Murmures
Sida : succès et blocage à Barcelone / traiter le sida au Kenya
juillet 2002 | | Histoire/société | France
Source : deux textes extraits de la lettre d’info de MSF
Français
La XIVème Conférence internationale Sida qui s’est tenue à Barcelone du 8 au 12 juillet dernier a montré un certain nombre d’avancées, mais aussi de nombreux blocages.
Ainsi, le débat sur le choix entre prévention et traitement, fortement critiqué par MSF, semble avoir fait long feu, tous s’accordant à considérer que ces deux mesures doivent aller de pair. De même, de plus en plus de médicaments génériques sont disponibles et viennent d’être préqualifiés par l’OMS, permettant ainsi, pour le même coût, de traiter un plus grand nombre de patients.
Mais d’importants blocages perdurent. Dès le début de la conférence, MSF avait mis l’accent sur la négligence coupable des pays riches dans leur échec à débloquer les fonds nécessaires pour traiter efficacement les malades. De nombreux discours et de bonnes intentions ont été prononcés lors de cette semaine, mais des mesures concrètes des bailleurs de fonds se font toujours attendre. Enfin, on peut regretter que, à part certains pays tels que le Botswana, la Thaïlande ou le Cameroun, peu d’Etats ont annoncé d’ambitieux programmes nationaux de soins.
L’urgence, pourtant, est réelle. MSF traite un millier de patients VIH/Sida par tri-thérapie dans ses différents programmes. Mais nous sommes très loin, aujourd’hui, d’un accès à ces mêmes traitements pour le plus grand nombre.
AFRIQUE
TRAITER LE SIDA AU KENYA
500 personnes meurent chaque jour du Sida au Kenya. Pourtant, Homa Bay, dans le sud du pays, est le seul hôpital public où, à travers le programme mis en place par MSF, l’accès aux anti-rétroviraux (ARV) est gratuit. 110 patients sont aujourd’hui sous traitement.
« Les ARV en tri-thérapies sont largement utilisés dans les pays développés, où ils ont permis que le VIH/Sida ne soit plus une maladie mortelle mais une maladie chronique. Mais les contraintes du traitement sont nombreuses, puisqu’il faut le prendre à vie. » Ces quelques lignes sont extraites de l’engagement que doivent signer les malades avant de commencer leur traitement. Elles résument bien la situation : ici les gens meurent parce qu’ils n’ont pas l’argent pour se payer des médicaments. La vie contre quelques poignées de dollars : c’est simple comme un titre de western – une bataille rangée entre les intérêts des grands laboratoires et la vie de dizaines de millions d’Africains.
Textes complets et autres infos sur le site de MSF
Mais d’importants blocages perdurent. Dès le début de la conférence, MSF avait mis l’accent sur la négligence coupable des pays riches dans leur échec à débloquer les fonds nécessaires pour traiter efficacement les malades. De nombreux discours et de bonnes intentions ont été prononcés lors de cette semaine, mais des mesures concrètes des bailleurs de fonds se font toujours attendre. Enfin, on peut regretter que, à part certains pays tels que le Botswana, la Thaïlande ou le Cameroun, peu d’Etats ont annoncé d’ambitieux programmes nationaux de soins.
L’urgence, pourtant, est réelle. MSF traite un millier de patients VIH/Sida par tri-thérapie dans ses différents programmes. Mais nous sommes très loin, aujourd’hui, d’un accès à ces mêmes traitements pour le plus grand nombre.
AFRIQUE
TRAITER LE SIDA AU KENYA
500 personnes meurent chaque jour du Sida au Kenya. Pourtant, Homa Bay, dans le sud du pays, est le seul hôpital public où, à travers le programme mis en place par MSF, l’accès aux anti-rétroviraux (ARV) est gratuit. 110 patients sont aujourd’hui sous traitement.
« Les ARV en tri-thérapies sont largement utilisés dans les pays développés, où ils ont permis que le VIH/Sida ne soit plus une maladie mortelle mais une maladie chronique. Mais les contraintes du traitement sont nombreuses, puisqu’il faut le prendre à vie. » Ces quelques lignes sont extraites de l’engagement que doivent signer les malades avant de commencer leur traitement. Elles résument bien la situation : ici les gens meurent parce qu’ils n’ont pas l’argent pour se payer des médicaments. La vie contre quelques poignées de dollars : c’est simple comme un titre de western – une bataille rangée entre les intérêts des grands laboratoires et la vie de dizaines de millions d’Africains.
Textes complets et autres infos sur le site de MSF
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