Murmures
Palmarès du 19e FCAT
juin 2022 | Palmarès | Cinéma/TV | Espagne
Français
Faya dayi, de Jessica Beshir, remporte le prix du meilleur long métrage de fiction au 19e Festival du film africain de Tarifa.
Le prix du public est attribué au documentaire de l’île de la Réunion Lév la tét dann fènwar (Dans les brumes de la nuit), d’Erika Étangsalé.
Le prix Casa África du meilleur documentaire est attribué à Xaarasi Xanne (Voix croisées) de Bouba Touré et Raphaël Grisey, et Lév la tét dann fènwar (Dans les brumes de la nuit) d’Erika Étangsalé reçoit une mention spéciale.
Benjamin Kongbo Sombot, Nestor Ngbandi Ngouyou et Aaron Koyasukpengo, les trois acteurs principaux de Nous, étudiants ! remportent le prix du meilleur acteur ; le prix de l’actrice est attribué à Néhémie Bastien pour son rôle dans Freda.
Tarifa, 3 juin 2022.– Le Festival du Cinéma Africain de Tarifa-Tanger a annoncé les lauréats de sa 19e édition. Le jury international, composé de Lemohang Jeremiah Mosese, Valérie Osouf et Carlos Reviriego, a décidé de décerner le Prix du Meilleur Long métrage de Fiction dans la section compétitive Hypermétropie à Faya Dayi, de Jessica Beshir. Une coproduction entre les États-Unis, le Qatar et l’Éthiopie qui évoque le rêve d’un lieu idéalisé.
Le film est un voyage dans les montagnes d’Éthiopie, immergé dans les rituels du khat, une feuille que les musulmans soufis mâchent pour leurs méditations religieuses et dont la culture est actuellement la plus lucrative en Éthiopie. À partir du commerce de cette plante, le film tisse une tapisserie d’histoires intimes de personnes prises entre la répression violente du gouvernement, les fantasmes induits par le khat et les voyages trompeurs au-delà de leurs frontières, offrant une chance aux rêves des jeunes qui aspirent à une vie meilleure.
Le Prix Casa África du Meilleur Documentaire est pour Xaarasi Xanne (Voix croisées), de Bouba Touré et Raphaël Grisey.
En outre, le jury international a voulu décerner une Mention Spéciale au documentaire Lév la tét dann fénwar (Dans les brumes de la nuit), d’Erika Étangsalé.
Le Prix du Meilleur Acteur est pour trois des acteurs principaux du film Nous, Étudiants ! de Rafiki Fariala. Benjamin Kongbo Sombot, Nestor Ngbandi Ngouyou et Aaron Koyasukpengo.
Le Prix de la Meilleure Actrice est attribué à Néhémie Bastien, rôle principal de Freda de Gessica Géneus, un film d’Haïti et du Bénin.
Le Prix du Public, voté par les spectateurs présents à Tarifa, est décerné à Lév la tét dann fènwar (Dans les brumes de la nuit), d’Erika Étangsalé et le 3e Prix ACERCA de la Coopération Espagnole décerné par l’AECID et présidé par Elvira Cámara a été accordé à Xaraasi Xanne, de Bouba Touré et Raphaël Grisey. « Pour son appel à regarder face à face certains défis abordés par l’Agenda 2030 : les crises environnementales, les causes profondes des migrations, la souveraineté alimentaire et, surtout, la priorité du respect des droits et de la dignité humaine. Nous pouvons identifier dans le film certains facteurs qui remettent en cause la réduction de la pauvreté (ODD 1), faim zéro (ODD 2), santé et bien-être (ODD 3), eau propre et assainissement (ODD 6), inégalités réduites (ODD 10) ou la paix, justice et institutions efficaces (ODD 16). L’utilisation audacieuse de ressources audiovisuelles diverses, produites sur plusieurs années, ainsi que l’utilisation de matériel d’archives, apportent le réalisme nécessaire à cette réflexion inévitable si nous voulons un développement réellement durable et global ».
Pour cette édition, le jury a décidé de décerner une mention spéciale au film haïtien Freda de Gessica Géneus, « pour avoir montré un portrait des carrefours dans lesquels se trouvent les êtres humains dans leur vie, qui sont aussi quelques-unes des motivations de l’Agenda 2030: des inégalités, le manque d’opportunités, la corruption et l’abus de toutes sortes, le déclencheurs de la violence ». Une valeur fondamentale du film est l’utilisation de la langue créole. La langue et la couleur de la peau sont présentées ici comme des motifs d’exclusion. Les défis de l’amélioration de l’éducation (ODD 4), de l’égalité des sexes (ODD 5), du respect de la diversité culturelle ou de la paix (ODD 16) sont abordés ; les réponses de chaque personnage sont également réfléchies ; certains ont recours à la migration, d’autres à la violence ou au blanchiment de la peau ».
