Une enfance antillaise, à la Guadeloupe, au creux du volcan de la Soufrière
La Guadeloupe, la Caraïbe : Quatre continents pour recréer une île, réinventer des désirades, métissées des douleurs et des jouissances de l’histoire et de la géographie.
Au-delà de la linéarité autobiographique, le texte se déroule aussi autour de cette confrontation entre le Tu de l’enfance et le Je d’aujourd’hui, pour la trouvaille du Nous.
L’initiation de l’enfant s’articule en tours et détours autour des quatre éléments qui constituent cet univers en miniature : le feu, la terre, l’eau et l’air, et qui sont présents dans l’île à la fois dans leur aspect paradisiaque et leur aspect infernal : éruptions, séismes, raz-de-marée et cyclones. Ce qui fait de la nature antillaise un personnage central et non le simple décor des histoires et de l’histoire.
D’où l’articulation du récit en quatre parties, dans lesquelles se tisseront les lieux, les épisodes et les motifs : la famille (nombreuse), la maison, la nature, l’école, les événements politiques, les musiques, les lectures et l’écriture, les blessures et les plaisirs, les rêves et les réveils :

1) Le feu. (Le baptême du volcan. Caresses et brûlures des soleils. L’éruption volcanique vécue. L’incendie du bourg.)
2) La Terre. (L’île. La case des grands-parents. Le premier séisme, l’école.)
3) L’Eau. La rivière face à la mer. La Caraïbe contre l’Atlantique. la noyade refusée…)
4) L’Air. Les rêves de colibri. Les musiques et la poésie. La découverte des secrets du grenier de la maison. Le premier grand cyclone vécu.