Murmures
Unprojet d’école de cinéma en Guadeloupe
mars 2005 | | Cinéma/TV | Guadeloupe
Français
Présentation de l’Ecole préparatoire aux Initiatives CinématographiquES (EPICES)
Axe I – Sensibilisation à la culture cinématographique
CONVENTION
Domaine de Birmingham / Ciné Woulé / Sytek / Ciné Club
ECOLE PREPARATOIRE
AUX
INITIATIVES CINEMATOGRAPHIQUES
(E.P.I.CES)
CONCEPTION – FORMATION – ATELIERS
Projet initié par Tony Coco-Viloin
Présentation de l’EPICES p.3
I ORGANISME PORTEUR : (filière, démarche…) p.5
II LES STRUCTURES OU PERSONNES RESSOURCES (l’encadrement…) p.6
III PROJET DE FORMATION (programmes, modules, stages, emploi du temps…) p.8
IV. EVALUATION, MODALITES D’INSCRIPTION (horaires, tarifs…) p.16
Ø Présentation de l’Epices
Ø
Ø
La création de l’Ecole préparatoire aux Initiatives CinématographiquES (EPICES) résulte de l’aboutissement des colloques et séminaires réalisés dans le cadre du FEMI, du Mois du Film Documentaire, Noir Tout Couleurs, quant au lancement d’un espace d’échanges culturels permanent autour de l’art cinématographique. Il s’agit de renforcer les capacités créatrices des acteurs du domaine du cinéma et de l’audiovisuel en Guadeloupe, mais également de réduire l’écart entre la culture cinématographique des professionnels, celle du public européen, à nos portes, dans nos salons et celle du public guadeloupéen.
Ø
Sans structure adéquate de formation et pour la transmission de l’art cinématographique, nous assisterons, tôt ou tard à un vieillissement du tissu professionnel local, dans les différents corps de métier, et nous serons confrontés à des difficultés croissantes d’accès à la formation en Europe ou à l’étranger. Sinon, il reste l’exode vers le nouvel El Dorado audiovisuel de la Caraïbe francophone : Le Canada
La formation au jugement critique, en matière de cinématographie (langage plutôt que langue, donc universalité des signes), assure l’émergence d’une relève et le perfectionnement des compétences existantes.
A son terme ce programme mettra en lumière la pertinence de la création d’une structure pérenne de formation artistique et technique de niveau supérieur. Face à l’inexistence en Guadeloupe d’une telle structure, le projet EPICES devrait bénéficier de l’adhésion des différentes institutions territoriales
Ø
Les partenaires institutionnels de EPICES peuvent être distingués en deux grands groupes : les partenaires au développement et les partenaires pédagogiques.
Les partenaires au développement :
– Conseil Régional de la Guadeloupe, la DRAC Guadeloupe, la Cité des Métiers de la Guadeloupe, l’Agence Départementale d’Insertion, Sytek, les mécènes et sponsors
Ø
Ces partenaires au développement interviennent sous diverses formes (aide au fonctionnement, équipements, promotion, bourses aux étudiants…) et de façon complémentaire, chacun en fonction de ses domaines d’intérêt spécifiques. La synergie qui en résulte a besoin toutefois d’être entretenue et renforcée, pour offrir des garanties de stabilité.
Les partenaires pédagogiques sont :
– Ciné Woulé ;
– l’Agence de Coopération pour le Livre, la Lecture et la Documentation ;
– les formateurs spécialisés en poste en Guadeloupe (public et privé)
Ø – l’AFPA de Basse-Terre
Ø – l’Institut Régional des Arts Visuels de la Martinique
– l’ensemble des intervenants aux différentes manifestations cinématographiques (Le Forum des Images, l’INA, La Cinémathèque, Les Ateliers Varan…).
Les partenariats pédagogiques couvrent généralement la mise à disposition de formateurs, l’échange d’expertises en matière de gestion pédagogique et administrative de ce type d’établissement, l’accueil de personnels de EPICES pour des stages, ateliers, et l’échange d’étudiants à travers des programmes « Regards Croisés ».
L’institut est ouvert à tous, niveau baccalauréat, qui désirent se cultiver en matière de 7° Art, acquérir les outils de création et de formation au jugement critique en matière d’arts visuels, se former aux métiers créatifs de l’image et du son.
Toutes ces demandes tendent à démontrer le réel besoin existant en matière de formation au niveau du pays.
EPICES vise principalement à faire exister des formations continues basées sur un système de modules ou d’ateliers audiovisuels en Guadeloupe, un accès permanent à la culture cinématographique, la culture de l’image.
EPICES dispose d’une cellule de documentation comportant des ouvrages et des revues spécialisées du domaine du cinéma et de l’audiovisuel ainsi qu’un répertoire de films constitué pour les besoins de la formation.
Face à la culture américaine, qui, en particulier dans l’audiovisuel, bénéficie de formidables moyens de production et de distribution, notre culture a besoin d’être soutenue par un effort volontariste et dynamique de nos acteurs culturels.
A L’ORIGINE DE LA FORMATION
Tony Coco-Viloin, troisième cycle Lettres Modernes – Cinéma / Maîtrise en Information et Communication option Audiovisuel, diplômé de l’Université de Montpellier et d’Aix-en-Provence a commencé à enseigner le cinéma et l’audiovisuel en 1990, à l’Office Cinématographique d’Enseignement, à Marseille pour les élèves préparant un CAP d’Agent Technique et de Maintenance Audiovisuelle. C’est ensuite avec le Ministère de la Justice qu’une collaboration se met en place, action d’insertion par l’audiovisuel en milieu carcéral (production et gestion du canal interne Télé Vidéo Baumettes) qui durera 3 ans. Finalement, avant de monter la première Entreprise d’Insertion par l’Audiovisuel (Cité 9,5 à Marseille), Tony Coco-Viloin crée le CESMA (Centre d’Enseignement Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel) en 1995, en plein Cours Belsunce (Marseille), un centre préparant les élèves au BTS de production audiovisuelle (4 options : Administration de la production, Image, Son, Montage). Plus de 250 élèves ont été formés, 75% d’entre eux sont devenus des professionnels dans les métiers du journalisme, de la télévision, de la communication et du cinéma. Depuis 2000, Tony Coco-Viloin est revenu sur sa terre natale, la Guadeloupe, il a constaté qu’il fallait trouver un moyen pour permettre à tout citoyen d’acquérir, quand il le souhaite, les bases nécessaires en matière d’Histoire de l’Art, de culture cinématographique et audiovisuelle, de grille lecture et d’analyse d’un message image (fixe ou animée) .
Synthèse
Cette initiative peut témoigner d’un projet de développement personnel passant par un élargissement de sa culture générale, une professionnalisation dans le secteur de l’image ou et du son, un nouvel apprentissage du regard plus en adéquation avec le monde de l’éducation en mutation perpétuelle. Il existe un ensemble de personnes qui ont besoin d’un complément de formation pour développer leur pratique professionnelle, ou encore celles qui veulent changer de secteur d’activités. Ces personnes, disposent aussi, en priorité (de manière non exclusive) de projets orientés vers les métiers d’expression artistique.
