Murmures
Avis de parution de l’ouvrage Art contemporain de la Caraïbe
janvier 2013 | Sortie de film, livre, album… | Arts plastiques | Martinique
Source : Communiqué de presse
Français
Mythes, croyances, religions et imaginaires
La diversité et la richesse des productions artistiques contemporaines de la Caraïbe ont été pour partie inspirées par des éléments spirituels et religieux issus de l’héritage africain. Interroger les influences que ces différents usages, croyances et religions d’Afrique ont opéré sur les créateurs caribéens, voilà l’objet de cet ouvrage.
Il a semblé, pour ce faire, intéressant de privilégier une approche anthropologique rattachant ces productions aux bouleversements historiques, culturels et sociaux qu’a connus la région. Une approche qui s’avère délicate, car la Caraïbe est le produit d’une mosaïque de peuples et de cultures. Outre le legs africain, elle mêle et croise les apports les plus divers, ainsi qu’une invention du quotidien aux manifestations aussi fécondes qu’imprévisibles.
Comment les stratégies de résistance et de reproduction mises en place par l’esclave africain ont-elles pu fonctionner ?
Comment la place accordée au substrat africain, ténue et invisible pendant longtemps, s’est-elle développée pour atteindre une représentation actuelle significative ?
Comment la création artistique contemporaine a-t-elle pu se réapproprier les réminiscences d’une histoire douloureuse et faire fi du déni d’identité imposé par le système colonial en Caraïbe ?
Cet ouvrage tente d’apporter des réponses à ces interrogations. Dans une première partie, il est question des affleurements africains dans l’art en Caraïbe. Des travaux de chercheurs, historiens et critiques d’art spécialistes de ces questions, s’efforcent d’expliquer le pourquoi et le comment de ces affleurements, legs de l’imaginaire collectif des déportés.
La seconde partie de l’ouvrage s’attache à dévoiler, en contexte individuel, des productions d’artistes descendants d’esclaves.
Résolument engagés, acteurs de la société ils ont réinventé et mis en scène, chacun à sa manière, les survivances du passé.
Cette présentation de retours africains et de travaux d’artistes qui en témoignent suppose des choix, des parti pris forcément subjectifs. D’autres voies seront sans doute explorées, d’autres choix seront effectués, qui viendront élargir la trace frayée par ce livre.
Il a semblé, pour ce faire, intéressant de privilégier une approche anthropologique rattachant ces productions aux bouleversements historiques, culturels et sociaux qu’a connus la région. Une approche qui s’avère délicate, car la Caraïbe est le produit d’une mosaïque de peuples et de cultures. Outre le legs africain, elle mêle et croise les apports les plus divers, ainsi qu’une invention du quotidien aux manifestations aussi fécondes qu’imprévisibles.
Comment les stratégies de résistance et de reproduction mises en place par l’esclave africain ont-elles pu fonctionner ?
Comment la place accordée au substrat africain, ténue et invisible pendant longtemps, s’est-elle développée pour atteindre une représentation actuelle significative ?
Comment la création artistique contemporaine a-t-elle pu se réapproprier les réminiscences d’une histoire douloureuse et faire fi du déni d’identité imposé par le système colonial en Caraïbe ?
Cet ouvrage tente d’apporter des réponses à ces interrogations. Dans une première partie, il est question des affleurements africains dans l’art en Caraïbe. Des travaux de chercheurs, historiens et critiques d’art spécialistes de ces questions, s’efforcent d’expliquer le pourquoi et le comment de ces affleurements, legs de l’imaginaire collectif des déportés.
La seconde partie de l’ouvrage s’attache à dévoiler, en contexte individuel, des productions d’artistes descendants d’esclaves.
Résolument engagés, acteurs de la société ils ont réinventé et mis en scène, chacun à sa manière, les survivances du passé.
Cette présentation de retours africains et de travaux d’artistes qui en témoignent suppose des choix, des parti pris forcément subjectifs. D’autres voies seront sans doute explorées, d’autres choix seront effectués, qui viendront élargir la trace frayée par ce livre.
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