Festival « Filmar en América latina » de Genève
7e édition : La touche africaine

Français
Pour la septième fois, du 8 au 29 novembre, le Festival « Filmar en América latina », organisé par l’association Cinéma des 3 mondes de l’IUED, laquelle célèbre cette année ses 20 ans, invite le public suisse et transfrontalier à tremper l’œil dans un lac d’images, sortant des sentiers battus, venus du continent latino-américain. Cette cuvée, reflet des problèmes de l’Amérique latine et proche des citoyens, offre le rêve et invite à l’analyse.
Cette cuvée qui a lieu dans plusieurs villes suisses dont Genève, Lausanne et Berne, sera ouverte, en présence du directeur de l’école internationale de Genève et de l’ambassadeur du Mexique à Suisse, par le réalisateur et acteur américain Tommy Lee Jones avec les « Trois enterrements » ayant raflé plusieurs prix à Cannes, et sera clôturée par le Cubain Benito Zambrano avec « Habana blues ». Entre les deux, plus de 100 films seront projetés sous forme de plusieurs points forts, entre autres : Luchas en en Amérique latine, Dépendances alcool – drogues, Migrations et naturellement Musiques en Amérique latine.
Cette 7e édition porte la marque de l’Afrique. La présence la plus marquée sera évidemment assurée par le Brésilien Fernando Meirelles avec The Constant Gardener (La Constance du jardinier). Après l’impressionnant City of God et ses nombreuses nominations aux Oscars, Fernando Meirelles adapte pour le grand écran le roman de John Le Carré, un spécialiste des thrillers d’espionnage. Le film raconte l’histoire d’un diplomate anglais, résidant au Kenya, qui retrouve sa femme assassinée après que celle-ci eut découvert qu’une compagnie pharmaceutique multinationale teste son dernier cocktail anti-sida sur la population kényane avec la bénédiction du corps diplomatique britannique. Il tentera de tirer l’affaire au clair… .
Un film suspens qui tient en haleine, jusqu’à la fin, le spectateur. Certes, le film est une fiction, mais qui s’inspire beaucoup de faits réels qui donnent froid au dos. Dans ce sens, le film est aussi dénonciateur du pillage de l’Afrique par les grandes multinationales.
Plus gaie cette fois, la présence de l’Afrique se retrouve surtout dans la programmation des films sur la musique. Une liste de film comme « Brasileirinho » de Mika Kaurismaki, « El Milagro de Candeal » de Fernando Trueba, « Maria Bethania » de Georges Gachot etc. met en évidence l’apport africain, riche et diversifié, au contient latino-américain.
Tahar HOUCHI
Informations :
http://www.filmaramlat.ch
Téléphone : (0)22 906 59 54 (27)
Cette cuvée qui a lieu dans plusieurs villes suisses dont Genève, Lausanne et Berne, sera ouverte, en présence du directeur de l’école internationale de Genève et de l’ambassadeur du Mexique à Suisse, par le réalisateur et acteur américain Tommy Lee Jones avec les « Trois enterrements » ayant raflé plusieurs prix à Cannes, et sera clôturée par le Cubain Benito Zambrano avec « Habana blues ». Entre les deux, plus de 100 films seront projetés sous forme de plusieurs points forts, entre autres : Luchas en en Amérique latine, Dépendances alcool – drogues, Migrations et naturellement Musiques en Amérique latine.
Cette 7e édition porte la marque de l’Afrique. La présence la plus marquée sera évidemment assurée par le Brésilien Fernando Meirelles avec The Constant Gardener (La Constance du jardinier). Après l’impressionnant City of God et ses nombreuses nominations aux Oscars, Fernando Meirelles adapte pour le grand écran le roman de John Le Carré, un spécialiste des thrillers d’espionnage. Le film raconte l’histoire d’un diplomate anglais, résidant au Kenya, qui retrouve sa femme assassinée après que celle-ci eut découvert qu’une compagnie pharmaceutique multinationale teste son dernier cocktail anti-sida sur la population kényane avec la bénédiction du corps diplomatique britannique. Il tentera de tirer l’affaire au clair… .
Un film suspens qui tient en haleine, jusqu’à la fin, le spectateur. Certes, le film est une fiction, mais qui s’inspire beaucoup de faits réels qui donnent froid au dos. Dans ce sens, le film est aussi dénonciateur du pillage de l’Afrique par les grandes multinationales.
Plus gaie cette fois, la présence de l’Afrique se retrouve surtout dans la programmation des films sur la musique. Une liste de film comme « Brasileirinho » de Mika Kaurismaki, « El Milagro de Candeal » de Fernando Trueba, « Maria Bethania » de Georges Gachot etc. met en évidence l’apport africain, riche et diversifié, au contient latino-américain.
Tahar HOUCHI
Informations :
http://www.filmaramlat.ch
Téléphone : (0)22 906 59 54 (27)
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