***
I ORGANISME(S) PORTEUR(S) :
Cadre général : Ecole Préparatoire aux Initiatives CinématographiquES
La structure porteuse (Domaine de Birmingham) est chargée d’encadrer et de coordonner la mission de l’école préparatoire en cinéma en harmonisant l’accueil du public, la programmation des cours et des séances spéciales, les spectacles afférents.
L’ouverture de l’école préparatoire en cinéma sur le monde extérieur (tourisme, environnement, coopération régionale…), est assurée par la synergie complémentaire de responsables motivés d’autres secteurs d’activités, extérieurs aux structures porteuses du projet.
La filière
La filière EPICES propose une formation en plusieurs cycles à l’issue de laquelle est délivré un certificat de préparatoire aux études cinématographiques et audiovisuelles.
La formation EPICES se veut très diversifiée et pluridisciplinaire ; c’est pourquoi elle rassemble des enseignements portant sur le théâtre, l’expression corporelle, le cinéma, l’histoire de l’art, la musique, la photographie, l’image, les arts plastiques, l’audiovisuel et la bande dessinée.
Elle a pour objectif une sensibilisation à des formes d’expression contemporaines, une réflexion sur la culture.
Le Domaine de Birmingham, via son réseau de personnes et de structures ressources a mis en place un comité de pilotage regroupant professionnels de l’image et du son, artistes et responsables administratifs (cf. personnes ressources). Ce comité de pilotage veillera au respect du bon déroulement de la formation et son ancrage dans une démarche de qualité :
1- Non à la démarche occupationnelle
Il s’agit de s’engager sur une démarche fondée sur une volonté de progression des personnes. Le sens de la culture artistique, sa réelle utilité sont les conditions nécessaires à la qualité de la démarche.
2- Oui à la valorisation des personnes
Cette progression s’inscrit dans une volonté de valorisation globale des personnes, qui peut permettre la prise en charge de la présentation d’une œuvre ou d’un objet culturel, en tout cas cinématographique.
3- Une obligation d’évaluation
L’évaluation est une nécessité. Elle doit réellement mesurer la progression des personnes et la tenue des objectifs contractuels formalisés entre acteurs du secteur de l’animation culturelle en Guadeloupe.
4- Une volonté de développement local
L’école préparatoire en cinéma ne peut se développer hors d’une forte logique de développement local, où l’action qu’elle initie a vocation à se poursuivre, au moins pour partie
? dans la création d’activités pérennes,
? dans l’émergence de métiers nouveaux,
? dans la réponse à des besoins culturels non satisfaits,
ce qui suppose une capacité d’innovation, et le droit à l’expérimentation.
5- Une stratégie globale
L’action prend place dans une démarche durable de conviction de l’ensemble des composantes du corps culturel et du paysage audiovisuel en Guadeloupe. Celle-ci se fonde sur une volonté militante. Elle s’exerce en particulier pour inciter à poursuivre les efforts des collectivités en matière de développement des activités cinématographiques et audiovisuelles, à les rendre encore plus cohérentes.
La Conception dans le cadre du ÉCOLE PRÉPARATOIRE EN CINÉMA comprend 3 activités :
– L’apprentissage du langage audiovisuel et cinématographique
– Les codes spécifiques et non spécifiques de l’image cinématographique et audiovisuelle
– – Conseil en production et suivi de production
II – LES STRUCTURES OU PERSONNES RESSOURCES
II-1 Personnes ressources du ÉCOLE PRÉPARATOIRE EN CINÉMA /
Après une année d’observation du paysage audiovisuel guadeloupéen et des acteurs sociaux sensibilisés aux expressions artistiques et culturelles (cf. annexe 4), un certain nombre d’acteurs apparaissent en Guadeloupe. Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive mais répond bien à la cohérence qui peut exister entre une volonté de structurer l’audiovisuel dans ce Département, une volonté de transmettre un savoir-faire, un savoir-être et une volonté de savoir devenir.
Alain AGAT (Scénariste / Formateur)
Christian GEBER (Photographe)
Daniel GOUDROUFFE (Photographe / Formateur)
Jean-François MANICOM (Photographe – Vidéaste / Formateur)
Bénédicte MARINO (Chef décorateur –Scénographe / Formateur)
Carine IRENEE (Historienne du Cinéma / Formatrice)
Fabrice BOUQUAT (Régisseur Général / Administration de la Production)
Dimitri ZANDRONIS (Technicien / Réalisateur Vidéo / Formateur)
Victor REINETTE (Réalisateur)
Jean-Luc STANISLAS (Réalisateur)
Jean-Claude FLAMMAND-BARNY (Réalisateur / Producteur)
Richard MAYOUTE (Infographiste / Animateur 3D et Multimédia / Formateur)
Jean-Marc CESAIRE (Projectionniste / Ciné Woulé)
Magali SOLIGNAT (Comédienne / Jeu de l’acteur)
c) Les partenaires institutionnels ou associatifs :
– L’Agence Départementale d’Insertion
– La Ville de Baie-Mahault
– Le Conseil Général de Guadeloupe
– Le Conseil Régional de Guadeloupe
– La Direction Régionale des Affaires Culturelles
– La DDJS
– Les associations FEMI / CINE WOULE / AGECOOP / AUX ARTS CITOYENS!
e) – Divers établissements scolaires, en particulier :
– Collège de Ste-Anne
§ – Lycée de Ste-Anne et de Ste-Rose / Lycée Rivière des Pères
– Lycée de Baimbridge
§ – Université de Fouillole
IV.2 Définition du rôle de l’encadrement
Chaque stagiaire bénéficie d’un suivi personnalisé qui permet d’accompagner son apprentissage de la culture cinématographique en tenant compte de ses propres intérêts et objectifs travail (une permanence hebdomadaire, gratuite, sur rendez-vous).
La fonction tutorale s’appuie autour des efforts de formation permettant d’élaborer des systèmes d’évaluation (l’apprentissage des métiers – métiers de communication, là où la relation à l’autre prend tout son sens).
III. PROJET DE FORMATION
V.1 Organisation et déroulement :
20 personnes sont accueillies
Durant toute l’année (à l’exception du Mois d’Août) , les stagiaires sont formés à l’atelier (formation continue modulaire – stages – séances spéciales – séminaires), dans la limite de 6 heures hebdomadaire. Cette « formation à la culture cinématographique et audiovisuelle » peut entraîner également l’élaboration de projets audiovisuels.
Chaque stagiaire peut développer un projet d’activité audiovisuelle ou/et cinématographique (création, production, diffusion, animation…).
3 Types de programme :
– Modulaire (un certain nombre d’heures sont validées par thème ; cf. liste)
– Stage (concentration des cours sur une période courte – les vacances scolaires – acquisition d’une technique)
– Séance spéciale (2h sur un point précis / 2 fois par sem.)
