Fiche Film
Cinéma/TV
LONG Métrage | 2013
Dakar trottoirs
Pays concerné : Sénégal
Support : DVD
Durée : 90 minutes
Genre : drame
Type : fiction
Site web : http://dakartrottoirs.com/
Français
Dakar trottoirs est le récit d’un amour brûlant entre Salla et Siirou dans cet univers microcosmique des « trottoirs » de Dakar. S’y confondent les personnages surréalistes d’un théâtre paradoxal au coeur de la ville. Derrière les façades des quartiers huppés qui côtoient les taudis, le « deal » y est la règle, la grâce côtoie la misère, la sensualité est omniprésente, la violence aussi. Ici tous les rêves sont permis, mais parfois ils tournent au cauchemar.
Un film de Hubert Laba Ndao
Sénégal, 2013 – Fiction / Fiction – 90 mn – Couleur / Color – Numérique/Digital Français, Wolof / French, Wolof
2ème long métrage / 2ème long feature film
avec Eriq Ebouaney, Prudence Maïdou, Charles Corréa
NOTE D’INTENTION / DIRECTOR’S NOTE
« Dakar est une presqu’île qui s’est construite à partir de la côte, principalement le quartier du Plateau, qui concentre l’essentiel de l’activité administrative et commerciale de la ville. Ici, les anciens immeubles côtoient les anciennes bâtisses coloniales dont un grand nombre a été rénové en immeubles modernes. Dakar Plateau est un des protagonistes du film. Ville à deux visages, la journée marquée par une hyperactivité, prise d’assaut le matin par ces milliers de Dakarois qui vaquent à leurs occupations diverses, et qui le soir repartent en rangs serrés, comme effrayés par la nuit qui tombe. Alors un autre visage de la ville apparaît peu à peu et la faune nocturne se déploie. Dakar ombre et lumière. Même s’il s’agit en l’occurrence d’une fiction, j’ai abordé le projet dans un premier temps comme un documentaire et je suis entré en immersion dans cet univers, vivant au plus près de cette « faune » nocturne. À partir de là, sortant du documentaire et abordant la fiction m’est apparu l’enjeu principal du film : comment raconter une histoire d’amour dans ce contexte-là car il est évident qu’elle ne peut pas se vivre de la même manière que dans les milieux sociaux structurés. Une musique rap de Didier Awadi renforcera cette atmosphère qui donne le tournis à Siirou, mais qui en même temps le fascine. (…) »
Réalisateur /Director : Hubert Labo Ndao
Scénaristes / Scriptwriters : Abdoulaye Tall, Léandre-Alain Baker
Produit par / produced by :
Mediatik Communication (Moctar Ndiouga Bâ), (Sénégal / Senegal)
Mat Films (Richard Magnien)
Avec le soutien / with support of : Organisation internationale de la Francophonie
2011 Cannes – Pavillon Les cinémas du Mondes
* Projet de film
Un film de Hubert Laba Ndao
Sénégal, 2013 – Fiction / Fiction – 90 mn – Couleur / Color – Numérique/Digital Français, Wolof / French, Wolof
2ème long métrage / 2ème long feature film
avec Eriq Ebouaney, Prudence Maïdou, Charles Corréa
NOTE D’INTENTION / DIRECTOR’S NOTE
« Dakar est une presqu’île qui s’est construite à partir de la côte, principalement le quartier du Plateau, qui concentre l’essentiel de l’activité administrative et commerciale de la ville. Ici, les anciens immeubles côtoient les anciennes bâtisses coloniales dont un grand nombre a été rénové en immeubles modernes. Dakar Plateau est un des protagonistes du film. Ville à deux visages, la journée marquée par une hyperactivité, prise d’assaut le matin par ces milliers de Dakarois qui vaquent à leurs occupations diverses, et qui le soir repartent en rangs serrés, comme effrayés par la nuit qui tombe. Alors un autre visage de la ville apparaît peu à peu et la faune nocturne se déploie. Dakar ombre et lumière. Même s’il s’agit en l’occurrence d’une fiction, j’ai abordé le projet dans un premier temps comme un documentaire et je suis entré en immersion dans cet univers, vivant au plus près de cette « faune » nocturne. À partir de là, sortant du documentaire et abordant la fiction m’est apparu l’enjeu principal du film : comment raconter une histoire d’amour dans ce contexte-là car il est évident qu’elle ne peut pas se vivre de la même manière que dans les milieux sociaux structurés. Une musique rap de Didier Awadi renforcera cette atmosphère qui donne le tournis à Siirou, mais qui en même temps le fascine. (…) »
