Fiche Film
Cinéma/TV
2010
Orillas
Pays concerné : Bénin
Support : 35 mm
Genre :
Type : fiction

Français

L’île Maciel, banlieue de Buenos Aires, République Argentine. Shantas est un jeune métis d’à peine 18 ans, avec des cheveux aux reflets blonds. Sa petite maison de zinc se trouve dans le quartier de Villa Tranquila, une des plus vastes agglomérations urbaines marginalisées de l’Argentine. Avec ses amis, Victor et Joni, il gagne sa vie en volant des petits commerces. Mais Shantas n’est pas un petit voleur comme les autres: Julio, le sorcier du bidonville qui pratique le pouvoir du culte aux divinités Orishas parmi les jeunes, l’a
désigné comme un être spécial, invincible et immortel.
La tradition africaniste qui arriva sur le continent américain en même temps que les esclaves reste aujourd’hui vivante dans les pratiques religieuses et les sacrifices que des centaines fidèles continuent de réaliser. Shantas est précisément un jeune dont le passé est rattaché à l’Afrique. Sa peau métisse et sa fascination pour l’Umbanda, religion syncrétique, née du choc entre l’animisme et le christianisme, démontrent ses plus lointaines origines. Il y a dans Shantas, une force que lui-même n’arrive pas à comprendre mais qui le pousse toujours à aller de l’avant. Elle est unie à la conviction qu’il y a quelque chose en lui d’immortel. De cette manière, Shantas part à l’aventure dans un monde marqué par la violence, et les inégalités sociales. Il affronte alors tous les dangers non seulement
avec le revolver à la main mais aussi avec la forte conviction que personne ne peut le tuer.
Environs de Cotonou, République du Bénin, Afrique occidentale. Babárímisá est un enfant de la communauté yorouba. Il a à peine quinze ans et il souffre d’une étrange maladie cardiaque. Avec sa mère, Morenike, ils se rendent régulièrement à un hôpital géré par des religieux chrétiens, qui soignent gratuitement les gens de la zone. Mais les ressources de l’hôpital sont très limitées, et ils n’ont pas beaucoup de moyens pour traiter la maladie de Babárímisá. Ses possibilités de survie sont infimes et le docteur n’hésite pas à l’heure de communiquer son diagnostic à Morenike. Après tout, Babárímisá n’est qu’un enfant parmi d’autres: le continent africain a le taux de mortalité enfantine le plus élevé de la planète. Bientôt, le coeur de Babárímisá cessera de battre. La seule chance de sauver sa vie est une greffe. Le médecin décide de l’inscrire d’urgence sur une liste d’attente pour recevoir le coeur d’un donneur. Mais Morenike n’a aucune intention de rester assise sans rien faire. Dès qu’ils sortent de l’hôpital, elle se rend chez Irawo, une sorcière yorouba, pour lui demander d’intercéder en sa faveur auprès des ancêtres et des dieux Orishas. Morenike a peur d’avoir offensé autrefois une divinité et que cela soit la cause de la maladie de son fils. Aidés par Irawo, ils commenceront à réaliser toutes sortes de rituels et de sacrifices afin de rétablir le lien d’harmonie avec les dieux Orishas. Sans le savoir, ils mettent en marche un mécanisme qui va bien au-delà de leur propre imagination, et qui affectera les destins des habitants
d’un bidonville du tréfonds de l’Amérique du Sud.
Aucun est au courant de ce qui semblait être une force supérieure en les manipulant. Cependant, ses chemins confluent tragiquement à partir de différents événements à chaque côté de l’océan. Une violation. Un désir irrépressible de vengeance. Un homme prêt à tout
afin de rendre l’espoir à ceux qui ont besoin plus d’elle. Une Fondation évangéliste qui cherche à laver son image de corruption. Un voyage inimaginable.
Jadis, l’Amérique et l’Afrique constituaient un même continent. Aujourd’hui, ces deux univers sont séparés par un océan gigantesque et par beaucoup d’autres choses. Mais les rives s’appellent l’une à l’autre… Il semble même qu’elles arrivent à se toucher dans cette histoire de violence et de désespoir, dont le récit avance avec cruauté à travers des mondes obscurs, contre lesquels apparaît nettement l’éclat incandescent de l’espoir.