Chaque séance prend l’allure d’un spectacle de 2h 30 comportant :
– Une introduction animée par un personnage récurrent qui présente le programme du jour
– un film ou extrait de film
– un cours illustré + échange / débat
– un support de cours (polycopié reprenant les points clés de la séance)
V.3 Objectifs
Les objectifs de formation sont en rapport avec la préparation à l’insertion professionnelle, la valorisation, l’affirmation de soi. Il s’agit d’amener chaque stagiaire à être capable de présenter une œuvre cinématographique ou audiovisuelle, en explicitant les objectifs et les finalités, les choix opérés (du point de vue technique, organisationnel, artistique). Chaque stagiaire se nourrit d’une dense culture de l’image, de façon à pouvoir comprendre les différentes pièces constitutives d’un projet audiovisuel, de façon à se documenter méthodiquement sur l’environnement d’un projet, à appliquer des méthodes d’analyse et de synthèse, à manifester une culture littéraire et artistique.
Contenu :
Le suivi s’articule autour d’un programme basé sur :
– la connaissance des matières d’expression cinématographiques et audiovisuelles
– les techniques d’écriture et d’analyse
– le domaine littéraire et artistique
– le milieu et les institutions de l’audiovisuel et du numérique
Culture Générale et Culture de l’Image
I – Pour les techniques d’expression et de communication, seront abordés les formes et modes d’expression, c’est-à-dire les différents types de textes (scénario, critique, presse, réglementation…) les documents audio-visuels (film, émission de télévision,…) et leurs genres ; les messages oraux et écrits adaptés aux situations professionnelles : synopsis, découpage, commentaire, indications ou notes techniques…
Pour les Techniques d’information et de communication :
Les techniques documentaires (aussi bien dans le domaine artistique que dans le domaine technique) : recherche des documents, construction d’un dossier, élaboration de synthèses.
II – Pour les Techniques d’analyse, une première partie aborde l’Analyse de l’image fixe en terme de sémiologie. Cette partie a pour objet l’acquisition d’un langage approprié dans l’optique d’une analyse de l’image fixe. Les stagiaires sont invités à réfléchir sur une proposition de définition de l’image.
8 exemples de Modules…
Condition minimale de réalisation : 12 participants / module
Module 1 : Lecture de l’Image Fixe (16h) – l’affiche publicitaire comme exemple de communication par l’image (grille de lecture, atelier de création…) / (selon places disponibles)
Module 2 : Ecriture de scénario (80h) – histoire, synopsis, traitement, personnages, continuité dialoguée, note d’intention / (selon places disponibles)
Module 3 : Vivre avec l’image qui nous entourent (16h) – Prévention vis-à-vis des transformations psychologiques liées à l’image moderne, acquisition du langage, construction de messages / (selon places disponibles)
Module 4 : Ecrire son film documentaire (100h) – Notions de point de vue documenté, Focalisation narrative, traitement de l’information, intention documentaire, scénario, repérage, compléments d’écriture, connaissance du milieu et des institutions…/ (selon places disponibles)
Module 5 : L’Ecriture cinématographique dans la BD (16h) – Cadrages, mouvements, angles, montage, découpage sur plan, filmogramme / (selon places disponibles)
Module 6 : Les différentes matières d’expression de l’écriture cinématographique (80h) – Analyse de films, la lumière, l’éclairage, le jeu d’acteur, le son, les cadrages, le rôle créateur du montage, le décor, les costumes, la mise en scène… / (selon places disponibles)
Module 7 : Lecture, Analyse et Ecriture de Videoclip (40h) / (selon places disponibles)
Module 8 : Etablir un devis pour production film et vidéo (10h) – cahier des charges, conventions collectives…. (selon places disponibles)
Matériel stagiaire : stylo, crayon, équerre, règle, papier à écrire,appareil photo (facultatif)
Une idée de programme en tronc commun :
I- Généralités sur l’image dans notre société
II- L’image
A) Proposition d’une définition
B) Historique
III- La communication de masse
A) Transformations psychologiques liées à l’image moderne
B) L’image, fait de société
IV- Le message iconique
A) Le champ et le cadre
Il est dressé un aperçu de l’Histoire de la pub. comme exemple de communication par l’image
Objectifs: Après un petit historique sur l’affiche publicitaire, on tente de comprendre les grandes étapes fonctionnelles de la pub.
Des techniques d’analyse en passant par la rhétorique et les grandes figures stylistiques utilisées tant en peinture qu’en audiovisuel ou en littérature.
La signification iconique
A) Le message de référence à l’émetteur
B) Le message linguistique
C) La publicité moderne
La rhétorique de l’image
LES TECHNIQUES D’ANALYSE D’UN RECIT D’UNE OEUVRE AUDIOVISUELLE
PROPOSITION POUR UNE DEFINITION DU RECIT
1- Il s’agit, en partant des approches linguistiques, sémiologiques et structurales, de définir le cadre constituant du récit, entendu comme la représentation d’un évènement ou d’une suite d’évènements, réels ou fictifs, par le moyen, des formes langagières, écrites ou non.
2- Il s’agit de dégager le système d’identité et de différence selon les formes que prend le récit.
ELEMENTS CONSTITUTIFS DU RECIT
Dans ce chapitre se mettent en place les structures narratives du récit.
1- Les origines du récit
2- Le concept d’évènement impliquera l’exposé des notions suivantes :
Actions isolées, actions enchaînées. Agents et patients du récit
Les temps du récit et la temporalité.
3- Le concept de représentation que l’on peut décliner ainsi :
a Enonciateur du récit (narrateur)
b Enonciation du récit (narration)
c Point de vue (focalisation)
d Destinataire du récit (spectateur)
Narration et description
Le personnage
a Problèmes généraux et statut du personnage
b Etude à partir d’un récit écrit et filmique
c.L’ homme filmique
Perspectives narratives
a Focalisation dans le récit filmique -Focalisation interne
Variation des points de vue -Champ-contre champ -Images subjectives
Temporalité
a Les temps de la fiction
b Les temps de la narration
c Repère et durée de temps dans la narration
d Les vitesses du récit
LES TECHNIQUES D’ANALYSE ET D’ECRITURE D’UN SCENARIO, D’UN DECOUPAGE, D’UN COMMENTAIRE
Méthodologiquement il conviendra de retenir pour le travail d’écriture scénaristique trois grandes interrogations.
La première ‘concerne le sens de l’œuvre à faire.
La seconde, la structure générale de la forme de l’œuvre. La troisième, l’écriture proprement dite.
A LE SENS
1- Les aires sémantiques
Il s’agit de réaffirmer que l’histoire n’atteint sa signification qu’à partir de son traitement narratif, lequel entretient d’étroites relations avec le traitement plastique et figuratif. On distinguera: L’aire psychologique L’aire sociologique
L’aire métaphysique.
2- Les quatre décors
L’espace privé
L’espace social
L’espace public
L’espace déconnecté
3- La lumière, le mouvement
B LA STRUCTURE
1- L’architecture
Ce sont les formes générales que construisent les décors, les personnages, les temps, les mouvements dans la progression de la narration.
