au Sénégal, pour partie en studio au zkm de Karlsruhe, et se révélant au visiteur grâce aux déplacements que l’évolution de son regard impose à une « fenêtre cinétique » de projection. Machine expérimentale d’un futur cinéma immersif et interactif, exploitant un état maximum des technologies actuelles de l’image et du son, le iCINEMA est ici au service d’un film auquel règles et concepts manifestes établis par Jean Michel Bruyère et LFK ont imposé une facture manifestement poussiéreuse dans l’intention apparente « d’iRÉALISER un passé esthétique n’ayant pas eu lieu, dans un temps qui ne s’est pas déployé ».
Paris / Marseille / Dakar
L’Insulte faite au paysage
Création au Festival d’Avignon
Église des Célestins
Si Poteris Narrare, Licet
Porte flamande
L’Insulte faite au paysage
Théâtre-musique-vidéo-arts plastiques
Création au Festival d’Avignon
de Jean Michel Bruyère
France
Défendant l’idée d’une fainéantise sybaritique générale en tant qu’elle serait une alternative à l’usure du monde par le travail salarié capitaliste globalisé, les artistes de LFK informellement rassemblés autour de Jean Michel Bruyère n’ont jamais eu le courage de s’inscrire sérieusement dans aucun des divers milieux artistiques, qu’ils croisent donc, la plupart du temps, sans les pénétrer. Jean Michel Bruyère, quant à lui, vit depuis 1992 réfugié au Sénégal où l’a accueilli le poète- philosophe Issa Ramangelissa Samb. Là, il s’est « par hasard, dit-il, trouvé contraint, en 1997, de fonder la maison- clinique-école d’art des enfants errants, Man-Keneen-Ki. […] LFK, qui a favorisé cette fondation, met à la disposition permanente de Man-Keneen-Ki ses moyens et ses expériences. Une première génération d’artistes (peintres, vidéastes, photographes, acteurs…) s’apprête à quitter la maison dakaroise de Man-Keneen-Ki. Leur niveau, remarquable, permettra désormais qu’ils organisent pour eux-mêmes et s’ils le souhaitent des vies plutôt paisibles et faciles, ce qui a pour effet, à Man-Keneen-Ki comme à LFK, de faire rire tout le monde. » Au Festival d’Avignon, Jean Michel Bruyère a déjà présenté Enfants de nuit en 2002 et Jëkk (sui in res), atelier ouvert, en 2004.
LFK présente deux pièces réalisées au Sénégal avec la participation des étudiants de Man-Keneen-Ki : Si Poteris Narrare, Licet, inaugurée au Festival VIA (Le Manège à Maubeuge, 2002), et l’Insulte faite au paysage, créée à Avignon et spécialement conçue pour l’Église des Célestins. Comme Poèmes à l’infect (Grande Halle de la Villette, 1997) et Enfants de Nuit (Festival d’Avignon 2002), la pièce intitulée l’Insulte faite au paysage n’aura d’autre sujet ni d’autre forme qu’elle-même. Car il en va ainsi de la plupart des travaux de LFK : c’est la nature ou la condition réelle – ou plutôt quelque chose de la nature ou de la condition réelle – de qui et de quoi les composent qui est directement mis en question. De sorte qu’à l’Insulte faite au paysage, l’errance de ses jeunes acteurs errants déterminera à la fois la nature et la condition de la pièce. Quatre heures chaque jour, il sera offert au public de se perdre une ou plusieurs fois dans les continuums simultanés de « Fioretti (florilèges) de l’extermination et de l’errance » qui constitueront l’essentiel de l’Insulte faite au paysage.
Si Poteris Narrare, Licet Vidéo-arts plastiques
de Jean Michel Bruyère
France
Défendant l’idée d’une fainéantise sybaritique générale en tant qu’elle serait une alternative à l’usure du monde par le travail salarié capitaliste globalisé, les artistes de LFK informellement rassemblés autour de Jean Michel Bruyère n’ont jamais eu le courage de s’inscrire sérieusement dans aucun des divers milieux artistiques, qu’ils croisent donc, la plupart du temps, sans les pénétrer. Jean Michel Bruyère, quant à lui, vit depuis 1992 réfugié au Sénégal où l’a accueilli le poète- philosophe Issa Ramangelissa Samb. Là, il s’est « par hasard, dit-il, trouvé contraint, en 1997, de fonder la maison- clinique-école d’art des enfants errants, Man-Keneen-Ki. […] LFK, qui a favorisé cette fondation, met à la disposition permanente de Man-Keneen-Ki ses moyens et ses expériences. Une première génération d’artistes (peintres, vidéastes, photographes, acteurs…) s’apprête à quitter la maison dakaroise de Man-Keneen-Ki. Leur niveau, remarquable, permettra désormais qu’ils organisent pour eux-mêmes et s’ils le souhaitent des vies plutôt paisibles et faciles, ce qui a pour effet, à Man-Keneen-Ki comme à LFK, de faire rire tout le monde. » Au Festival d’Avignon, Jean Michel Bruyère a déjà présenté Enfants de nuit en 2002 et Jëkk (sui in res), atelier ouvert, en 2004.
Si Poteris Narrare, Licet est le titre du premier film conçu pour le iCINEMA de Jeffrey Shaw. Il fut réalisé en 2002 par Jean Michel Bruyère et le groupe LFK. « Si tu peux le dire, j’y consens », c’est aussi ce que Diane, selon Ovide, dit à Actéon qui, ayant découvert l’intimité de son bain, voit et regarde sa nudité. « Va et raconte que tu m’as vue nue et sans voile, si tu peux le dire, j’y consens » dit-elle au chasseur qu’elle vient de métamorphoser en un cerf et tandis qu’elle le livre, muet et craintif, à la hargne de ses propres chiens. Sous les 360 degrés d’un dôme gonflable de 12m de diamètre, Si Poteris Narrare, Licet compose un ensemble de 124 films de 6 minutes, pour partie tournés en extérieur au Sénégal, pour partie en studio au zkm de Karlsruhe, et se révélant au visiteur grâce aux déplacements que l’évolution de son regard impose à une « fenêtre cinétique » de projection. Machine expérimentale d’un futur cinéma immersif et interactif, exploitant un état maximum des technologies actuelles de l’image et du son, le iCINEMA est ici au service d’un film auquel règles et concepts manifestes établis par Jean Michel Bruyère et LFK ont imposé une facture manifestement poussiéreuse dans l’intention apparente « d’iRÉALISER un passé esthétique n’ayant pas eu lieu, dans un temps qui ne s’est pas déployé ».
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