Fiche Film
Cinéma/TV
LONG Métrage | 2000
Des vacances malgré tout
Titre original : Un été au pays (52′)
Date de sortie en France : 01/01/2001
Pays concerné : Algérie
Support : Bétacam SP
Durée : 67 minutes
Genre : société
Type : documentaire
Site web : http://www.malekbensmail.com/
Français
Immigré dans la région parisienne depuis 1964, Kader décide avec sa famille de passer les vacances d'été, pour la première fois depuis 15 ans, dans son village natal, non loin d'Alger. Documentaire. 70' et 52' (Un été au pays) Immigré dans la région parisienne depuis 1964, Kader décide de passer avec sa famille, les vacances d'été dans son village natal, non loin d'Alger. Ces quelques semaines tant attendues de part et d'autre constituent un moment privilégié riche d'émotions fortes. La caméra suit la famille dans leurs rencontres, leurs retrouvailles, leurs difficultés, leurs visions du pays et de sa région, les fêtes, les mariages, leur retour en France… Ce film soulève beaucoup de questions. Au sein même de cette famille, entre ceux qui sont restés au pays et ceux qui ont émigré vers la France, comment perçoit-on la situation de l'Algérie ? Quels espoirs les uns et les autres nourrissent-ils pour leur pays ? Qu'en est-il de la relation franco-algérienne ? De l'immigration contemporaine ? De l'envie d'exil des algériens aujourd'hui ? Des discours différents des deux côtés de la Méditerranée ? Des envies des uns et des autres… Contexte Le phénomène d'immigration algérienne en France a commencé au 19ème siècle et s'est amplifié au cours de la Première Guerre Mondiale, en raison de la conscription obligatoire, puis de la Seconde Guerre. Il a repris entre 1950 et 1974, période d'industrialisation et d'importation de main d'oeuvre. Selon le dernier recensement datant de 1990. 67 % des immigrés algériens étaient des ouvriers qualifiés ; 7 % travaillent dans le tertiaire, 6 % dans le petit commerce et l'artisanat, 8 % dans le secteur des affaires. Aujourd'hui, avec les événements qui se déroulent en Algérie, une nouvelle immigration algérienne se met en place. Celle des exilés ; cadres, médecins, artistes, intellectuels… Eux aussi n'hésitent pas à retourner dès que possible au pays. Les images d'Algérie, répandues en France, apparaissent sombres. Les algériens souffrent de cette perception qui ne correspond pas à leur réalité quotidienne. Les mots de l'étranger leur parviennent comme de nouvelles dépossessions d'identité. Ils veulent qu'on les regarde pour eux-mêmes. Ils veulent s'extraire de la haine. La France est en décalage par rapport à ce qui se passe en Algérie. Mais il existe en France des groupes importants, porteurs "d'une mémoire algérienne" : pieds noirs, appelés du contingent, officiers de l'armée française, harkis, émigrés et fils d'émigrés, exilés algériens récents. Avec la Famille Kabouche. Production déléguée : Institut National de l'Audiovisuel (INA), Gerald Collas Auteur-réalisateur : Malek Bensmaïl Assistant & son : Amar Kabouche Chef monteur : Matthieu Bretaud. Mixage : Laurent Thomas. Musique: Phil Marboeuf Chargés de programmes : Stéphane Willaume et Marc Briones. Diffusion/broadcasting : La Cinquième/YLE(Finlande)/VRT(Belgique) Prix/Awards : Prix du Patrimoine, Cinéma du Réel – Paris Prix Ulysse du meilleure documentaire, Festival de Montpellier Prix du regard social- Festival Traces de vie-Clermont-Ferrand
English
n immigrant in the Paris region since 1964, Kader decided with his family to spend the summer vacations, for the first time in 15 years, in his native village, not far from Algiers. Documentary. 70' and 52' (Un été au pays) Immigrated to the Paris region since 1964, Kader decides to spend the summer vacations with his family in his native village, not far from Algiers. These few weeks so much awaited on both sides constitute a privileged moment rich in strong emotions. The camera follows the family in their encounters, their reunion, their difficulties, their visions of the country and its region, parties, weddings, their return to France… This film raises many questions. Within the family itself, between those who stayed in the country and those who emigrated to France, how do they perceive the situation in Algeria? What hopes do they both have for their country? What about the Franco-Algerian relationship? What about contemporary immigration? What about the Algerians' desire for exile today? Different discourses on both sides of the Mediterranean? The desires of both sides… Context The phenomenon of Algerian immigration to France began in the 19th century and was amplified during the First World War, due to compulsory conscription, and then during the Second War. It resumed between 1950 and 1974, a period of industrialization and importation of manpower. According to the last census in 1990, 67% of Algerian immigrants were skilled workers; 7% work in the tertiary sector, 6% in small trade and crafts, 8% in the business sector. Today, with the events taking place in Algeria, a new Algerian immigration is taking place. That of exiles; executives, doctors, artists, intellectuals… They too do not hesitate to return to the country as soon as possible. The images of Algeria, widespread in France, appear dark. Algerians suffer from this perception which does not correspond to their daily reality. Words from abroad reach them as new dispossessions of identity. They want us to look at them for themselves. They want to extract themselves from hatred. France is out of step with what is happening in Algeria. But there are important groups in France, bearers of an "Algerian memory": black feet, conscripts, French army officers, harkis, emigrants and sons of emigrants, recent Algerian exiles. With the Kabouche Family. Delegated production: Institut National de l'Audiovisuel (INA), Gerald Collas Author-director: Malek Bensmaïl Assistant & sound: Amar Kabouche Chief editor: Matthieu Bretaud. Mixing: Laurent Thomas. Music: Phil Marboeuf Program managers: Stéphane Willaume and Marc Briones. Broadcasting/Broadcasting: La Cinquième/YLE(Finland)/VRT(Belgium) Awards: Prix du Patrimoine, Cinéma du Réel – Paris Prix Ulysse for best documentary, Montpellier Festival Prix du regard social- Festival Traces de vie-Clermont-Ferrand
Partager :