2- Dialectique des éléments architecturaux.
C L’ECRITURE
-Facteurs essentiels d’un scénario
-L’exemple des Remakes
-L’adaptation -Les styles
CONTINUITE DRAMATIQUE
Un programme esthétique et historique du film entendu comme représentation visuelle et sonore.
1- La notion de plan
a l’image mobile
b les mouvements de caméra
c le plan séquence
2- L’espace filmique
a / notion de représentation
b / espace plastique, espace « spectatoriel »
c / fonction du cadre
d / hors champ et hors cadre, scène et mise en scène
3- Technique de la profondeur
a La perspective (rappel historique et définition)
b La profondeur de champ
c Le montage dans le plan
4- La représentation sonore
a Approche historique et technique
b Approche esthétique
5- Le montage
a Principes et définition
b Segmentation et montage dans le plan
c Fonctions du montage -Syntaxique -Sémiotique . -Rythmique
d Raccords et ponctuations
III DOMAINE LITTERAIRE ET ARTISTIQUE
Il s’agit de dégager à partir d’œuvres ou de mouvements artistiques, les grands courants de l’histoire de l’art et du cinéma.
PREMIERE PARTIE :
I- L’invention du réel
A) Histoire de la photographie
B) Peinture et photographie
C) Le documentaire et la fiction, Lumière, Méliès et les autres
II- La disparition du réel : L’IMPRESSIONNISME
A) Courbet
B) Renoir
C) Turner
III- Le mouvement NABIS: Le réel en Flat land
IV- L’Expressionnisme : Le réel étiré
A) Munch
B) Modler
C) Un modèle cinématographique (Murnau)
V- Le FAUVISME-EXPRESSIONNISME : La joie et le tourment issus d’un même réel.
VI- Le FAUVISME: Passage de la figuration à l’abstraction
A) KANDINSKY
VII- Le CUBISME: Picasso….Cézanne
VIII- Le mouvement DADA
IX- Le SURREALISME
X- Peinture Expressionniste-Abstraite aux U.S.A
XI- Le mouvement COBRA
DEUXIEME PARTIE :
I) Le monde des objets : Pollock
II) Espace et Temps en Peinture
III) Miro et Klee: Les tremblements du signe .L’Aventure du signe
IV) Nouvel Espace, Nouveau Temps- In Situ- L’idée de situation- art et politique
TROISIEME PARTIE : Critique du jugement esthétique
I) Grille d’étude d’un courant esthétique
A) L’Esthétique Marxiste
B) Brecht et le Théâtre
C) L’Esthétique idéaliste
D) Marcuse et Adorno
E) L’Esthétique subversive
QUATRIEME PARTIE : NAISSANCE DU CINEMA MODERNE
I) La difficulté de l’histoire du cinéma
II) Pourquoi le cinéma?
III) Le cinéma français / Le cinéma caribéen
IV) Le cinéma N.R.I
V) Le cinéma d’avant-garde
A) La réforme du scénario
VI) Le cinéma muet soviétique
A) Eisenstein
B) Koulechov
VII) Jean Vigo
VIII) Le cinéma sonore et parlant
IX) Le Réalisme Poétique Français
X) Passage du N/B à la couleur
A) Historique
B) Esthétique
XI) L’écran large
A) Cinémascope
B) Le panoramique
XII) Cinéma et Baroque
XIII) L’Académisme et le Cinéma
Quelques exemples de Stages (Les techniques en production audiovisuelle)
Administration de la production audiovisuelle
Produire et gérer une œuvre audiovisuelle / cinématographique
Ecriture de Scénario (fiction)
Ecrire pour le Documentaire
Faire un clip musical
Le Jeu de l’acteur
Décor pour film
Etre Assistant-Réalisateur
Opérateur Prise de Vue (Caméraman – Cadreur…)
Opérateur Prise de Son
Monteur Vidéo………
Aperçu d’un emploi du temps de formation en Centre
Horaires hebdomadaire :
Module (2h) : 18h – 20h Mardi – Jeudi / Reprise module : Vendredi : 14h – 18h
Séance spéciale (2h) 18h – 20h : Mercredi – Samedi
Stages : Mardi – Vendredi (4h / jour)
IV EVALUATION
Attestation visée par 3 personnalités du cinéma et de l’audiovisuel à l’issu de la validation du nombre d’heures suivies et nécessaires par chaque stagiaire ou participant
QCM + Etude de cas (analyse filmique, production de texte…)
Les espaces nécessaires
– un local semi-aménagé comportant :
– un espace d’accueil avec un guichet (env.25m2)
– une salle (env.80m2),
– un bureau de direction pédagogique (env.9m2),
– un espace régie le traitement du son et de la lumière (env.6m2)
– une salle protégée et climatisée pour le montage vidéo en virtuel (env.15m2),
– un rangement pour différents matériels: vidéoprojecteurs, accessoires et divers (env.9m2)
– un espace cafétéria / Bar à Soupe (env.20m2)
– 1 Théâtre de Verdure pour diffusion en plein air (1000m2)
Et … un parking pour : 20 voitures
MODALITES D’INSCRIPTION
Public concerné
Niveau exigé
Ce stage ne nécessite pas de connaissance de l’environnement artistique et culturel, cependant, le niveau classe de terminale est souhaité.
Nombre de participants
Le nombre de stagiaires est limité à 12 personnes pour les modules et stages, à 20 pour les séances spéciales.
Matériel
– 1 meuble bibliothèque
– 1 Paper Board
– 1 salle de réunion (20 places)
– 2 armoires (range-dossiers)
– 1 Vidéo-Projecteur (salle de 20 places)
– 1 Magnetoscope VHS 6 têtes
– 1 Amplificateur de sonorisation (200 W)
– 2 Haut-parleurs de sonorisation (adéquat à l’amplification)
– 1 Lecteur DVD de salon multizones
– 1 Lecteur de CD
– 1 Table de mixage 4 voies
Un grand écran est relié au poste du formateur.
Suivi du stagiaire
Chaque participant bénéficie d’une permanence et d’une assistance électronique après le stage (email à [email protected])
Sanction de la formation
Une attestation sera délivrée en fin de stage.
