Fiche Film
Cinéma/TV
LONG Métrage | 2007
Yere Sorôkô, en quête d’une vie meilleure
Pays concerné : Côte d’Ivoire
Support : DVD
Durée : 71 minutes
Genre : société
Type : documentaire
Français
C’est au cours d’un voyage à travers une Côte d’Ivoire en crise qu’Anne-Laure va tenter de redéfinir les limites de son identité. Le prétexte de cette quête : la recherche d’un groupe d’amies ivoiriennes rencontré quelques années plus tôt, lors d’un précédent voyage en Côte d’Ivoire.
Ce documentaire, qui nous entraîne dans un mouvement de ressac tantôt vers la France, tantôt vers la Côte d’Ivoire, tantôt vers l’Angleterre, fait de nous, comme d’Anne-Laure, des nomades en quête de sens. Blanche, française, mais née en Côte d’Ivoire, Anne-Laure se sent tronquée de la partie africaine de son identité et se risque sur les routes peu sûres de ce pays dont elle rêve, pour se retrouver. « Elle est partie se chercher », comme on dit làbas.
L’originalité de ce documentaire, qui explore le thème usité de la quête d’identité, réside en partie dans une mise en scène sonore singulière. Malgré le tumulte qui broie les entrailles du pays, les images ne recherchent pas le spectaculaire et laissent place à la vox populi ivoirienne.
Un documentaire qui crie l’amour d’Anne-Laure de Franssu pour la Côte d’Ivoire et dit la difficulté d’y être « Peau blanche, masque noir ».
Une mise en scène sonore particulière donne une note originale à ce film. Les bruits de la ville, les bruits de la vie répondent au silence des instants suspendus, expression d’une voix intérieure qui résonne en filigrane. Celle d’Anne- Laure de Franssu portant sa démarche, ses questions et ses impressions.
Le voyage européen s’est fait en équipe, la réalisatrice est alors dans le champs.
En revanche, elle fut seule lors de la traversée ivoirienne, prenant caméra et micro « à bras le corps », et lui imposant une autre place.
L’univers des images et celui du son se complètent et permettent de réunir deux géographies décalées qui trouvent leurs résonances dans le personnage d’Anne- Laure. Un camaïeu de sonorités qui reconstruisent une Afrique rêvée, immatérielle, sonore et finalement inaccessible.
Le contexte social et politique, lui, bien réel, est évoqué par des extraits sonores d’émissions de radio, par certains discours politiques et par des témoignages d’Ivoiriens sur la crise politique que traverse le pays.
Réalisation : Anne-Laure de Franssu
Image : Jérôme Colin / Anne-Laure de Franssu
Son : Eric Lesachet / Frédéric Heinrich
Musique et création sonore : Marc Chalosse
Montage : Virginie Véricourt
Producteurs : Philippe Bouychou / Olivier Morel
Coproduction : France Ô / Corto Pacific / l’Envol Ivoire / Cityzen T.V.
Durée : 71 min et 50 min.
2007 | France Ô (France)
Diffusion télé, le dimanche 09 décembre 2007 à 20h40
2007 | France Ô (France)
Diffusion télé, le dimanche 09 décembre 2007 à 16h00
Ce documentaire, qui nous entraîne dans un mouvement de ressac tantôt vers la France, tantôt vers la Côte d’Ivoire, tantôt vers l’Angleterre, fait de nous, comme d’Anne-Laure, des nomades en quête de sens. Blanche, française, mais née en Côte d’Ivoire, Anne-Laure se sent tronquée de la partie africaine de son identité et se risque sur les routes peu sûres de ce pays dont elle rêve, pour se retrouver. « Elle est partie se chercher », comme on dit làbas.
L’originalité de ce documentaire, qui explore le thème usité de la quête d’identité, réside en partie dans une mise en scène sonore singulière. Malgré le tumulte qui broie les entrailles du pays, les images ne recherchent pas le spectaculaire et laissent place à la vox populi ivoirienne.
Un documentaire qui crie l’amour d’Anne-Laure de Franssu pour la Côte d’Ivoire et dit la difficulté d’y être « Peau blanche, masque noir ».
Une mise en scène sonore particulière donne une note originale à ce film. Les bruits de la ville, les bruits de la vie répondent au silence des instants suspendus, expression d’une voix intérieure qui résonne en filigrane. Celle d’Anne- Laure de Franssu portant sa démarche, ses questions et ses impressions.
Le voyage européen s’est fait en équipe, la réalisatrice est alors dans le champs.
En revanche, elle fut seule lors de la traversée ivoirienne, prenant caméra et micro « à bras le corps », et lui imposant une autre place.
L’univers des images et celui du son se complètent et permettent de réunir deux géographies décalées qui trouvent leurs résonances dans le personnage d’Anne- Laure. Un camaïeu de sonorités qui reconstruisent une Afrique rêvée, immatérielle, sonore et finalement inaccessible.
Le contexte social et politique, lui, bien réel, est évoqué par des extraits sonores d’émissions de radio, par certains discours politiques et par des témoignages d’Ivoiriens sur la crise politique que traverse le pays.
Réalisation : Anne-Laure de Franssu
Image : Jérôme Colin / Anne-Laure de Franssu
Son : Eric Lesachet / Frédéric Heinrich
Musique et création sonore : Marc Chalosse
Montage : Virginie Véricourt
Producteurs : Philippe Bouychou / Olivier Morel
Coproduction : France Ô / Corto Pacific / l’Envol Ivoire / Cityzen T.V.
Durée : 71 min et 50 min.
2007 | France Ô (France)
Diffusion télé, le dimanche 09 décembre 2007 à 20h40
2007 | France Ô (France)
Diffusion télé, le dimanche 09 décembre 2007 à 16h00
English
To thousands of kilometers, the images of the political crisis which divides the Ivory Coast submerge me. Over there, I passed my childhood and a long time, I would have liked to say: I am of the Ivory Coast, however I am white. These last years, I directed a documentary film about some women of my age who lived in a young workers house of Abidjan. Today, some of them decide to leave their country. While leaving, they carried with them a part of my past. A return seemed impossible to me.
This film is a road movie, from the South to the North of the Ivory Coast, through the cities and the places that some of them left. Behind the pane of my own return to the country, it is the account of our destinies crossed in the shade of an Ivory Coast in crisis.
This film is a road movie, from the South to the North of the Ivory Coast, through the cities and the places that some of them left. Behind the pane of my own return to the country, it is the account of our destinies crossed in the shade of an Ivory Coast in crisis.
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