Long métrage réalisé par Pablo César

Réalisateur: Pablo César
Producteur: Pablo César
Scénario: Jerónimo Toubes
Producteur éxécutif: Pablo Ballester
Directeur Photo et caméra: Carlos Essmann
Direction Production au Bénin: Akambi Akala
Montage: Liliana Nadal
Directeur du Son: Rodrigo Sánchez Mariño
Assistant à la réalisation (Argentine): Fabio Zurita
Assistant à la réalisation (Bénin): Arcade Assogba
Décors (Argentine): Leonardo Gaetani.
Décors (Bénin): Grégoire Noudchou
Costumes (Argentine): Leticia Bernaus.
Costumes (Bénin): Hugette Goudjo
Photo plateau, trailer et site internet: Miguel César
Affiche: Fernando Alemán

Comédiens:
Argentine: Javier Lombardo, Leonel Arancibia, Dalma Maradona,
Nicolás Condito, Daniel Valenzuela, Esteban Díaz, Cristian Gutiérrez, Bruno Sánchez.
Benin: Carole Lokossou, Ilias Akala, Eliane Chagas (Benín).

Musique: Rituels Yoruba de la population de Saketé et de Ouidah (Bénin). Los Ñeris del Docke (Argentine).

Avec l’appui de l’Institut National de Cinémagraphie et des Arts Audiovisuels, la Direction des Affaires Culturels du Ministère des Affaires Étrangers de l’Argentine. Sécretariat de la Culture de la Municipalidad de Avellaneda (Argentina), Université du Cinéma (Argentine), l’Ambassade de la République de l’Argentine à Nigeria (correspondante au Bénin). L’Institut Cinématographique d’Avellaneda (Argentina). Le Gouvernement de la République du Bénin. La Direction de la Cinématographie du Bénin. Le Ministère de la Culture, de l’Alphabétisation, et de la Promotion des Langues
Nationales du Bénin. Le Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’extérieur. L’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel (ISMA) du Bénin.

Tourné dans l’île Maciel, provence de Buenos Aires (Argentine) et dans les villes de Saketé, Ouidah, Ganvié et Cotonou (Bénin).

Tourné en 35mm – Dolby Digital
Sonido: Stereo – Dolby 5.1

Copyright ® Pablo César Producciones – Todos los derechos reservados – 2010

English

Shores
Maciel Island, the suburbs of Buenos Aires, Argentina. Shantas is a young delinquent, of mixed-race complexion, barely of age. His small sheet metal house is located in « Villa Tranquila », one of the biggest shanty towns of Argentina. Along with his friends Víctor and Joni, he survives stealing small stuff. But Shantas is not a simple thief: Julio, the Umbanda priest of the hood who professes the power of the Orishá gods amongst the young people, has signaled him as a special being, an invincible and immortal being. The African tradition that came to the American continent along with the slaves remains alive in the religious practices and in the sacrifices that hundreds of the faithful carry out nowadays. Shantas is precisely a young man whose past is linked to Africa. His skin crossbreeds and his fascination for the Umbanda, a syncretic religion born out of the cultural shock between the animism and the Christianity, are both linked to his deepest origins. Within Shantas there flows a force that he barely manages to understand but that pushes him ahead with the full
conviction that a little part of him is immortal; that something will remain alive even at the cost of his own life. Therefore Shantas throws himself to his adventures in a world full of violence and social inequality, facing all the dangers not only with his gun but also with the strong conviction that nobody can kill him.
Outskirts of Cotonou, Republic of Benin, West Africa. Babárímisá is a 15 year-old child of a Yoruba community who suffers from a strange heart condition. Along with his mother, Morenike, they visit regularly a hospital ran by Christians that treats the people of the area for free. Nevertheless the resources of the hospital are minimal and not much can be done for Babárímisá’s health. The possibilities of surviving are meager and the doctor does not hesitate at the time of communicating it to Morenike. After all, Babárímisá is just a number: the African continent has the highest infantile mortality rate of the planet.
But Morenike does not intend to sit down and wait. When they leave the hospital they go to Irawo’s house, a Yoruba priestess to whom she resorts to raise her request to the ancestors and to the Orishá gods. Morenike is afraid to have offended some deity and that that has resulted in her son’s disease. That way and with Irawo’s help, they begin to carry out all kinds of rituals and sacrifices to re-establish his harmony link with the Orishá gods and, unknowingly, they set in motion a mechanism that goes way beyond their own imagination and reaches the most remote destinations in a South American shanty town.
None of them is aware of what appears to be a higher force manipulating them. Nevertheless, their paths come together tragically from different events on each side of the ocean. A rape. An unrestrained desire for revenge. A man willing to do anything to give
hope back to those who need it the most. An Evangelist Foundation that tries to wash its corrupted image. An unimaginable trip.
America and Africa were one day a single continent. Today, their universes are separated by a lot more than a gigantic ocean. But their shores summon each other once again and they seem to almost touch each other in this plot of violence and desperation, whose
narrative moves with crudeness across dark worlds, highlighting this way the incandescent power of hope.

