Fiche Film
Cinéma/TV
MOYEN Métrage | 2013
Sans famille
Pays concerné : Gabon
Durée : 52 minutes
Genre : portrait
Type : documentaire
Français
Sujets à différentes formes de stigmatisation et d‘exclusion, les détenus de nos prisons deviennent des « sans-famille ». Des individus pour qui le passage dans l‘univers carcéral est porteur de nombreux bouleversements. En partant à la rencontre de Daniel et Marie-Louise ; tous des ex-détenusé en échangeant avec eux sur leur itinéraire post carcéral et leurs expériences‚ nous découvrons comment deux individus qui ont quitté la prison‚ y reviennent souvent pour manifester leur humanité.
Au Gabon, « Sans famille » est le nom que l’on donne à la prison centrale de Libreville, car les détenus y sont stigmatisés et rejetés de leur univers familial. Connaissant l’importance de la famille en Afrique, cette dénomination témoigne bien de l’ampleur des conséquences d’un emprisonnement sur l’environnement social d’un individu.
On mesure dit-on le degré de civilisation d’une société à la qualité de traitement qu’elle réserve à ses fous et ses prisonniers. Les conditions de détention sont en effet révélatrices de l’intérêt porté par un état aux plus démunis. La visite d’un proche incarcéré s’apparente bien souvent sur le visage des visiteurs, à un événement funeste, mêlant la honte, la gêne et la tristesse. Pour certains détenus, l’entrée en prison annonce la dissolution de tous les liens familiaux.
Sujets à différentes formes de stigmatisation et d’exclusion, les détenus de nos prisons- situation quasi identique à d’autres pays africains-deviennent donc des « sans-famille », des individus pour qui le passage dans l’univers carcéral est porteur de nombreux bouleversements.
En partant à la rencontre de Daniel, un ex-détenu, en échangeant avec lui sur son itinéraire post-carcéral et ses expériences, nous découvrons les répercussions de cette « absence particulière » que représente la prison sur la vie de détenus au Gabon. Nous comprenons le désir d’humanité d’un homme qui bien que sorti de prison, y retourne pour exprimer son humanité et sa solidarité.
Un film de Pauline Mvele
Gabon/France, 2013, long-métrage, Documentaire
collection LUMIÈRE D’AFRIQUE (Programme AFRICADOC)
Réalisatrice : Pauline MVELE
Chef opérateur/cadre: Jean Felix AYENOUET
Ingénieur du son : Geoffroy GARING
Assistant réalisateur : Amédée Pacôme ALLOGO
Secrétaire de production : Ermine KAMA
Production Déléguée et exécutive (Gabon): Nadine Otsobogo
Une coproduction
Djobusy Productions (Nadine Otsobogo)
Vies des hauts Productions (Dominique Garing)
IGIS (Imunga Ivanga)
En partenariat avec LYON TV
Au Gabon, « Sans famille » est le nom que l’on donne à la prison centrale de Libreville, car les détenus y sont stigmatisés et rejetés de leur univers familial. Connaissant l’importance de la famille en Afrique, cette dénomination témoigne bien de l’ampleur des conséquences d’un emprisonnement sur l’environnement social d’un individu.
On mesure dit-on le degré de civilisation d’une société à la qualité de traitement qu’elle réserve à ses fous et ses prisonniers. Les conditions de détention sont en effet révélatrices de l’intérêt porté par un état aux plus démunis. La visite d’un proche incarcéré s’apparente bien souvent sur le visage des visiteurs, à un événement funeste, mêlant la honte, la gêne et la tristesse. Pour certains détenus, l’entrée en prison annonce la dissolution de tous les liens familiaux.
Sujets à différentes formes de stigmatisation et d’exclusion, les détenus de nos prisons- situation quasi identique à d’autres pays africains-deviennent donc des « sans-famille », des individus pour qui le passage dans l’univers carcéral est porteur de nombreux bouleversements.
En partant à la rencontre de Daniel, un ex-détenu, en échangeant avec lui sur son itinéraire post-carcéral et ses expériences, nous découvrons les répercussions de cette « absence particulière » que représente la prison sur la vie de détenus au Gabon. Nous comprenons le désir d’humanité d’un homme qui bien que sorti de prison, y retourne pour exprimer son humanité et sa solidarité.
Un film de Pauline Mvele
Gabon/France, 2013, long-métrage, Documentaire
collection LUMIÈRE D’AFRIQUE (Programme AFRICADOC)
Réalisatrice : Pauline MVELE
Chef opérateur/cadre: Jean Felix AYENOUET
Ingénieur du son : Geoffroy GARING
Assistant réalisateur : Amédée Pacôme ALLOGO
Secrétaire de production : Ermine KAMA
Production Déléguée et exécutive (Gabon): Nadine Otsobogo
Une coproduction
Djobusy Productions (Nadine Otsobogo)
Vies des hauts Productions (Dominique Garing)
IGIS (Imunga Ivanga)
En partenariat avec LYON TV
English
« Family less » is the nickname of the central prison in Libreville. And this nickname does tell a lot about the sad reality of prison lived: degradation of the family and social environment of prisoners, loneliness, despair…
Partager :