The Dialogue Series: i. Franco
de Faustin Linyekula, organisé par l’Atelier du plateau, Jazz à la Villette et les Studios Kabako
Représentation
du 04 au 06 Septembre 2006
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Théâtre
Atelier du Plateau (L’) – 5, rue du Plateau, (au fond de l’impasse), 75019 Paris –
Français
les lundi 4, mardi 5 et mercredi 6 septembre 2006 à 20h
12 rounds.
Vieux débat, un « bill » du temps où les cow-boys faisaient rêver les mauvais garçons de Kinshasa, un yankey, un vrai, de ceux dont les gris-gris secrets vous anéantissaient d’un seul et magistral coup de boule, d’une botte improbable et surnaturelle, sorciers urbains de ces temps d’indépendance tchatcha et de rumba. Temps du « Tout Puissant OK Jazz » : on y entrait OK, on en sortait KO. Franco avait la voix profonde, la guitare alerte et le col fâché. Les filles traînaient au bar ; les bons soirs, elles revenaient avec 700
francs. Avec la bière à 10 francs, la nuit promettait d’être longue.
Zoulou Titi, enfant de Bandal, frère du grand Zamba Zamba, venu « chercher sa
vie » auprès du roi de la forêt, Werrason… L’Indépendance est loin, reste le
ndombolo. La boxe et le karaté ont remplacé les gris-gris et Titi a des
arguments, c’est sûr. Le Bataillon Zoulou casse les gueules et protège la star,
le droit du sol et les mamans du quartier à qui ont aurait manqué de respect. en
meute, toujours. Et si tu en tues un, attends-toi à en voir surgir un autre.
Dialogue. 12 rounds. La vie continue à Kinshasa, y aura toujours de la musique
qui sature, des bières à boires et à casser, des filles et des garçons pour
danser.
Direction artistique (danse, vidéo, son) : Faustin Linyekula
Assistant : Djodjo Kazadi
Musicien : José Père Elanga.
En images et en sons : Grand Coach Many, Vieux Débat, Zoulou Titi.
Avec : Manuel Coursin, Jean-Paul Delore, Djizz, Koffi Kwahulé…
12 rounds.
Vieux débat, un « bill » du temps où les cow-boys faisaient rêver les mauvais garçons de Kinshasa, un yankey, un vrai, de ceux dont les gris-gris secrets vous anéantissaient d’un seul et magistral coup de boule, d’une botte improbable et surnaturelle, sorciers urbains de ces temps d’indépendance tchatcha et de rumba. Temps du « Tout Puissant OK Jazz » : on y entrait OK, on en sortait KO. Franco avait la voix profonde, la guitare alerte et le col fâché. Les filles traînaient au bar ; les bons soirs, elles revenaient avec 700
francs. Avec la bière à 10 francs, la nuit promettait d’être longue.
Zoulou Titi, enfant de Bandal, frère du grand Zamba Zamba, venu « chercher sa
vie » auprès du roi de la forêt, Werrason… L’Indépendance est loin, reste le
ndombolo. La boxe et le karaté ont remplacé les gris-gris et Titi a des
arguments, c’est sûr. Le Bataillon Zoulou casse les gueules et protège la star,
le droit du sol et les mamans du quartier à qui ont aurait manqué de respect. en
meute, toujours. Et si tu en tues un, attends-toi à en voir surgir un autre.
Dialogue. 12 rounds. La vie continue à Kinshasa, y aura toujours de la musique
qui sature, des bières à boires et à casser, des filles et des garçons pour
danser.
Direction artistique (danse, vidéo, son) : Faustin Linyekula
Assistant : Djodjo Kazadi
Musicien : José Père Elanga.
En images et en sons : Grand Coach Many, Vieux Débat, Zoulou Titi.
Avec : Manuel Coursin, Jean-Paul Delore, Djizz, Koffi Kwahulé…
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