Parmi les femmes d'Alger, le réalisateur amoureusement et sensuellement en a choisi cinq pour illustrer leur situation dans un pays qui les ignore. Toutes veulent parler de leur beauté, de leur corps et de l'amour. Qu'elles soient journaliste, moudjahidette ayant lutté pour l'indépendance, ou anonyme dans la foule, elles refusent leur mise à l'écart et manifestent leur volonté de jouer leur rôle de citoyenne dans l'Algérie d'aujourd'hui. Cette liberté à prendre passe par le français parlé au sein des familles, ou pour d'autres, par les études ou la religion. Une des femmes dit en conclusion : "il faut lever le voile en Algérie".

Femmes d'Alger de Kamel Dehane (1992) par krimo666





Distinctions : AMIENS – 12ième Festival International du Film – Nov 1992

FESPACO 1993 – Prix du meilleur documentaire

MONTPELLIER – 16ième Festival International du Cinéma Méditerranéen – Oct 1994

GENEVE – Black Movie 95

MUNICH 1996 – 11ème Festival international du documentaire



Diffusion TV :  ARTE 18/03/93

TEVA (Satellite) 22.10.1997



Notes :  INS 17 p.18 / INS 19 p.3 / INS 23 p.10

CONTACT : Dehane (cf INS) 

The filmmaker has lovingly and sensually chosen 5 women among the women in Algiers to depict their situation in a country that ignores them. They all want to talk about their beauty, their bodies and love. Whether they’re Assia Djebar, a mujahideen journalist who fought for independence, or an anonymous woman in the crowd, they refuse to be pushed aside and demonstrate their willingness to play the part of citizens in today’s Algeria. This freedom requires learning French within the family or for others, studies or religion. To conclude, one of the women says: “We have to drop the veil in Algeria”.