Murmures
Côte d’Ivoire : Pokou, le premier long-métrage d’animation ouest-africain est né
juillet 2013 | Prix | Cinéma/TV | Algérie
Source : Jeuneafrique.com
© Aurélie Fontaine, pour J.A. /// L’équipe du film devant l’affiche de « Pokou, princesse ashanti ».
Français
Par Aurélie Fontaine, à Abidjan /// Jeuneafrique.com
C’est un événement de taille : « Pokou, Princesse ashanti », le premier film ouest-africain d’animation, qui plus est en 3D, sort en Côte d’Ivoire, samedi 5 juillet. Interview du réalisateur, un ancien collaborateur du journal satirique « Gbitch », Abel Kouamé.
Pokou, c’est l’histoire d’une princesse du 18e siècle qui assiste à la division du royaume ashanti. Préférant l’exil à l’affrontement, elle part avec une partie de la population vers le centre de l’actuelle Côte d’Ivoire. Abel Kouamé, le réalisateur de ce premier film ouest-africain d’animation en 3D, qui sort le 6 juillet à Abidjan, revient sur les origines de son projet.
Jeune Afrique : Pourquoi avoir choisi de raconter cette histoire ?
Abel Kouamé : Cette histoire est racontée dans les manuels scolaires, donc elle est connue des enfants. Nous avons voulu mettre l’accent sur ce qui n’est pas dans les livres, c’est à dire les intrigues qui auraient pu se dérouler dans ce royaume. On y a mis beaucoup d’humour, de magie, d’imaginaire.
À la base, je suis auteur de bande dessinée et, de 2008 à 2009, je dessinais déjà Abla Pokou, dans le journal satirique Gbich. Puis en 2009, je me suis lancé dans l’animation et j’ai pensé à transformer cette BD en film d’animation. À partir de 2011, nous avons accéléré les choses, nous avions une équipe aguerrie, prête à s’attaquer à un long-métrage.
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Pokou, c’est l’histoire d’une princesse du 18e siècle qui assiste à la division du royaume ashanti. Préférant l’exil à l’affrontement, elle part avec une partie de la population vers le centre de l’actuelle Côte d’Ivoire. Abel Kouamé, le réalisateur de ce premier film ouest-africain d’animation en 3D, qui sort le 6 juillet à Abidjan, revient sur les origines de son projet.
Jeune Afrique : Pourquoi avoir choisi de raconter cette histoire ?
Abel Kouamé : Cette histoire est racontée dans les manuels scolaires, donc elle est connue des enfants. Nous avons voulu mettre l’accent sur ce qui n’est pas dans les livres, c’est à dire les intrigues qui auraient pu se dérouler dans ce royaume. On y a mis beaucoup d’humour, de magie, d’imaginaire.
À la base, je suis auteur de bande dessinée et, de 2008 à 2009, je dessinais déjà Abla Pokou, dans le journal satirique Gbich. Puis en 2009, je me suis lancé dans l’animation et j’ai pensé à transformer cette BD en film d’animation. À partir de 2011, nous avons accéléré les choses, nous avions une équipe aguerrie, prête à s’attaquer à un long-métrage.
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