Une Odeur de Brise – Shemm en Nassim
Par la Cie Al Fajr – Une expression contemporaine de la danse d’Egypte.

Représentation
du 24 au 25 Novembre 2006
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Danse
Institut du Monde arabe – 1 rue des Fossés-saint-Bernard
Place Mohammed V, 75005 Paris –
Français
« Une Odeur de Brise- Shemm en Nassim, c’est cette dérive dans le temps au long du large fleuve Nil quand il rythmait encore le cycle du vivant. Au souffle de cette brise qui transportait alors les effluves embaumées d’une nature renaissante, j’ai laissé remonter en moi les images de temps les plus anciens.
Comme autant de traces d’une mémoire et d’émotions enfouies, ces images sont venues alimenter l’élan d’une écriture chorégraphique nouvelle portée par les sonorités profondes et ancestrales ainsi que les accents libres et contrastés du paysage musical »Nil Sangit » du compositeur Georges Kazazian. » M. Al Fajr En Egypte, Shemm en nassim (littéralement : sentir la brise) évoque cette douce brise de printemps chargée de l’odeur des fleurs. Pour l’anecdote, cette fête d’origine pharaonique rassemble aujourd’hui encore, toutes les communautés sans distinction aucune pour célébrer l’arrivée du printemps et pique-niquer en plein air dans les jardins, au bord du Nil avec du poisson séché et des oeufs colorés comme autant de symboles des promesses d’abondance du renouveau de la nature.
La thématique du programme dont la progression s’articule autour de la symbolique du printemps et du cycle du vivant n’est en fait que la métaphore du processus de création et l’histoire même de la Compagnie. En d’autres termes, comment laisser émerger une écriture du XXIème siècle, résolument contemporaine, à partir d’un héritage, d’une tradition de danse et d’images ancestrales.
Ainsi, « Une odeur de brise » donne à « sentir » les effluves d’une nature qui : – Renaît des traces du passé (résurgence) – S’élance à la vie (prémices) – Vibre et s’identifie dans ses éléments masculins et féminins (ode à la nature, élan) – Jubile (insouciance) – S’affirme (plénitude) – Fait l’expérience des ruptures et du deuil (les pleureuses) – Vainc la mort, dépasse la souffrance et assume la dualité (maturité) – Pour enfin s’épanouir (accomplissement) Novatrice dans son écriture, la danse de ce programme se fond entièrement à la musique de Georges Kazazian qui s’impose ici comme la trame de ce voyage chorégraphique. C’est comme si la singularité de ses compositions faisait jaillir le mouvement dans une totale adéquation visuelle et sonore.
Du début à la fin du programme, la percussion « live » d’Ibrahim El Minyawi, s’insère tout naturellement au tissu chorégraphique donnant à ses moments de connivence entre danseurs et musiciens, le caractère exclusif et vibrant de l’improvisation.
Tout en s’inspirant des formes traditionnelles, avec des matières naturelles et organiques, les jeunes stylistes Habib Alaoui et Chantal Fortin ont crée des costumes originaux qui soutiennent au plus près les qualités plastiques de cette nouvelle expression dont les fondements esthétiques s’articulent autour d’une conceptualisation de la tradition du mouvement dansé en Egypte.
Comme autant de traces d’une mémoire et d’émotions enfouies, ces images sont venues alimenter l’élan d’une écriture chorégraphique nouvelle portée par les sonorités profondes et ancestrales ainsi que les accents libres et contrastés du paysage musical »Nil Sangit » du compositeur Georges Kazazian. » M. Al Fajr En Egypte, Shemm en nassim (littéralement : sentir la brise) évoque cette douce brise de printemps chargée de l’odeur des fleurs. Pour l’anecdote, cette fête d’origine pharaonique rassemble aujourd’hui encore, toutes les communautés sans distinction aucune pour célébrer l’arrivée du printemps et pique-niquer en plein air dans les jardins, au bord du Nil avec du poisson séché et des oeufs colorés comme autant de symboles des promesses d’abondance du renouveau de la nature.
La thématique du programme dont la progression s’articule autour de la symbolique du printemps et du cycle du vivant n’est en fait que la métaphore du processus de création et l’histoire même de la Compagnie. En d’autres termes, comment laisser émerger une écriture du XXIème siècle, résolument contemporaine, à partir d’un héritage, d’une tradition de danse et d’images ancestrales.
Ainsi, « Une odeur de brise » donne à « sentir » les effluves d’une nature qui : – Renaît des traces du passé (résurgence) – S’élance à la vie (prémices) – Vibre et s’identifie dans ses éléments masculins et féminins (ode à la nature, élan) – Jubile (insouciance) – S’affirme (plénitude) – Fait l’expérience des ruptures et du deuil (les pleureuses) – Vainc la mort, dépasse la souffrance et assume la dualité (maturité) – Pour enfin s’épanouir (accomplissement) Novatrice dans son écriture, la danse de ce programme se fond entièrement à la musique de Georges Kazazian qui s’impose ici comme la trame de ce voyage chorégraphique. C’est comme si la singularité de ses compositions faisait jaillir le mouvement dans une totale adéquation visuelle et sonore.
Du début à la fin du programme, la percussion « live » d’Ibrahim El Minyawi, s’insère tout naturellement au tissu chorégraphique donnant à ses moments de connivence entre danseurs et musiciens, le caractère exclusif et vibrant de l’improvisation.
Tout en s’inspirant des formes traditionnelles, avec des matières naturelles et organiques, les jeunes stylistes Habib Alaoui et Chantal Fortin ont crée des costumes originaux qui soutiennent au plus près les qualités plastiques de cette nouvelle expression dont les fondements esthétiques s’articulent autour d’une conceptualisation de la tradition du mouvement dansé en Egypte.
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