Réalisateur /Director : Hubert Labo Ndao
Scénaristes / Scriptwriters : Abdoulaye Tall, Léandre-Alain Baker
Produit par / produced by :
Mediatik Communication (Moctar Ndiouga Bâ), (Sénégal / Senegal)
Mat Films (Richard Magnien)
Avec le soutien / with support of : Organisation internationale de la Francophonie
2011 Cannes – Pavillon Les cinémas du Mondes
* Projet de film
English
Sidewalks of Dakar
Dakar trottoirs (Sidewalks of Dakar) is the story of a burning passion between Salla and Siirou in this microcosmic world of the « sidewalks » of Dakar. Here the surrealist characters of a paradoxical theatre intermingle in the heart of the city. Behind the facades of the posh districts which stand alongside slums, the « deal » is the rule; grace and misery go hand in hand; sensuality is omnipresent and violence too. Here all dreams are possible but sometimes they become nightmares.
A film by Hubert Laba NDAO
1er long métrage / 1st long feature film
Senegal, 2013 – Fiction / 90 mn / Color / Digital / French, Wolof
starring Eriq Ebouaney, Prudence Maïdou, Charles Corréa
NOTE D’INTENTION / DIRECTOR’S NOTE
« Dakar is a peninsula which was built from the coast and in particular the Plateau district which is the main administrative and commercial area of the city. Here, the older buildings stand alongside the former colonial constructions. Many of these colonial constructions have been renovated into modern buildings.
Dakar Plateau is one of the protagonists of the film. It is a city with two faces: during the day it is marked by a hive of activity; thousands of Dakar inhabitants invade the city in the morning as they go about their business and then leave it in the evening in tight ranks as if they were afraid of the nightfall. It is at this point that we are gradually able to discover the other face of Dakar: the nocturnal fauna which are finally able to spread their wings.
Dakar: shadow and light. Even if it is fictional, I initially started working on the project as a documentary and I immersed myself in this universe, living as close as possible with this nocturnal « fauna ». Then, moving away from the notion of a documentary and dealing with the fictional side seemed to be the main challenge of the film: how to go about telling a love story in this context as it was quite obvious that it could not be experienced in the same manner as if it had occurred in a structured social environment.
Rap music by Didier Awadi intensifies this ambiance which makes Siirou’s head spin but at the same time fascinates him. (…)
A film by Hubert Laba NDAO
1er long métrage / 1st long feature film
Senegal, 2013 – Fiction / 90 mn / Color / Digital / French, Wolof
starring Eriq Ebouaney, Prudence Maïdou, Charles Corréa
NOTE D’INTENTION / DIRECTOR’S NOTE
« Dakar is a peninsula which was built from the coast and in particular the Plateau district which is the main administrative and commercial area of the city. Here, the older buildings stand alongside the former colonial constructions. Many of these colonial constructions have been renovated into modern buildings.
Dakar Plateau is one of the protagonists of the film. It is a city with two faces: during the day it is marked by a hive of activity; thousands of Dakar inhabitants invade the city in the morning as they go about their business and then leave it in the evening in tight ranks as if they were afraid of the nightfall. It is at this point that we are gradually able to discover the other face of Dakar: the nocturnal fauna which are finally able to spread their wings.
Dakar: shadow and light. Even if it is fictional, I initially started working on the project as a documentary and I immersed myself in this universe, living as close as possible with this nocturnal « fauna ». Then, moving away from the notion of a documentary and dealing with the fictional side seemed to be the main challenge of the film: how to go about telling a love story in this context as it was quite obvious that it could not be experienced in the same manner as if it had occurred in a structured social environment.
Rap music by Didier Awadi intensifies this ambiance which makes Siirou’s head spin but at the same time fascinates him. (…)
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