Renseignements et inscription
Tél. : 06 90 54 89 95 / e-mail : [email protected]
Horaires
Pour les cours :
Du mardi au samedi : de 18h00 à 20h00
Le mercredi et le samedi sont en général réservés aux séances spéciales
Pour les inscriptions et la permanence (réservée pour les stages et modules)
Le lundi de 16h – 18h
Prix de la formation
Pour les modules
Pré-inscription : 50 euros
Chaque séance : 10 euros
Validation : offerte
Pour les stages
Pré-inscription : 50 euros
Stage (selon devis à la carte)
Pour les séances spéciales
Pré-inscription : gratuite
Chaque séance : 10 euros
Modalités d’inscription
Toute personne âgée de 18 ans au moins
Pré-inscription (pour module et stage) : formulaire à remplir (bientôt disponible)
RENSEIGNEMENTS A :
[email protected]
ou
[email protected] / Tél. 06.90.54.89.95
Responsable formation : Tony COCO-VILOIN
Axe I – Sensibilisation à la culture cinématographique
CONVENTION
Domaine de Birmingham / Ciné Woulé / Sytek / Ciné Club
ECOLE PREPARATOIRE
AUX
INITIATIVES CINEMATOGRAPHIQUES
(E.P.I.CES)
CONCEPTION – FORMATION – ATELIERS
Projet initié par Tony Coco-Viloin
Présentation de l’EPICES p.3
I ORGANISME PORTEUR : (filière, démarche…) p.5
II LES STRUCTURES OU PERSONNES RESSOURCES (l’encadrement…) p.6
III PROJET DE FORMATION (programmes, modules, stages, emploi du temps…) p.8
IV. EVALUATION, MODALITES D’INSCRIPTION (horaires, tarifs…) p.16
Ø Présentation de l’Epices
Ø
Ø
La création de l’Ecole préparatoire aux Initiatives CinématographiquES (EPICES) résulte de l’aboutissement des colloques et séminaires réalisés dans le cadre du FEMI, du Mois du Film Documentaire, Noir Tout Couleurs, quant au lancement d’un espace d’échanges culturels permanent autour de l’art cinématographique. Il s’agit de renforcer les capacités créatrices des acteurs du domaine du cinéma et de l’audiovisuel en Guadeloupe, mais également de réduire l’écart entre la culture cinématographique des professionnels, celle du public européen, à nos portes, dans nos salons et celle du public guadeloupéen.
Ø
Sans structure adéquate de formation et pour la transmission de l’art cinématographique, nous assisterons, tôt ou tard à un vieillissement du tissu professionnel local, dans les différents corps de métier, et nous serons confrontés à des difficultés croissantes d’accès à la formation en Europe ou à l’étranger. Sinon, il reste l’exode vers le nouvel El Dorado audiovisuel de la Caraïbe francophone : Le Canada
La formation au jugement critique, en matière de cinématographie (langage plutôt que langue, donc universalité des signes), assure l’émergence d’une relève et le perfectionnement des compétences existantes.
A son terme ce programme mettra en lumière la pertinence de la création d’une structure pérenne de formation artistique et technique de niveau supérieur. Face à l’inexistence en Guadeloupe d’une telle structure, le projet EPICES devrait bénéficier de l’adhésion des différentes institutions territoriales
Ø
Les partenaires institutionnels de EPICES peuvent être distingués en deux grands groupes : les partenaires au développement et les partenaires pédagogiques.
Les partenaires au développement :
– Conseil Régional de la Guadeloupe, la DRAC Guadeloupe, la Cité des Métiers de la Guadeloupe, l’Agence Départementale d’Insertion, Sytek, les mécènes et sponsors
Ø
Ces partenaires au développement interviennent sous diverses formes (aide au fonctionnement, équipements, promotion, bourses aux étudiants…) et de façon complémentaire, chacun en fonction de ses domaines d’intérêt spécifiques. La synergie qui en résulte a besoin toutefois d’être entretenue et renforcée, pour offrir des garanties de stabilité.
Les partenaires pédagogiques sont :
– Ciné Woulé ;
– l’Agence de Coopération pour le Livre, la Lecture et la Documentation ;
– les formateurs spécialisés en poste en Guadeloupe (public et privé)
Ø – l’AFPA de Basse-Terre
Ø – l’Institut Régional des Arts Visuels de la Martinique
– l’ensemble des intervenants aux différentes manifestations cinématographiques (Le Forum des Images, l’INA, La Cinémathèque, Les Ateliers Varan…).
Les partenariats pédagogiques couvrent généralement la mise à disposition de formateurs, l’échange d’expertises en matière de gestion pédagogique et administrative de ce type d’établissement, l’accueil de personnels de EPICES pour des stages, ateliers, et l’échange d’étudiants à travers des programmes « Regards Croisés ».
L’institut est ouvert à tous, niveau baccalauréat, qui désirent se cultiver en matière de 7° Art, acquérir les outils de création et de formation au jugement critique en matière d’arts visuels, se former aux métiers créatifs de l’image et du son.
Toutes ces demandes tendent à démontrer le réel besoin existant en matière de formation au niveau du pays.
EPICES vise principalement à faire exister des formations continues basées sur un système de modules ou d’ateliers audiovisuels en Guadeloupe, un accès permanent à la culture cinématographique, la culture de l’image.
EPICES dispose d’une cellule de documentation comportant des ouvrages et des revues spécialisées du domaine du cinéma et de l’audiovisuel ainsi qu’un répertoire de films constitué pour les besoins de la formation.
Face à la culture américaine, qui, en particulier dans l’audiovisuel, bénéficie de formidables moyens de production et de distribution, notre culture a besoin d’être soutenue par un effort volontariste et dynamique de nos acteurs culturels.
A L’ORIGINE DE LA FORMATION
Tony Coco-Viloin, troisième cycle Lettres Modernes – Cinéma / Maîtrise en Information et Communication option Audiovisuel, diplômé de l’Université de Montpellier et d’Aix-en-Provence a commencé à enseigner le cinéma et l’audiovisuel en 1990, à l’Office Cinématographique d’Enseignement, à Marseille pour les élèves préparant un CAP d’Agent Technique et de Maintenance Audiovisuelle. C’est ensuite avec le Ministère de la Justice qu’une collaboration se met en place, action d’insertion par l’audiovisuel en milieu carcéral (production et gestion du canal interne Télé Vidéo Baumettes) qui durera 3 ans. Finalement, avant de monter la première Entreprise d’Insertion par l’Audiovisuel (Cité 9,5 à Marseille), Tony Coco-Viloin crée le CESMA (Centre d’Enseignement Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel) en 1995, en plein Cours Belsunce (Marseille), un centre préparant les élèves au BTS de production audiovisuelle (4 options : Administration de la production, Image, Son, Montage). Plus de 250 élèves ont été formés, 75% d’entre eux sont devenus des professionnels dans les métiers du journalisme, de la télévision, de la communication et du cinéma. Depuis 2000, Tony Coco-Viloin est revenu sur sa terre natale, la Guadeloupe, il a constaté qu’il fallait trouver un moyen pour permettre à tout citoyen d’acquérir, quand il le souhaite, les bases nécessaires en matière d’Histoire de l’Art, de culture cinématographique et audiovisuelle, de grille lecture et d’analyse d’un message image (fixe ou animée) .
Synthèse
Cette initiative peut témoigner d’un projet de développement personnel passant par un élargissement de sa culture générale, une professionnalisation dans le secteur de l’image ou et du son, un nouvel apprentissage du regard plus en adéquation avec le monde de l’éducation en mutation perpétuelle. Il existe un ensemble de personnes qui ont besoin d’un complément de formation pour développer leur pratique professionnelle, ou encore celles qui veulent changer de secteur d’activités. Ces personnes, disposent aussi, en priorité (de manière non exclusive) de projets orientés vers les métiers d’expression artistique.
