Littérature / édition, Interculturel/Migrations
ROMAN | Mars 2013
Vieux Cévenol et l’enfant (Le)
André Gardies

Pays concerné : France
Edition : Rouergue
Pays d’édition : France
ISBN : 978-2812604683
Pages: 176
Prix : 18.00
Parution : 13 Mars 2013
Français
Un retraité bourru apprivoisé par ses nouveaux voisins
Décidément Albert Thérond n’aime pas ses nouveaux voisins. Il est vrai qu’ils lui ont soufflé la ferme qu’il guignait depuis près de douze ans, faisant ainsi s’évanouir ses espoirs de devenir le maître de Beauregard, ce hameau de deux propriétés perdu sur les pentes du mont Lozère. Le comble : ils ne sont pas comme tout le monde. Ce sont des basanés, noirs presque !
C’est bien sa malchance à lui, Thérond. Mais ils ne perdent rien pour attendre, ces satanés envahisseurs. D’autant plus que dans le pays, on n’aime pas les étrangers de la ville qui achètent tout. Alors soutenu, sinon encouragé, par ses copains de bistrot, le vieux Thérond n’a de cesse, pour se venger, d’empoisonner la vie de ces nouveaux venus. Du moins jusqu’à son accident de voiture, par une nuit de brouillard. Car, sans l’intervention de ses voisins, il aurait passé l’arme à gauche, sûr. Durant sa convalescence, puis dans les semaines suivantes, il va peu à peu apprendre à mieux connaître ceux qui lui ont sauvé la vie.
Peu à peu aussi, et grâce à Charles, leur fils, il en oublie presque leur couleur de peau. Et puis, surtout, il se sent de plus en plus concerné par les agressions et les violences dont ils sont victimes à l’incitation de quelques gros bras du canton. Si bien que lui-même sera l’objet de la même haine. Seulement Albert Thérond n’est pas homme à se laisser faire…
Décidément Albert Thérond n’aime pas ses nouveaux voisins. Il est vrai qu’ils lui ont soufflé la ferme qu’il guignait depuis près de douze ans, faisant ainsi s’évanouir ses espoirs de devenir le maître de Beauregard, ce hameau de deux propriétés perdu sur les pentes du mont Lozère. Le comble : ils ne sont pas comme tout le monde. Ce sont des basanés, noirs presque !
C’est bien sa malchance à lui, Thérond. Mais ils ne perdent rien pour attendre, ces satanés envahisseurs. D’autant plus que dans le pays, on n’aime pas les étrangers de la ville qui achètent tout. Alors soutenu, sinon encouragé, par ses copains de bistrot, le vieux Thérond n’a de cesse, pour se venger, d’empoisonner la vie de ces nouveaux venus. Du moins jusqu’à son accident de voiture, par une nuit de brouillard. Car, sans l’intervention de ses voisins, il aurait passé l’arme à gauche, sûr. Durant sa convalescence, puis dans les semaines suivantes, il va peu à peu apprendre à mieux connaître ceux qui lui ont sauvé la vie.
Peu à peu aussi, et grâce à Charles, leur fils, il en oublie presque leur couleur de peau. Et puis, surtout, il se sent de plus en plus concerné par les agressions et les violences dont ils sont victimes à l’incitation de quelques gros bras du canton. Si bien que lui-même sera l’objet de la même haine. Seulement Albert Thérond n’est pas homme à se laisser faire…
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