Quand la révolution, aux Amériques, était nègre. Caraïbes noirs, negros franceses et autres « oubliés » de l’Histoire
Rencontre–débat autour du livre de Nicolas Rey (éditions Karthal)

Débat
Le 04 Février 2006
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Histoire/société
Espace Culturel Be Zouk – 36 bis rue de Montreuil, 75011 Paris –
Français
de 17 à 19h00
1802. Napoléon engage le rétablissement de l’esclavage aux Antilles et dans toutes les colonies françaises. Ses armées sont laminées à Saint-Domingue (l’indépendance d’Haïti est proclamée en 1804) tandis qu’elles l’emportent sur les résistants républicains de Guadeloupe.
1802. Cette année-là les » negros franceses » et les » Caraïbes noirs » respectivement chassés de Saint-Domingue et de Saint-Vincent, îles des Antilles sous influence française, fondent Livingston au Guatemala, en plein territoire espagnol d’Amérique centrale.
Lien de cause à effet ?
Pure coïncidence ? Hasard ou caprice de l’Histoire ?
Entre tradition orale et documents d’archives (France, Guadeloupe, Martinique, Amérique centrale, Cuba, Venezuela), recueillis durant plusieurs années, l’auteur de cet ouvrage fait alors une découverte qui fera date. Derrière » l’arbre » que représente la fondation de Livingston au Guatemala par des Noirs issus des Antilles, il y a deux cents ans, se cache une » forêt » : celle de l’histoire de lutte de descendants d’africains mais aussi d’Amérindiens, qui furent à l’échelle d’une vie, de toutes les révolutions -indépendance, américaine, révolutions française et haïtienne, luttes de libération latino-américaines emmenées notamment par Bolivar -pour arracher puis conserver leur liberté, en pleine période de l’esclavage.
Suivre à la trace ces hommes hors du commun offre aussi l’occasion de voir sous un autre jour les alliances et les conflits entre les maîtres -Espagnols, Anglais, Français -qui se disputaient le service des Noirs rebelles utilisés comme troupes auxiliaires, pour l’emporter dans le nouveau Monde. Mais qui s’est donc le plus servi de l’autre pour arriver à ses fins ?
Révolution dans les révolutions.
Quand la révolution, aux Amériques, était nègre…
Prix : 26,00 €
Biographie
Nicolas Rey est docteur en sociologie du développement (La Sorbonne, IEDES), il a enseigné en université, notamment à Paris et à Genève. Après plusieurs années d’investigation en Guadeloupe, son pays maternel et en Martinique, il a souhaité étendre ses recherches, des îles au contient américain. Cet ouvrage en anthropologie historique est le premier volume de sa thèse, intitulée Les ancêtres noirs » révolutionnaires » dans la ville caribéenne d’aujourd’hui : l’exemple de Livingston, Guatemala.
1802. Napoléon engage le rétablissement de l’esclavage aux Antilles et dans toutes les colonies françaises. Ses armées sont laminées à Saint-Domingue (l’indépendance d’Haïti est proclamée en 1804) tandis qu’elles l’emportent sur les résistants républicains de Guadeloupe.
1802. Cette année-là les » negros franceses » et les » Caraïbes noirs » respectivement chassés de Saint-Domingue et de Saint-Vincent, îles des Antilles sous influence française, fondent Livingston au Guatemala, en plein territoire espagnol d’Amérique centrale.
Lien de cause à effet ?
Pure coïncidence ? Hasard ou caprice de l’Histoire ?
Entre tradition orale et documents d’archives (France, Guadeloupe, Martinique, Amérique centrale, Cuba, Venezuela), recueillis durant plusieurs années, l’auteur de cet ouvrage fait alors une découverte qui fera date. Derrière » l’arbre » que représente la fondation de Livingston au Guatemala par des Noirs issus des Antilles, il y a deux cents ans, se cache une » forêt » : celle de l’histoire de lutte de descendants d’africains mais aussi d’Amérindiens, qui furent à l’échelle d’une vie, de toutes les révolutions -indépendance, américaine, révolutions française et haïtienne, luttes de libération latino-américaines emmenées notamment par Bolivar -pour arracher puis conserver leur liberté, en pleine période de l’esclavage.
Suivre à la trace ces hommes hors du commun offre aussi l’occasion de voir sous un autre jour les alliances et les conflits entre les maîtres -Espagnols, Anglais, Français -qui se disputaient le service des Noirs rebelles utilisés comme troupes auxiliaires, pour l’emporter dans le nouveau Monde. Mais qui s’est donc le plus servi de l’autre pour arriver à ses fins ?
Révolution dans les révolutions.
Quand la révolution, aux Amériques, était nègre…
Prix : 26,00 €
Biographie
Nicolas Rey est docteur en sociologie du développement (La Sorbonne, IEDES), il a enseigné en université, notamment à Paris et à Genève. Après plusieurs années d’investigation en Guadeloupe, son pays maternel et en Martinique, il a souhaité étendre ses recherches, des îles au contient américain. Cet ouvrage en anthropologie historique est le premier volume de sa thèse, intitulée Les ancêtres noirs » révolutionnaires » dans la ville caribéenne d’aujourd’hui : l’exemple de Livingston, Guatemala.
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