***
I ORGANISME(S) PORTEUR(S) :
Cadre général : Ecole Préparatoire aux Initiatives CinématographiquES
La structure porteuse (Domaine de Birmingham) est chargée d’encadrer et de coordonner la mission de l’école préparatoire en cinéma en harmonisant l’accueil du public, la programmation des cours et des séances spéciales, les spectacles afférents.
L’ouverture de l’école préparatoire en cinéma sur le monde extérieur (tourisme, environnement, coopération régionale…), est assurée par la synergie complémentaire de responsables motivés d’autres secteurs d’activités, extérieurs aux structures porteuses du projet.
La filière
La filière EPICES propose une formation en plusieurs cycles à l’issue de laquelle est délivré un certificat de préparatoire aux études cinématographiques et audiovisuelles.
La formation EPICES se veut très diversifiée et pluridisciplinaire ; c’est pourquoi elle rassemble des enseignements portant sur le théâtre, l’expression corporelle, le cinéma, l’histoire de l’art, la musique, la photographie, l’image, les arts plastiques, l’audiovisuel et la bande dessinée.
Elle a pour objectif une sensibilisation à des formes d’expression contemporaines, une réflexion sur la culture.
Le Domaine de Birmingham, via son réseau de personnes et de structures ressources a mis en place un comité de pilotage regroupant professionnels de l’image et du son, artistes et responsables administratifs (cf. personnes ressources). Ce comité de pilotage veillera au respect du bon déroulement de la formation et son ancrage dans une démarche de qualité :
1- Non à la démarche occupationnelle
Il s’agit de s’engager sur une démarche fondée sur une volonté de progression des personnes. Le sens de la culture artistique, sa réelle utilité sont les conditions nécessaires à la qualité de la démarche.
2- Oui à la valorisation des personnes
Cette progression s’inscrit dans une volonté de valorisation globale des personnes, qui peut permettre la prise en charge de la présentation d’une œuvre ou d’un objet culturel, en tout cas cinématographique.
3- Une obligation d’évaluation
L’évaluation est une nécessité. Elle doit réellement mesurer la progression des personnes et la tenue des objectifs contractuels formalisés entre acteurs du secteur de l’animation culturelle en Guadeloupe.
4- Une volonté de développement local
L’école préparatoire en cinéma ne peut se développer hors d’une forte logique de développement local, où l’action qu’elle initie a vocation à se poursuivre, au moins pour partie
? dans la création d’activités pérennes,
? dans l’émergence de métiers nouveaux,
? dans la réponse à des besoins culturels non satisfaits,
ce qui suppose une capacité d’innovation, et le droit à l’expérimentation.
5- Une stratégie globale
L’action prend place dans une démarche durable de conviction de l’ensemble des composantes du corps culturel et du paysage audiovisuel en Guadeloupe. Celle-ci se fonde sur une volonté militante. Elle s’exerce en particulier pour inciter à poursuivre les efforts des collectivités en matière de développement des activités cinématographiques et audiovisuelles, à les rendre encore plus cohérentes.
La Conception dans le cadre du ÉCOLE PRÉPARATOIRE EN CINÉMA comprend 3 activités :
– L’apprentissage du langage audiovisuel et cinématographique
– Les codes spécifiques et non spécifiques de l’image cinématographique et audiovisuelle
– – Conseil en production et suivi de production
II – LES STRUCTURES OU PERSONNES RESSOURCES
II-1 Personnes ressources du ÉCOLE PRÉPARATOIRE EN CINÉMA /
Après une année d’observation du paysage audiovisuel guadeloupéen et des acteurs sociaux sensibilisés aux expressions artistiques et culturelles (cf. annexe 4), un certain nombre d’acteurs apparaissent en Guadeloupe. Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive mais répond bien à la cohérence qui peut exister entre une volonté de structurer l’audiovisuel dans ce Département, une volonté de transmettre un savoir-faire, un savoir-être et une volonté de savoir devenir.
Alain AGAT (Scénariste / Formateur)
Christian GEBER (Photographe)
Daniel GOUDROUFFE (Photographe / Formateur)
Jean-François MANICOM (Photographe – Vidéaste / Formateur)
Bénédicte MARINO (Chef décorateur –Scénographe / Formateur)
Carine IRENEE (Historienne du Cinéma / Formatrice)
Fabrice BOUQUAT (Régisseur Général / Administration de la Production)
Dimitri ZANDRONIS (Technicien / Réalisateur Vidéo / Formateur)
Victor REINETTE (Réalisateur)
Jean-Luc STANISLAS (Réalisateur)
Jean-Claude FLAMMAND-BARNY (Réalisateur / Producteur)
Richard MAYOUTE (Infographiste / Animateur 3D et Multimédia / Formateur)
Jean-Marc CESAIRE (Projectionniste / Ciné Woulé)
Magali SOLIGNAT (Comédienne / Jeu de l’acteur)
c) Les partenaires institutionnels ou associatifs :
– L’Agence Départementale d’Insertion
– La Ville de Baie-Mahault
– Le Conseil Général de Guadeloupe
– Le Conseil Régional de Guadeloupe
– La Direction Régionale des Affaires Culturelles
– La DDJS
– Les associations FEMI / CINE WOULE / AGECOOP / AUX ARTS CITOYENS!
e) – Divers établissements scolaires, en particulier :
– Collège de Ste-Anne
§ – Lycée de Ste-Anne et de Ste-Rose / Lycée Rivière des Pères
– Lycée de Baimbridge
§ – Université de Fouillole
IV.2 Définition du rôle de l’encadrement
Chaque stagiaire bénéficie d’un suivi personnalisé qui permet d’accompagner son apprentissage de la culture cinématographique en tenant compte de ses propres intérêts et objectifs travail (une permanence hebdomadaire, gratuite, sur rendez-vous).
La fonction tutorale s’appuie autour des efforts de formation permettant d’élaborer des systèmes d’évaluation (l’apprentissage des métiers – métiers de communication, là où la relation à l’autre prend tout son sens).
III. PROJET DE FORMATION
V.1 Organisation et déroulement :
20 personnes sont accueillies
Durant toute l’année (à l’exception du Mois d’Août) , les stagiaires sont formés à l’atelier (formation continue modulaire – stages – séances spéciales – séminaires), dans la limite de 6 heures hebdomadaire. Cette « formation à la culture cinématographique et audiovisuelle » peut entraîner également l’élaboration de projets audiovisuels.
Chaque stagiaire peut développer un projet d’activité audiovisuelle ou/et cinématographique (création, production, diffusion, animation…).
3 Types de programme :
– Modulaire (un certain nombre d’heures sont validées par thème ; cf. liste)
– Stage (concentration des cours sur une période courte – les vacances scolaires – acquisition d’une technique)
– Séance spéciale (2h sur un point précis / 2 fois par sem.)
