Murmures

Interview : Fadi G. Haddad, réalisateur jordanien, et Tahani Salim, actrice jordanienne
juillet 2013 | Sortie de film, livre, album… | Cinéma/TV | Jordanie
Source : Euromed Audiovisuel

Français

« On voulait faire un film, le sortir en salle, et voir ce qui allait arriver. »
Traduit de l’anglais par Laure Deschamps

When Monaliza Smiled du réalisateur jordanien Fadi G. Haddad est une histoire d’amour entre une Jordanienne, Monaliza, et un Égyptien, Hamdi. Basée à Amman, l’intrigue suit aussi une communauté de voisins commères et d’autres personnages décalés.

Euromed Audiovisuel s’est entretenu avec Fadi G. Haddad et l’actrice Tahani Salim lors de leur passage à Paris pour le Festival du cinéma arabe IMAG’IMA.


Dites-nous en plus sur When Monaliza Smiled. D’où est venue l’idée du film ?

Fadi G. Haddad : Ce film est une comédie romantique jordanienne. C’est l’histoire d’amour d’une Jordanienne qui n’a jamais souri de sa vie. Lorsqu’elle trouve un travail après des années de solitude, elle tombe amoureuse d’un collègue égyptien.

En fait, l’idée est venue d’une blague courante sur les Jordaniens : nous ne sourions jamais.

Avez-vous fait ce film pour un public arabe ou international ?

FH : Nous voulions faire ce film pour un public jordanien car beaucoup de films jordaniens n’ont jamais atteint les Jordaniens eux-mêmes. C’est pourquoi l’histoire respecte et parle de sujets qui touchent et inquiètent la société jordanienne.

Puis il y a aussi le public arabe. On pensait que si on arrivait à faire un film qui marche dans cette région, le public international serait ensuite intéressé. Il n’y a pas beaucoup de films jordaniens, alors je pense que le public européen est curieux de savoir ce que les Jordaniens ont à raconter.

Parfois, les réalisateurs arabes s’autocensurent. Avez-vous fait de même ?

FH : Oui, mais je ne peux pas dire que j’ai fait cela pour la censure. Dans ce film au moins, je ne voulais pas choquer le public. Je voulais qu’ils voient ce film, rient et pleurent, et ensuite qu’ils se fassent leur propre idée des problèmes du pays.





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