Murmures
Edition spéciale du magazine DEFIS Sud
novembre 2003 | | Histoire/société | Belgique
Français
consacrée au financement du développement
Alors que les écarts de développement entre les pays riches et les pays pauvres ne cessent de grandir, on n’a jamais autant parlé du développement et de son financement.
En 1996 à Rome, à Doha en 2001, à Monterrey en 2002 et tout récemment à Cancun, le renforcement des moyens financiers accordés au développement des pays du Sud est annoncé avec plus ou moins de solennité … ceci alors que les objectifs sont régulièrement revus à la baisse.
En Belgique, le budget de la coopération au développement devrait, selon la proposition du gouvernement, s’accroître de 8% en 2004 et l’objectif d’atteindre, en 2010, 0,7% du PNB, pour enfin concrétiser le but fixé en 1975 par les pays de l’OCDE, reste d’actualité.
Derrière ces chiffres et ces débats, que représente réellement l’Aide publique au développement (APD), en volume absolu, en termes relatifs et sur le plan qualitatif ? Quel bilan tirer de 40 ans de « financement du développement » ?
En 2000, l’APD des pays riches en faveur des pays pauvres s’élevait à 53 milliards de dollars, soit à peine plus de 0.22 % du PNB des pays de l’OCDE ou 1/260ième du volume des échanges commerciaux – qui atteignaient les 13.000 milliards de dollars. Et comparativement aux contributions des migrants au développement de leur pays d’origine, ces 53 milliards tiennent-ils la comparaison ?
Sur le plan des intentions, que recherchent les pays donateurs dans leur politique de développement ? Et ces intentions rejoignent-elles les faits ou alors faut-il se ranger derrière Freddy Destrait, Secrétaire général de SOS Faim, pour conclure que l’aide au développement est simplement une assistance publique à l’échelle internationale ?
En proposant un large éventail de contributions, l’édition spéciale de Défis Sud apporte des réponses diversifiées à ces questions et n’occulte pas le débat de fond : finalement, l’aide publique au développement sert-elle vraiment à quelque chose ?
Cette édition spéciale est disponible au prix de 4 € en s’adressant à Défi Sud.
Pour plus d’information :
Pierre Coopman, rédacteur en chef Défis Sud, [email protected]
Jean-Jacques Grodent, responsable de l’information à SOS Faim, [email protected]
SOS Faim – rue aux Laines, 4, 1000 Bruxelles – Fax : 32 (0)2 511 22 38 – www.sosfaim.be
En 1996 à Rome, à Doha en 2001, à Monterrey en 2002 et tout récemment à Cancun, le renforcement des moyens financiers accordés au développement des pays du Sud est annoncé avec plus ou moins de solennité … ceci alors que les objectifs sont régulièrement revus à la baisse.
En Belgique, le budget de la coopération au développement devrait, selon la proposition du gouvernement, s’accroître de 8% en 2004 et l’objectif d’atteindre, en 2010, 0,7% du PNB, pour enfin concrétiser le but fixé en 1975 par les pays de l’OCDE, reste d’actualité.
Derrière ces chiffres et ces débats, que représente réellement l’Aide publique au développement (APD), en volume absolu, en termes relatifs et sur le plan qualitatif ? Quel bilan tirer de 40 ans de « financement du développement » ?
En 2000, l’APD des pays riches en faveur des pays pauvres s’élevait à 53 milliards de dollars, soit à peine plus de 0.22 % du PNB des pays de l’OCDE ou 1/260ième du volume des échanges commerciaux – qui atteignaient les 13.000 milliards de dollars. Et comparativement aux contributions des migrants au développement de leur pays d’origine, ces 53 milliards tiennent-ils la comparaison ?
Sur le plan des intentions, que recherchent les pays donateurs dans leur politique de développement ? Et ces intentions rejoignent-elles les faits ou alors faut-il se ranger derrière Freddy Destrait, Secrétaire général de SOS Faim, pour conclure que l’aide au développement est simplement une assistance publique à l’échelle internationale ?
En proposant un large éventail de contributions, l’édition spéciale de Défis Sud apporte des réponses diversifiées à ces questions et n’occulte pas le débat de fond : finalement, l’aide publique au développement sert-elle vraiment à quelque chose ?
Cette édition spéciale est disponible au prix de 4 € en s’adressant à Défi Sud.
Pour plus d’information :
Pierre Coopman, rédacteur en chef Défis Sud, [email protected]
Jean-Jacques Grodent, responsable de l’information à SOS Faim, [email protected]
SOS Faim – rue aux Laines, 4, 1000 Bruxelles – Fax : 32 (0)2 511 22 38 – www.sosfaim.be
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