Chaque séance prend l’allure d’un spectacle de 2h 30 comportant :
– Une introduction animée par un personnage récurrent qui présente le programme du jour
– un film ou extrait de film
– un cours illustré + échange / débat
– un support de cours (polycopié reprenant les points clés de la séance)
V.3 Objectifs
Les objectifs de formation sont en rapport avec la préparation à l’insertion professionnelle, la valorisation, l’affirmation de soi. Il s’agit d’amener chaque stagiaire à être capable de présenter une œuvre cinématographique ou audiovisuelle, en explicitant les objectifs et les finalités, les choix opérés (du point de vue technique, organisationnel, artistique). Chaque stagiaire se nourrit d’une dense culture de l’image, de façon à pouvoir comprendre les différentes pièces constitutives d’un projet audiovisuel, de façon à se documenter méthodiquement sur l’environnement d’un projet, à appliquer des méthodes d’analyse et de synthèse, à manifester une culture littéraire et artistique.
Contenu :
Le suivi s’articule autour d’un programme basé sur :
– la connaissance des matières d’expression cinématographiques et audiovisuelles
– les techniques d’écriture et d’analyse
– le domaine littéraire et artistique
– le milieu et les institutions de l’audiovisuel et du numérique
Culture Générale et Culture de l’Image
I – Pour les techniques d’expression et de communication, seront abordés les formes et modes d’expression, c’est-à-dire les différents types de textes (scénario, critique, presse, réglementation…) les documents audio-visuels (film, émission de télévision,…) et leurs genres ; les messages oraux et écrits adaptés aux situations professionnelles : synopsis, découpage, commentaire, indications ou notes techniques…
Pour les Techniques d’information et de communication :
Les techniques documentaires (aussi bien dans le domaine artistique que dans le domaine technique) : recherche des documents, construction d’un dossier, élaboration de synthèses.
II – Pour les Techniques d’analyse, une première partie aborde l’Analyse de l’image fixe en terme de sémiologie. Cette partie a pour objet l’acquisition d’un langage approprié dans l’optique d’une analyse de l’image fixe. Les stagiaires sont invités à réfléchir sur une proposition de définition de l’image.
8 exemples de Modules…
Condition minimale de réalisation : 12 participants / module
Module 1 : Lecture de l’Image Fixe (16h) – l’affiche publicitaire comme exemple de communication par l’image (grille de lecture, atelier de création…) / (selon places disponibles)
Module 2 : Ecriture de scénario (80h) – histoire, synopsis, traitement, personnages, continuité dialoguée, note d’intention / (selon places disponibles)
Module 3 : Vivre avec l’image qui nous entourent (16h) – Prévention vis-à-vis des transformations psychologiques liées à l’image moderne, acquisition du langage, construction de messages / (selon places disponibles)
Module 4 : Ecrire son film documentaire (100h) – Notions de point de vue documenté, Focalisation narrative, traitement de l’information, intention documentaire, scénario, repérage, compléments d’écriture, connaissance du milieu et des institutions…/ (selon places disponibles)
Module 5 : L’Ecriture cinématographique dans la BD (16h) – Cadrages, mouvements, angles, montage, découpage sur plan, filmogramme / (selon places disponibles)
Module 6 : Les différentes matières d’expression de l’écriture cinématographique (80h) – Analyse de films, la lumière, l’éclairage, le jeu d’acteur, le son, les cadrages, le rôle créateur du montage, le décor, les costumes, la mise en scène… / (selon places disponibles)
Module 7 : Lecture, Analyse et Ecriture de Videoclip (40h) / (selon places disponibles)
Module 8 : Etablir un devis pour production film et vidéo (10h) – cahier des charges, conventions collectives…. (selon places disponibles)
Matériel stagiaire : stylo, crayon, équerre, règle, papier à écrire,appareil photo (facultatif)
Une idée de programme en tronc commun :
I- Généralités sur l’image dans notre société
II- L’image
A) Proposition d’une définition
B) Historique
III- La communication de masse
A) Transformations psychologiques liées à l’image moderne
B) L’image, fait de société
IV- Le message iconique
A) Le champ et le cadre
Il est dressé un aperçu de l’Histoire de la pub. comme exemple de communication par l’image
Objectifs: Après un petit historique sur l’affiche publicitaire, on tente de comprendre les grandes étapes fonctionnelles de la pub.
Des techniques d’analyse en passant par la rhétorique et les grandes figures stylistiques utilisées tant en peinture qu’en audiovisuel ou en littérature.
La signification iconique
A) Le message de référence à l’émetteur
B) Le message linguistique
C) La publicité moderne
La rhétorique de l’image
LES TECHNIQUES D’ANALYSE D’UN RECIT D’UNE OEUVRE AUDIOVISUELLE
PROPOSITION POUR UNE DEFINITION DU RECIT
1- Il s’agit, en partant des approches linguistiques, sémiologiques et structurales, de définir le cadre constituant du récit, entendu comme la représentation d’un évènement ou d’une suite d’évènements, réels ou fictifs, par le moyen, des formes langagières, écrites ou non.
2- Il s’agit de dégager le système d’identité et de différence selon les formes que prend le récit.
ELEMENTS CONSTITUTIFS DU RECIT
Dans ce chapitre se mettent en place les structures narratives du récit.
1- Les origines du récit
2- Le concept d’évènement impliquera l’exposé des notions suivantes :
Actions isolées, actions enchaînées. Agents et patients du récit
Les temps du récit et la temporalité.
3- Le concept de représentation que l’on peut décliner ainsi :
a Enonciateur du récit (narrateur)
b Enonciation du récit (narration)
c Point de vue (focalisation)
d Destinataire du récit (spectateur)
Narration et description
Le personnage
a Problèmes généraux et statut du personnage
b Etude à partir d’un récit écrit et filmique
c.L’ homme filmique
Perspectives narratives
a Focalisation dans le récit filmique -Focalisation interne
Variation des points de vue -Champ-contre champ -Images subjectives
Temporalité
a Les temps de la fiction
b Les temps de la narration
c Repère et durée de temps dans la narration
d Les vitesses du récit
LES TECHNIQUES D’ANALYSE ET D’ECRITURE D’UN SCENARIO, D’UN DECOUPAGE, D’UN COMMENTAIRE
Méthodologiquement il conviendra de retenir pour le travail d’écriture scénaristique trois grandes interrogations.
La première ‘concerne le sens de l’œuvre à faire.
La seconde, la structure générale de la forme de l’œuvre. La troisième, l’écriture proprement dite.
A LE SENS
1- Les aires sémantiques
Il s’agit de réaffirmer que l’histoire n’atteint sa signification qu’à partir de son traitement narratif, lequel entretient d’étroites relations avec le traitement plastique et figuratif. On distinguera: L’aire psychologique L’aire sociologique
L’aire métaphysique.
2- Les quatre décors
L’espace privé
L’espace social
L’espace public
L’espace déconnecté
3- La lumière, le mouvement
B LA STRUCTURE
1- L’architecture
Ce sont les formes générales que construisent les décors, les personnages, les temps, les mouvements dans la progression de la narration.
2- Dialectique des éléments architecturaux.
