Ce film dont tous les acteurs sont des Noirs et réalisé par un Afrikaner, raconte l’histoire d’un leader d’un orchestre zoulou, Daniel Makiza, qui retourne dans son village avec un gramophone et des instruments de musique, déterminé à mettre sur pied un Orchestre de Jazz zoulou. Il amène son groupe à la ville où leur concert de jazz constitue l’essentiel du film.
Le film, produit dans l’optique de l’apartheid, contient beaucoup de clichés pour le rendre acceptable. Le monde imaginaire décrit est complètement en accord avec la philosophie nationaliste afrikaner.

Un film de Emil Nofal.

1951, Afrique du Sud, 59 mins


Réalisatrice : Azza El-Hassan

In this all Black production directed by an Afrikaner, a Zulu band leader, Daniel Makiza, returns to his village with a gramophone and musical instruments determined to start a Zulu jazz band. He takes his band to the city where their jazz contest performance constitutes the body of the film.
This film, produced at the inception of apartheid, contains many of the cliches and self-delusions that were to make apartheid tenable. The cosmetic world depicted is completely in harmony with Afrikaner Nationalist philosophy, a mass fantasy indulged by thousands of Afrikaners.

A film by Emil Nofal

1951, South Africa, 59 min.

Source:
African Cinema: Media Resources Center UCB
www.lib.berkeley.edu/MRC/Africanfilm.html