Fiche Film
Cinéma/TV
LONG Métrage | 1987
Mapantsula (Les Vauriens)
Pays concerné : Afrique du Sud
Support : 35 mm
Durée : 105 minutes
Genre : drame
Type : fiction

Français

Panic, petit malfrat Noir vivant dans les bas quartiers de Johannesburg, se fiche pas mal de politique et du combat de ses frères pour leur libération. Il préfère profiter de l’argent qu’il subtilise pour s’offrir quelques fêtes. Jusqu’au jour où il est impliqué malgré lui dans la lutte politique. Incarcéré et torturé par des gardiens blancs sadiques, il va devoir choisir son camp.

Panic est un petit truand minable qui vit à Soweto, banlieue noire d’Afrique du Sud, et commet des petits larcins dans les zones blanches. Souvent emprisonné parce que saoul et violent, il est complètement indifférent aux combats politiques de son environnement. Pat, sa copine, travaille dur comme femme de ménage dans une famille blanche pour gagner sa vie. Et pour cela, Panic la méprise. Mais un jour, il apprend la mort d’un de ses copains lors d’une manifestation. Il est arrêté cette fois après être allé retrouver Pat chez un leader syndical, Duma. Emprisonné avec des détenus politiques, il doit choisir son camp car le commissaire Stander a tout de suite vu qu’il pouvait utiliser le jeune irresponsable comme indic. Panic, au péril de sa vie, se range du côté de ses frères noirs.

MAPANTSULA (LES VAURIENS)
Oliver SCHMITZ 1987 106 min. V.O. anglaise doublée en français Afrique du Sud.



ACTEURS
Thomas MOGOTLANE (Panic)
Marcel VANHEERDEN (Stander)
Thembi MITSHALI (Pat)
Dolly RATHEBE (Ma Modise)
Peter SEPHUMA (Duma)
Eugene MAJOLA (Sam)

SCENARIO : Oliver SCHMITZ / Thomas MOGOTLANE
IMAGE : Rod STEWART
MONTAGE : Mark BAARD
MUSIQUE : THE OUENS
PROD : One Look Production (Afrique du Sud) / David Hannay Production (Australie) / Haverbeam LTD (Grande-Bretagne)
FORMAT : 35 MM /Couleur
DUREE : 1h46′
DATE : 1987
GENRE : FICTION


Festivals :
*Festival international du Film de Durban 2023
Cannes 1988 – Un certain regard
SALLE : 17.08.1988


Critiques :

« Construit comme un polar, servi par des interprètes pétaradant d’énergie, tourné à Johannesburg (clandestinement) « Mapantsula » est le meilleur plaidoyer contre la terreur raciste : le contraire d’un film militant. »
Le Point – 17 août 1988

« Mapantsula, c’est Soweto vu de l’intérieur. Pas de décors à construire, le ghetto est tout autour. Pas de foule à mobiliser pour les scènes de manifestations, ce sont des bandes d’actualité qu’on nous montre. Les images crues de l’apartheid quotidien. »
Cinéma – 2 juin 1988

« A la différence de Cry Freedom de Richard Attenborough ou de Un monde à part de Chris Menges, ce film est le premier écrit, réalisé et joué par des Sud-Africains. S’il présente quelques défauts (découpages pesants, manifestations surfaites), il a le mérite du reportage-fiction et montre avec authenticité et sans complaisance le quotidien de l’apartheid. »
L’événement du jeudi – 18 août 1988

« Voici enfin le premier grand film noir d’Afrique du Sud sur ce sujet brûlant. Inutile de dire que Mapantsula a été interdit par la censure. […] Ce film sobre, sans discours appuyés et ennuyeux, a le mérite de nous montrer la réalité des milliers de Noirs désoeuvrés et paumés qui n’ont qu’une préoccupation : assurer leur survie quotidienne. Au prix de la trahison parfois. On aime : beaucoup. »
La Vie – 25 août 1988

English

Mapantsula (Hustler)
Panic in the streets, the shantytowns, and the shopping malls of Johannesburg. Panic is a small-time gangster (a mapantsula), who keeps his nose out of politics. Politics however touches everybody on the streets of Johannesburg in 1988, as Panic discovers when he’s picked up by the police for questioning. Dumped in a cell with township militants, the sort of people he most despises and fears, he is gradually politicized. Rough and ready, this immensely influential film, which was initially banned in South Africa, gets far closer to the sights, sounds, smells, and rhythms of Soweto than such high-budget, international, white-liberal conscience movies as CRY FREEDOM and A WORLD APART.

Mapantsula was the first anti-apartheid feature film by, for and about black South Africans. Filmed inside Soweto, scored to the urban beat of « Township Jive, » it has been called a South African The Harder They Come. Mapantsula tells the story of Panic, a petty gangster who inevitably becomes caught up in the growing anti-apartheid struggle and has to choose between individual gain and a united stand against the system. This film will give viewers an insider’s tour of township life and a foretaste of the vibrant popular cinema promised by the new, democratic South Africa.


Mapantsula was financed and filmed in South Africa, where it gained its widest distribution. Thomas Mogotlane stars as a black small-time thief. He spends the greater part of his life in jail, where he refuses to knuckle under to the race-motivated sadism of his white captors. The film doesn’t solve much, but is good audience material, practically guaranteed to arouse anyone who’s been beaten down by « the system. » Mapantsula was lensed in a saturated European process known as Agfacolor. ~ Hal Erickson, All Movie Guide



Genre: Drama
Movie Type: Message Movie, Crime Drama
Themes: Race Relations, Totalitarian States, Fighting the System

Director: Oliver Schmitz

Main Cast: Thomas Mogotlane, Marcel Van Heerden, Thembi Mtshali, Dolly Rathebe, Peter Sephuma

Release Year: 1989
Country: ZA/UK/AU
Run Time: 105 minutes
Language: Zulu and Sotho

Cast
Thomas Mogotlane – Panic
Marcel Van Heerden – Stander
Thembi Mtshali – Pat
Dolly Rathebe – Ma Mobise
Peter Sephuma – Duma
Eugene Majola – Sam

Credit
Thomas Mogotlane – Director (uncredited)- Screenwriter;
Oliver Schmitz – Director – Screenwriter;
Mark Baard – Editor;
David Hannay – Executive Producer;
Robyn Hofmmeyrr – Art Director;
Max Montocchio – Producer;
Keith Rosenbaum – Executive Producer;
The Ouens – Composer (Music Score);
Rod Stewart – Cinematographer

*2023 /// Selection / Durban international Film Festival

2011 – Anthology Film Archives (New York) – April 2011
* This screening is part of: UNITED WE STAND: SOUTH AFRICAN CINEMA DURING APARTHEID
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