C L’ECRITURE
-Facteurs essentiels d’un scénario
-L’exemple des Remakes
-L’adaptation -Les styles
CONTINUITE DRAMATIQUE
Un programme esthétique et historique du film entendu comme représentation visuelle et sonore.
1- La notion de plan
a l’image mobile
b les mouvements de caméra
c le plan séquence
2- L’espace filmique
a / notion de représentation
b / espace plastique, espace « spectatoriel »
c / fonction du cadre
d / hors champ et hors cadre, scène et mise en scène
3- Technique de la profondeur
a La perspective (rappel historique et définition)
b La profondeur de champ
c Le montage dans le plan
4- La représentation sonore
a Approche historique et technique
b Approche esthétique
5- Le montage
a Principes et définition
b Segmentation et montage dans le plan
c Fonctions du montage -Syntaxique -Sémiotique . -Rythmique
d Raccords et ponctuations
III DOMAINE LITTERAIRE ET ARTISTIQUE
Il s’agit de dégager à partir d’œuvres ou de mouvements artistiques, les grands courants de l’histoire de l’art et du cinéma.
PREMIERE PARTIE :
I- L’invention du réel
A) Histoire de la photographie
B) Peinture et photographie
C) Le documentaire et la fiction, Lumière, Méliès et les autres
II- La disparition du réel : L’IMPRESSIONNISME
A) Courbet
B) Renoir
C) Turner
III- Le mouvement NABIS: Le réel en Flat land
IV- L’Expressionnisme : Le réel étiré
A) Munch
B) Modler
C) Un modèle cinématographique (Murnau)
V- Le FAUVISME-EXPRESSIONNISME : La joie et le tourment issus d’un même réel.
VI- Le FAUVISME: Passage de la figuration à l’abstraction
A) KANDINSKY
VII- Le CUBISME: Picasso….Cézanne
VIII- Le mouvement DADA
IX- Le SURREALISME
X- Peinture Expressionniste-Abstraite aux U.S.A
XI- Le mouvement COBRA
DEUXIEME PARTIE :
I) Le monde des objets : Pollock
II) Espace et Temps en Peinture
III) Miro et Klee: Les tremblements du signe .L’Aventure du signe
IV) Nouvel Espace, Nouveau Temps- In Situ- L’idée de situation- art et politique
TROISIEME PARTIE : Critique du jugement esthétique
I) Grille d’étude d’un courant esthétique
A) L’Esthétique Marxiste
B) Brecht et le Théâtre
C) L’Esthétique idéaliste
D) Marcuse et Adorno
E) L’Esthétique subversive
QUATRIEME PARTIE : NAISSANCE DU CINEMA MODERNE
I) La difficulté de l’histoire du cinéma
II) Pourquoi le cinéma?
III) Le cinéma français / Le cinéma caribéen
IV) Le cinéma N.R.I
V) Le cinéma d’avant-garde
A) La réforme du scénario
VI) Le cinéma muet soviétique
A) Eisenstein
B) Koulechov
VII) Jean Vigo
VIII) Le cinéma sonore et parlant
IX) Le Réalisme Poétique Français
X) Passage du N/B à la couleur
A) Historique
B) Esthétique
XI) L’écran large
A) Cinémascope
B) Le panoramique
XII) Cinéma et Baroque
XIII) L’Académisme et le Cinéma
Quelques exemples de Stages (Les techniques en production audiovisuelle)
Administration de la production audiovisuelle
Produire et gérer une œuvre audiovisuelle / cinématographique
Ecriture de Scénario (fiction)
Ecrire pour le Documentaire
Faire un clip musical
Le Jeu de l’acteur
Décor pour film
Etre Assistant-Réalisateur
Opérateur Prise de Vue (Caméraman – Cadreur…)
Opérateur Prise de Son
Monteur Vidéo………
Aperçu d’un emploi du temps de formation en Centre
Horaires hebdomadaire :
Module (2h) : 18h – 20h Mardi – Jeudi / Reprise module : Vendredi : 14h – 18h
Séance spéciale (2h) 18h – 20h : Mercredi – Samedi
Stages : Mardi – Vendredi (4h / jour)
IV EVALUATION
Attestation visée par 3 personnalités du cinéma et de l’audiovisuel à l’issu de la validation du nombre d’heures suivies et nécessaires par chaque stagiaire ou participant
QCM + Etude de cas (analyse filmique, production de texte…)
Les espaces nécessaires
– un local semi-aménagé comportant :
– un espace d’accueil avec un guichet (env.25m2)
– une salle (env.80m2),
– un bureau de direction pédagogique (env.9m2),
– un espace régie le traitement du son et de la lumière (env.6m2)
– une salle protégée et climatisée pour le montage vidéo en virtuel (env.15m2),
– un rangement pour différents matériels: vidéoprojecteurs, accessoires et divers (env.9m2)
– un espace cafétéria / Bar à Soupe (env.20m2)
– 1 Théâtre de Verdure pour diffusion en plein air (1000m2)
Et … un parking pour : 20 voitures
MODALITES D’INSCRIPTION
Public concerné
Niveau exigé
Ce stage ne nécessite pas de connaissance de l’environnement artistique et culturel, cependant, le niveau classe de terminale est souhaité.
Nombre de participants
Le nombre de stagiaires est limité à 12 personnes pour les modules et stages, à 20 pour les séances spéciales.
Matériel
– 1 meuble bibliothèque
– 1 Paper Board
– 1 salle de réunion (20 places)
– 2 armoires (range-dossiers)
– 1 Vidéo-Projecteur (salle de 20 places)
– 1 Magnetoscope VHS 6 têtes
– 1 Amplificateur de sonorisation (200 W)
– 2 Haut-parleurs de sonorisation (adéquat à l’amplification)
– 1 Lecteur DVD de salon multizones
– 1 Lecteur de CD
– 1 Table de mixage 4 voies
Un grand écran est relié au poste du formateur.
Suivi du stagiaire
Chaque participant bénéficie d’une permanence et d’une assistance électronique après le stage (email à [email protected])
Sanction de la formation
Une attestation sera délivrée en fin de stage.
Renseignements et inscription
Tél. : 06 90 54 89 95 / e-mail : [email protected]
Horaires
Pour les cours :
Du mardi au samedi : de 18h00 à 20h00
Le mercredi et le samedi sont en général réservés aux séances spéciales
Pour les inscriptions et la permanence (réservée pour les stages et modules)
Le lundi de 16h – 18h
Prix de la formation
Pour les modules
Pré-inscription : 50 euros
Chaque séance : 10 euros
Validation : offerte
Pour les stages
Pré-inscription : 50 euros
Stage (selon devis à la carte)
Pour les séances spéciales
Pré-inscription : gratuite
Chaque séance : 10 euros
Modalités d’inscription
Toute personne âgée de 18 ans au moins
Pré-inscription (pour module et stage) : formulaire à remplir (bientôt disponible)
RENSEIGNEMENTS A :
[email protected]
ou
[email protected] / Tél. 06.90.54.89.95
Responsable formation : Tony COCO-VILOIN
Partager :