Fiche Film
Cinéma/TV
LONG Métrage | 1936
Un de la légion
Date de sortie en France : 18/09/1936
Pays concerné : France
Support : 35 mm
Durée : 91 minutes
Film en noir et blanc
Genre : comédie
Type : fiction

Français

Antoinette Espitalion, veuve d’un restaurateur marseillais établi au Canada, a hérité d’une vieille tante phocéenne une somme rondelette. Ayant épousé en secondes noces son cousin Fernand, elle rentre avec lui au pays pour toucher l’héritage. C’est une maîtresse femme qui traite rudement son second mari, docile comme un caniche aux caprices de sa « Toutoune », comme il l’appelle. Alors que celle-ci fait antichambre chez le notaire, Fernand est allé siroter un pastis au bistrot du coin. Il y lie connaissance avec un aventurier en rupture de ban du nom de Durand. Ce dernier le saoule à mort et, troquant ses papiers d’identité contre les siens, le transforme en Pierre Durand, natif de Lille et engagé volontaire dans la Légion étrangère. Et voilà notre brave Fernand entraîné malgré lui dans une rocambolesque aventure. Des douaniers complaisants embarquent le pauvre bougre, à demi inconscient, à bord d’un bateau de légionnaires en partance pour Oran. Il se retrouve, sous l’uniforme, à Sidi-Bel-Abbès, où la 9e compagnie de la Légion a son cantonnement. On le prend d’abord pour un fada, puis, peu à peu, une amitié se noue avec ses compagnons, Turlot, le Belge Vandercleef, le sergent Leduc, ce dernier toujours prompt à ironiser sur son sort. Fernand prend goût à sa nouvelle vie. Il accomplit les marches d’épreuve dans la bonne humeur et oublie facilement Toutoune dans la compagnie de Maryse, une Algéroise qui noie son chagrin dans l’accueillant cabaret « À la mort du cafard ». Quelques bagarres sans gravité ponctuent cette vie au grand air… Le sort de Fernand est désormais scellé. Il a pris goût à la liberté, il ne peut plus s’en passer. Mais toute médaille a son revers. La 9e compagnie est envoyée dans le Sud, pour relever un détachement de tirailleurs encerclés par des « salopards ». On se retrouve à Bou-Arane, en pleine montagne, sous un soleil de plomb et à la merci d’une balle perdue. Le bon Vandercleef y trouvera la mort. Fernand va-t-il rentrer au bercail, où son épouse, qu’il a revue entre-temps, le réclame ? Non : il préfère écouter l’appel du bled et rempile dans l’enthousiasme.


Réalisateur: CHRISTIAN-JAQUE
Assistant Réal.: François CARRON, Jean MANSE
Scénario: Paul Fékété
Adaptation: Paul Fékété, d’après une nouvelle de J.D. Newson: « Comment Forbes Smith partit pour la légion« 
Dialogues: Paul Fékété
Musique: MAHIEDDINE, Casimir OBERFELD
Images: Fred LANGENFELD, Charles SUIN, André GERMAIN
Montage: William BARRACHE, André VERSEIN
Décors: Pierre SCHILD
Production: Productions CALAMY
Directeur de prod.: Géo FRANCIS
Distribution: Gray Film
Son: Jacques HAWADIER
Tournage: juin 1936
Procédé: Noir et Blanc
Genre: Comédie dramatique
Durée: 1h 31
Sortie: 18 septembre 1936, à Paris

Interprétation:
FERNANDEL (Fernand, Esculape, Siméon Espitalion), Robert LE VIGAN (Leduc, le sergent), Jacques VARENNES (Pierrot Durand), Paul AZAIS (Turlot), Daniel Mendaille (Charlin), Arthur Devère (Joseph Van der cleef), Suzy Prim (Maryse), Thérèse Dorny (Antoinette Espitalion, dite « Toutoune »), Rolla Norman (le capitaine Carron), Jean Kolb (le médecin-chef), Régine DANCOURT (l’amie de Pierrot), Paul AMIOT (le colonel), Georges MALKINE (le légionnaire russe), Eugène Stuber (le légionnaire Muller), Marcel VIDAL (Maître Troube), etc.



Critiques:
« Le comique de Fernandel tient pour une bonne part à son imperturbable faculté d’adaptation: où qu’il débouche, à la suite des invraisemblables aventures mitonnées pour lui par les scénaristes, il fait la joie de tous par sa bonne humeur et son entrain. »
Raymond CHIRAT, Olivier BARROT, Travelling 47 de la Cinémathèque suisse.
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