Événements

Toupie or not toupie
Des îles marquises au Québec, en passant par le Cambodge et l’Afrique, toupie or not toupie nous convie à un véritable tour du monde des pratiques artistiques.

Français

20h30

Toupie or not toupie rassemblera des artistes originaires des 4 coins
du monde francophone et non francophone&
– du Québec, Lydia Etok, Sarah Beaulne, Christian Lareau, Isabelle
Gros, Louis Michaud et Patrick Gros Louis
– du Mali, Mamadou Diabate et Kettly Noël
– du Burkina Faso, Auguste Ouedraogo
– du Cameroun, Jean Michel Moukam
– du Rwanda, Viateur Benimana, Hassan Nsengimana, Abdllah Nsengiumva
et Juma Sembuga
– du Cambodge, Fred Frumberg
(sous réserve)
– de France, Régis Truchy, Mansour Abdesadock, Xavier Plutus, Karim
Barouche, Blaise Ndzié (France/Congo), Valéria Bonnier (France/Brésil) et
Julie Dossavi (sous réserve)
– du Maroc
– des Iles Marquises
– du Sénégal
& et d’Afrique du Sud avec, sous réserve, Vusi M’Doyi, Michael Moloi
et Steven Faleni

En septembre 2006, ces danseurs et musiciens issus des mondes
francophones seront réunis pour un laboratoire international des
pratiques.
Ce « laboratoire-résidence » favorisera l’émulation et la liberté
créatives, en permettant aux artistes invités de confronter leurs
pratiques gestuelles au cours d’ateliers collectifs. Ces ateliers
donneront naissance à un spectacle en plein air qui clôturera la
résidence.
Toupie or not toupie traduira, en gestes et musiques, les thématiques
qui traversent le monde francophone, dont l’Atlantique Noire et la
circulation Afrique – Amériques qui a enfanté les danses urbaines
d’aujourd’hui.
Le Québec sera largement représenté, avec notamment ses communautés
inuites et amérindiennes. L’Outre-Mer (îles Marquises), l’Asie et
quelques artistes non francophones, symboles d’ouverture, seront
également la fête.

Avec comme point de départ le frottement des danses populaires ou
savantes, le spectacle qui sera créé à l’issue de ce laboratoire
n’obéira ni aux impératifs d’un support narratif initial, ni à ceux
d’une dramaturgie préétablie. Création collective jusque dans ses
choix musicaux, ce spectacle illustrera des filiations et des
rapprochements sidérants et inédits. Passant sans heurts du profane au
sacré, langage vernaculaire et danses savantes s’y côtoieront et s’y
rencontreront.

Pour le Centre national de création et de diffusion culturelles de
Châteauvallon, ce dialogue Sud Nord instauré aussi bien avec les
artistes que les publics traduit les valeurs portées par la
Francophonie – fraternité dans la diversité, générosité, égalité dans
le traitement – et marque la direction d’un développement culturel
durable.
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