Au début du XVIIIe siècle, le savant français Antoine Galland découvre dans les souks de Damas l’un des rares manuscrits des « Mille et Une Nuits ». Séduit, bouleversé par cette œuvre, Galland la traduit en français et elle connaît aussitôt un succès considérable. A partir de cette première traduction française, d’autres traductions verront le jour dans les langues européennes, et les Contes susciteront partout le même envoûtement. Témoins de la culture et de la civilisation arabes, ils enchevêtrent à l’infini songe, réalité et désir. Jamel Eddine Bencheikh, enseignant à La Sorbonne à Paris, en donne ici une lecture historique et philosophique passionnante.