Fiche Film
Cinéma/TV
1958
Chaîne (La)

Pays concerné : États-Unis
Durée : 92 minutes
Genre : drame
Français
Liés par une chaîne, deux détenus entament une périlleuse cavale. Avec Sidney Poitier et Tony Curtis, un vibrant plaidoyer contre le racisme doublé d’une audacieuse ode à la solidarité.
Lors d’un transfert de prisonniers dans le sud des États-Unis, John « Joker » Jackson et Noah Cullen profitent de l’accident de leur fourgon cellulaire pour s’échapper. Liés l’un à l’autre par une chaîne, les deux détenus – le premier est Blanc, le second, Noir – se vouent une aversion réciproque. Mais alors que le shérif Muller monte une battue pour les rattraper, Joker et Noah doivent apprendre à coopérer s’ils veulent échapper à leurs poursuivants et survivre. Remontant vers le nord, ils atteignent une bourgade où ils espèrent se libérer de l’acier qui les entrave. Mais les villageois, qui les reconnaissent, les capturent et les promettent à la corde…
Compréhension mutuelle
Près de dix ans avant Devine qui vient dîner ?, Stanley Kramer (Le train sifflera trois fois, L’équipée sauvage, Procès de singe) offrait déjà à Sidney Poitier (La porte s’ouvre, Dans la chaleur de la nuit) un rôle mémorable de personnage en butte au racisme et à l’inique violence. Au-delà du vibrant plaidoyer contre la ségrégation raciale, toujours vive aux États-Unis, La chaîne met en scène l’indispensable apprentissage de l’entraide et de la compréhension mutuelle imposé par leur situation commune à ces deux évadés que tout sépare, excepté leur condition initiale d’employés de seconde zone : le Blanc, joué par Tony Curtis (Opération jupons, Le miroir se brisa), était rétribué au pourboire comme voiturier, tandis que le Noir trimait comme homme de ménage. Récompensée par de nombreux prix, leur tumultueuse cavale s’affirme aussi, et surtout, comme une généreuse leçon de solidarité à l’encontre des préjugés.
(The Defiant Ones) Film de Stanley Kramer (États-Unis, 1958, 1h32mn, noir et blanc, VF/VOSTF) – Scénario : Nedrick Young, Harold Jacob Smith – Avec : Sidney Poitier (Noah Cullen), Tony Curtis (John « Joker » Jackson), Theodore Bikel (le shérif Muller), Charles McGraw (le capitaine Gibbons), Lon Chaney (Big Sam), King Donovan (Solly) – Production : Curtleigh Productions, Stanley Kramer Productions
Meilleurs film en noir et blanc et scénario, Oscars 1959 – Meilleur film, Golden Globes 1959 – Meilleur acteur (Sidney Poitier), Berlinale 1958 et Bafta Awards 1959
Lors d’un transfert de prisonniers dans le sud des États-Unis, John « Joker » Jackson et Noah Cullen profitent de l’accident de leur fourgon cellulaire pour s’échapper. Liés l’un à l’autre par une chaîne, les deux détenus – le premier est Blanc, le second, Noir – se vouent une aversion réciproque. Mais alors que le shérif Muller monte une battue pour les rattraper, Joker et Noah doivent apprendre à coopérer s’ils veulent échapper à leurs poursuivants et survivre. Remontant vers le nord, ils atteignent une bourgade où ils espèrent se libérer de l’acier qui les entrave. Mais les villageois, qui les reconnaissent, les capturent et les promettent à la corde…
Compréhension mutuelle
Près de dix ans avant Devine qui vient dîner ?, Stanley Kramer (Le train sifflera trois fois, L’équipée sauvage, Procès de singe) offrait déjà à Sidney Poitier (La porte s’ouvre, Dans la chaleur de la nuit) un rôle mémorable de personnage en butte au racisme et à l’inique violence. Au-delà du vibrant plaidoyer contre la ségrégation raciale, toujours vive aux États-Unis, La chaîne met en scène l’indispensable apprentissage de l’entraide et de la compréhension mutuelle imposé par leur situation commune à ces deux évadés que tout sépare, excepté leur condition initiale d’employés de seconde zone : le Blanc, joué par Tony Curtis (Opération jupons, Le miroir se brisa), était rétribué au pourboire comme voiturier, tandis que le Noir trimait comme homme de ménage. Récompensée par de nombreux prix, leur tumultueuse cavale s’affirme aussi, et surtout, comme une généreuse leçon de solidarité à l’encontre des préjugés.
(The Defiant Ones) Film de Stanley Kramer (États-Unis, 1958, 1h32mn, noir et blanc, VF/VOSTF) – Scénario : Nedrick Young, Harold Jacob Smith – Avec : Sidney Poitier (Noah Cullen), Tony Curtis (John « Joker » Jackson), Theodore Bikel (le shérif Muller), Charles McGraw (le capitaine Gibbons), Lon Chaney (Big Sam), King Donovan (Solly) – Production : Curtleigh Productions, Stanley Kramer Productions
Meilleurs film en noir et blanc et scénario, Oscars 1959 – Meilleur film, Golden Globes 1959 – Meilleur acteur (Sidney Poitier), Berlinale 1958 et Bafta Awards 1959
Résumé pour les catalogues officiels : Liés par une chaîne, deux détenus entament une périlleuse cavale. Avec Sidney Poitier et Tony Curtis, un vibrant plaidoyer contre le racisme doublé d’une audacieuse ode à la solidarité.
English
Bound by a chain, two inmates begin a perilous journey. With Sidney Poitier and Tony Curtis, a vibrant plea against racism coupled with a bold ode to solidarity.
During a prisoner transfer in the southern United States, John « Joker » Jackson and Noah Cullen take advantage of the accident of their cell van to escape. Linked to each other by a chain, the two detainees – the first is white, the second black – have a mutual aversion to each other. But while Sheriff Muller is mounting a fight to catch up with them, Joker and Noah must learn to cooperate if they are to escape their pursuers and survive. Heading north, they reach a town where they hope to free themselves from the steel that hinders them. But the villagers, who recognize them, capture them and promise them with a rope…
During a prisoner transfer in the southern United States, John « Joker » Jackson and Noah Cullen take advantage of the accident of their cell van to escape. Linked to each other by a chain, the two detainees – the first is white, the second black – have a mutual aversion to each other. But while Sheriff Muller is mounting a fight to catch up with them, Joker and Noah must learn to cooperate if they are to escape their pursuers and survive. Heading north, they reach a town where they hope to free themselves from the steel that hinders them. But the villagers, who recognize them, capture them and promise them with a rope…
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