Littérature / édition, Histoire/société
RéCIT, TéMOIGNAGE | Octobre 2012
Condamné à vivre
El Hadj Omar Top

Pays concerné : France
ISBN : 978-2081244627
Pages: 320
Prix : 22.00
Parution : 24 Octobre 2012
Français
Le cri du coeur d’un détenu qui préférerait le mort à la prison
Dans notre pays dit des droits de l’homme, des hommes et des femmes purgeant leurs peines, conformément aux jugements rendus par nos tribunaux, vivent, en secret, une inexorable agonie, dans ce que l’on pourrait appeler « les cachots de la République ». À savoir les cellules des quartiers d’isolement (Q.I.), dans lesquelles certains détenus se voient affectés et maintenus, durant toute leur captivité, en toute impunité, par les directeurs d’établissement. C’est ce déni de démocratie patent qu’Omar El Hadj Top entend, sans rien renier de ses responsabilités envers la société, dénoncer en racontant sans fards son histoire. Depuis la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône, il confiait à son avocat, Pierre Lumbroso : « C’est pour échapper à la condition de bête fauve à laquelle je me trouve réduit depuis si longtemps par le système carcéral, que je me lance, dans une telle entreprise.
Sinon à quoi bon vivre ? Je ne tiendrai bientôt plus à ce régime-là et je ne veux pas mourir sans avoir hurlé haut et fort que la peine de mort existe toujours dans ce pays et qu’elle ne passe pas par
les tribunaux ! »
Dans notre pays dit des droits de l’homme, des hommes et des femmes purgeant leurs peines, conformément aux jugements rendus par nos tribunaux, vivent, en secret, une inexorable agonie, dans ce que l’on pourrait appeler « les cachots de la République ». À savoir les cellules des quartiers d’isolement (Q.I.), dans lesquelles certains détenus se voient affectés et maintenus, durant toute leur captivité, en toute impunité, par les directeurs d’établissement. C’est ce déni de démocratie patent qu’Omar El Hadj Top entend, sans rien renier de ses responsabilités envers la société, dénoncer en racontant sans fards son histoire. Depuis la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône, il confiait à son avocat, Pierre Lumbroso : « C’est pour échapper à la condition de bête fauve à laquelle je me trouve réduit depuis si longtemps par le système carcéral, que je me lance, dans une telle entreprise.
Sinon à quoi bon vivre ? Je ne tiendrai bientôt plus à ce régime-là et je ne veux pas mourir sans avoir hurlé haut et fort que la peine de mort existe toujours dans ce pays et qu’elle ne passe pas par
les tribunaux ! »
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