Directed by Pablo César
feature film in 35mm

Director: Pablo César
Producer: Pablo César
Script: Jerónimo Toubes
Executive Producer: Pablo Ballester
Photography and Camera: Carlos Essmann
Production Design in Benin: Akambi Akala
Editing: Liliana Nadal
Sound: Rodrigo Sánchez Mariño
First asssitant direction (Argentine): Fabio Zurita
First assistant direction (Bénin): Arcade Assogba
Decoration (Argentine): Leonardo Gaetani.
Decoration (Bénin): Grégoire Noudchou
Costumes (Argentine): Leticia Bernaus.
Costumes (Bénin): Hugette Goudjo
Stills photographs (Argentine), trailer and website design: Miguel César
Poster: Fernando Alemán

Cast:
Argentine: Javier Lombardo, Leonel Arancibia, Dalma Maradona, Nicolás Condito, Daniel Valenzuela, Esteban Díaz, Cristian Gutiérrez, Bruno Sánchez.
Benin: Carole Lokossou, Ilias Akala, Eliane Chagas.

Music:
Rituels Yoruba de la population de Saketé et de Ouidah (Benin).
Los Ñeris del Docke (Argentine).

With the help of National Film Institute of Argentina, Ministry of Foreign Affairs of Argentina and Benin. Ministry of Culture of Benin. Direction of Cinematography in Benin.

The film has been shot in Maciel Islan in Buenos Aires (Argentina) and in the villages and cities of Saketé, Ouidah, Ganvié and Cotonou (Benin).
Original shooting format 35mm – Dolby Digital – Final print in 35mm
Sound: Stereo – Dolby 5.1

