Littérature / édition
ROMAN | Septembre 2007
Pandore au Congo
Albert Sánchez Piñol

Edition : Actes Sud
Pays d’édition : France
ISBN : 978-2-7427-6907-0
Pages: 460
Prix : 23.00
Parution : 06 Septembre 2007
Français
Menacé de potence, un homme raconte la fièvre de l’or dans les entrailles de la jungle congolaise. Après La Peau froide, une nouvelle expédition au coeur des ténèbres, une insolite rencontre avec une « autre » à la peau chaude.
Londres 1914. L’empire britannique est à son zénith et les pauvres hères qui battent le pavé londonien s’apprêtent à subir les foudres du Kaiser et de ses zeppelins. Thommy Thomson est de ceux-là, qui pour quelques pennies écrit dans l’ombre les romans populaires, à fort relent colonial, d’un écrivain à succès, quand sa rencontre avec un ténor du barreau lui permet d’assouvir enfin ses rêves de gloire littéraire.
Ils concluent un marché tout aussi clair qu’insolite : contre rémunération, Thommy écrira l’histoire d’un client de l’avocat, Marcus Garvey, un gitan accusé d’avoir assassiné dans la jungle les deux rejetons du duc de Craver, partis faire fortune au Congo. Le livre est un succès et, grâce à l’engouement de l’opinion publique, la plaidoirie gagnée d’avance. Marcus est acquitté. Est mis au grand jour le détail de l’expédition enragée de deux aristocrates dégénérés, accompagnés par Marcus, leur homme de main, qui marchent sans répit jusqu’aux confins du monde, plus animés par un désir secret d’abîme que par la fièvre de l’or. Ils viennent à bout d’une centaine de porteurs noirs qui charrient dans la jungle des caisses de champagne bouillant sous ces latitudes et vont mener la première guerre verticale de l’histoire contre une armée de « tectons » surgis des entrailles de la terre. C’est par l’amour d’une de ces créatures à la peau chaude, qu’arriveront la faute et la rédemption. Concourrant à innocenter la victime désignée, le roman établit le triomphe de la justice.
La dernière page est tournée mais l’histoire n’est pas finie car des éléments nouveaux viennent mettre à mal la version officielle. Avec quelques années de plus, et quelques illusions de moins, Thomson revisite son oeuvre pour oser enfin laisser apparaître la manipulation dont il a été l’objet. Marcus Garvey était un assassin et il est une autre de ses victimes. La vérité, enfin ? Comme toute vérité, plutôt seulement la dernière version d’un récit.
Roman traduit du catalan par Marianne Million
Londres 1914. L’empire britannique est à son zénith et les pauvres hères qui battent le pavé londonien s’apprêtent à subir les foudres du Kaiser et de ses zeppelins. Thommy Thomson est de ceux-là, qui pour quelques pennies écrit dans l’ombre les romans populaires, à fort relent colonial, d’un écrivain à succès, quand sa rencontre avec un ténor du barreau lui permet d’assouvir enfin ses rêves de gloire littéraire.
Ils concluent un marché tout aussi clair qu’insolite : contre rémunération, Thommy écrira l’histoire d’un client de l’avocat, Marcus Garvey, un gitan accusé d’avoir assassiné dans la jungle les deux rejetons du duc de Craver, partis faire fortune au Congo. Le livre est un succès et, grâce à l’engouement de l’opinion publique, la plaidoirie gagnée d’avance. Marcus est acquitté. Est mis au grand jour le détail de l’expédition enragée de deux aristocrates dégénérés, accompagnés par Marcus, leur homme de main, qui marchent sans répit jusqu’aux confins du monde, plus animés par un désir secret d’abîme que par la fièvre de l’or. Ils viennent à bout d’une centaine de porteurs noirs qui charrient dans la jungle des caisses de champagne bouillant sous ces latitudes et vont mener la première guerre verticale de l’histoire contre une armée de « tectons » surgis des entrailles de la terre. C’est par l’amour d’une de ces créatures à la peau chaude, qu’arriveront la faute et la rédemption. Concourrant à innocenter la victime désignée, le roman établit le triomphe de la justice.
La dernière page est tournée mais l’histoire n’est pas finie car des éléments nouveaux viennent mettre à mal la version officielle. Avec quelques années de plus, et quelques illusions de moins, Thomson revisite son oeuvre pour oser enfin laisser apparaître la manipulation dont il a été l’objet. Marcus Garvey était un assassin et il est une autre de ses victimes. La vérité, enfin ? Comme toute vérité, plutôt seulement la dernière version d’un récit.
Roman traduit du catalan par Marianne Million
Partager :