Danseur invétéré, rompu à la scène, Lidjo Kwempa* est un griot des temps modernes au charisme joyeux. Sa voix au timbre changeant, fluide ou proche d’un cri éraillé, chante en lingala et en français des histoires empreintes de l’imagerie traditionnelle africaine. Le chanteur est accompagné d’une guitare subtile, d’une batterie et d’une basse délurées; les solos du saxophoniste alto et du joueur de congas illustrent les inspirations de cette musique festive qui mélange la rumba congolaise, l’afro-funk, la salsa, le soukouss … Il est difficile de rester assis quand les Lidjos sont sur scène. Le public en effervescence danse, chante, déborde dans la rue…

Virginmega : « … les rythmes enracinés dans la culture africaine fusionnent passionnément chez LIDJOS. (…) souvent délicates, les mélodies de ce combo franco-congolais séduisent dès la première écoute. Le charme repose-t-il sur la quiétude du chant de Lidjo ? sur une rythmique dansante ? ou encore sur une riche instrumentation qui musarde en finesse ? LIDJOS c’est tout cela à la fois mais c’est aussi l’histoire d’une rencontre magique en 2002 entre une voix déjà consacrée dans son pays (Révélation de l’Année au Congo avec sa chanson Ceci-Cela) et un quintet de musiciens franciliens** »

*Chant, textes. Lidjo Kwempa a à son actif dix-sept années d’albums, de tournées et d’aventures musicales avec Viva la Musica, suivies de trois disques avec Nouvelle Génération et la Cour des Grands.

**Instruments. Pierre-Arnaud Delouvrier (guitare, composition) et Rafaël Scotto di Liguori (saxophone alto) ont joué dans Gelem qui avait marqué le public parisien éclectique. Emmanuel Benoist (batterie), Vincent Benoist (basse) et Etienne Raguenel (percussions) ont fait partie de Nixma crée avec Nuru Kane.