Copyright ® Pablo César Producciones – All rights reserved – 2010

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ES
Isla Maciel, Gran Buenos Aires, República Argentina. Shantas es un joven delincuente, de aspecto mestizo, apenas mayor de edad. Su pequeña casita de chapa se haya en Villa Tranquila, uno de los asentamientos marginales más extensos de la Argentina. Junto a sus amigos Víctor y Joni, sobrevive robando pequeños comercios. Pero Shantas no es un simple ladrón: Julio, el sacerdote Umbanda del barrio que profesa el poder de los dioses Orishás entre los jóvenes, lo ha señalado como un ser especial, un ser invencible e inmortal. La tradición africanista que llegó al continente americano junto con los esclavos permanece viva en las prácticas religiosas y en los sacrificios que cientos de fieles llevan a cabo hoy en día. Shantas es precisamente un joven cuyo pasado está vinculado al África. Su piel mestiza y su fascinación por el Umbanda, una religión sincrética producto del choque entre el animismo y el cristianismo, dan cuenta de sus más profundos orígenes. En Shantas fluye una fuerza que ni siquiera él mismo alcanza a comprender pero que lo empuja hacia delante con la plena convicción de que algo de sí es inmortal; algo permanecerá vivo, incluso a costa de su propia vida. De esa forma Shantas se lanza en sus aventuras a través de un mundo signado por la violencia y la desigualdad social, enfrentando todos los peligros no sólo con su pistola sino también con el fuerte convencimiento de que nadie puede matarlo.
Afueras de Cotonou, República de Benin, Oeste africano. Babárímisá es un niño de una comunidad Yoruba que con apenas quince años sufre de una extraña enfermedad del corazón. Junto a su madre, Morenike, visitan con regularidad un hospital asentado por cristianos que atiende gratuitamente a la gente de la zona. Sin embargo los recursos del hospital son mínimos y no hay mucho que puedan hacer por la salud de Babárímisá. Las posibilidades de sobrevivir son exiguas y el doctor no vacila a la hora de comunicárselo a Morenike. Después de todo Babárímisá es solamente otro más: el continente africano tiene el índice de mortalidad infantil más alto del planeta.
Pero Morenike no tiene intenciones de sentarse a esperar. Apenas abandonan el hospital se dirige a la casa de Irawo, una sacerdotisa Yoruba a quien recurre para elevar su petición a los ancestros y a los dioses Orishas. Morenike teme haber ofendido a alguna deidad y que eso haya resultado en que su hijo enferme. De esa manera y de la mano de Irawo, comienzan a llevar a cabo todo tipo de rituales y sacrificios para reestablecer su vínculo de armonía con los dioses Orishás y, sin saberlo, ponen en funcionamiento un mecanismo que va mucho más allá de su propia imaginación y que alcanza los destinos más recónditos en una villa miseria de Sudamérica.
Ninguno está al tanto de lo que pareciera ser una fuerza superior manipulándolos. Sin embargo, sus caminos confluyen trágicamente a partir de diferentes sucesos a cada lado del océano. Una violación. Un deseo irrefrenable de venganza. Un hombre dispuesto a todo con tal de devolverle la esperanza a quienes más la necesitan. Una Fundación evangelista que pretende lavar su imagen de corrupción. Un viaje inimaginable.
América y África fueron alguna vez un único continente. Hoy, sus universos se hayan distanciados por mucho más que un gigantesco océano. Pero sus orillas vuelven a llamarse la una a la otra y parecieran prácticamente poder tocarse en esta historia de violencia y desesperación, cuyo relato se mueve con crudeza a través de mundos oscuros, resaltando de esta manera el fulgor incandescente de la esperanza.

Dirección: Pablo César
Guión: Jerónimo Toubes
Producción ejecutiva: Pablo Ballester
Dirección de fotografía y cámara: Carlos Essmann
Diseño de producción en Benín: Akambi Akala
Montaje: Liliana Nadal
Dirección de sonido: Rodrigo Sánchez Mariño
Asistente de dirección (Argentina): Fabio Zurita
Asistente de dirección (Benín): Arcade Assogba
Arte (Argentina): Leonardo Gaetani.
Arte (Benín): Grégoire Noudchou
Vestuario (Argentina): Leticia Bernaus.
Vestuario (Benín): Hugette Goudjo
Foto fija, trailer y arte digital: Miguel César
Afiche: Fernando Alemán
Gráfica: Gabriel Real

Elenco: Javier Lombardo, Leonel Arancibia, Dalma Maradona, Nicolás
Condito, Daniel Valenzuela, Esteban Díaz, Cristian Gutiérrez, Bruno Sánchez (Argentina). Carole Lokossou, Ilias Akala, Eliane Chagas (Benín).

Música:
Ceremonias Yoruba de la población de Saketé y de Ouidah (Benin).
Los Ñeris del Docke (Argentina).

Con el apoyo del Instituto Nacional de Cine y Artes Audiovisuales, la Dirección de Asuntos Culturales y la Dirección Africa Subsahariana del Ministerio de Relaciones Exteriores, Comercio Internacional y Culto de la República Argentina. Universidad del Cine. Secretaría de Cultura de la Municipalidad de Avellaneda. Embajada Argentina en Nigeria (con correspondencia en Benín). Instituto de Arte Cinematográfico de Avellaneda. El Gobierno de la República de Benin. Dirección de la Cinematografía de Benin. Le Ministère de la Culture, de l’Alphabétisation, et de la Promotion des Langues Nationales du Bénin. Le Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’extérieur. L’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel (ISMA) de Benin.
Filmada en la isla Maciel, provincia de Buenos Aires (Argentina) y en las localidades de Saketé, Ouidah, Ganvié y Cotonou (Benin).

Rodada en 35mm – Dolby Digital
Sonido: Stereo – Dolby 5.1

Copyright ® Pablo César Producciones – Todos los derechos reservados – 2010
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