Le Prix ACERCA est né de la collaboration entre la Direction des Relations Culturelles de l’AECID et le Festival de Cinéma Africain de Tarifa dans le but de renforcer l’espace audiovisuel existant entre l’Espagne et l’Afrique, ainsi que de sensibiliser la société aux droits de l’homme et au développement durable ».
Le jury andalou, composé de Nocem Collado, Andrés Vega et Inés Nofuentes, a décerné le Prix du Meilleur Court-métrage de la section Afrique en bref au film égyptien Microbus, de Maggie Kamal, qui raconte l’un de ces voyages qui changent à jamais. Le jury a choisi ce court-métrage pour « montrer une situation apparemment quotidienne, où une femme doit faire face à la peur et la violence. Pour raconter avec beaucoup de simplicité et de maîtrise la normalisation sociale du harcèlement, et montrer la complicité des pactes patriarcaux pour sa permanence. Pour raconter sans artifice, dans un seul espace et avec un excellent traitement des tensions, des dialogues et des silences, l’angoisse croissante vécue par une jeune femme qui ne sait pas si elle arrivera à sa destination en bonne santé. À l’heure où les libertés des femmes sont débattues aux quatre coins du monde, nous décernons le Prix du Meilleur Court-métrage du Festival du film africain Tarifa-Tanger à Microbus de Maggie Kamal ».
Le jury a décidé de décerner une mention spéciale à Egúngún, d’Olive Nwosu pour « nous offrir une histoire courageuse, véridique et actuelle qui présente le conflit de la visibilité ou de la dissimulation de la sexualité chez les femmes lesbiennes ou bisexuelles, pour exposer le destin disparate de ses protagonistes et montrer la confrontation sereine avec leur identité et leurs souvenirs au moyen d’un scénario original et émouvant ».
Prix FCAT LAB
Le jury de l’Espace Industrie du festival, Gabor Greiner, Faissol Gnonlonfin et Thibaut Bracq, grâce au soutien de l’Agence Espagnole de Coopération internationale pour le développement (AECID), du Goethe Institut Madrid et à la collaboration de diverses entreprises espagnoles et internationales, ont décerné un prix aux projets suivants:
Le prix Sudu Connexion est attribué à Bufis de Mahad Ahmed et Vincenzo Cavallo (Kenya, Somalie, Allemagne). Le Prix de Traducciones Bienza est pour The wall de Mohamed Zineddaine (Maroc). Tomahawk Servicios digitales de Cinedécerne son prix à The burdened d’Amr Gamal (Soudan, Yémen). Le prix Tres Gatos Sonido est attribué à Sada, de Pape Bouname Lopy (Sénégal). Le prix Laserfilm est attribué à Abo zabaal prison 1989 de Bassam Mortada (Égypte) et le Prix du Festival du Cinéma Africain-FCAT est pour We stay alive d’Amine Kabbes (Algérie).
Salto del Eje (Saut de l’Axe)
Lors de la cérémonie de clôture du 19e FCAT, animée par l’acteur Armando Buika, les courts métrages du projet « Salto del Eje » ont été projetés, une école de cinéma promue par le Haut Commissariat contre la Pauvreté des Enfants et la Fédération Pantalla, à laquelle participent aussi la Fondation Márgenes y Vínculos et la Coordinadora Alternativas, sponsorisé par le groupe Red Eléctrica et en collaboration avec la Diputación de Cadiz et le Ministère de la Culture et des Sports. Son objectif est de mettre en œuvre une stratégie culturelle qui transforme l’accès à la réalisation de films dans les milieux défavorisés.
Grâce à cette initiative, des élèves d’Algeciras et de San Roque ont présenté à la cérémonie de clôture deux courts métrages, En Búsqueda et Los que somos, sur lesquels ils ont travaillé ces derniers mois. Ana, l’une des nombreuses étudiantes du projet Salto del Eje, explique qu’avec la caméra « nous pouvons leur faire voir ce que nous voulons qu’ils voient ». Celui qui a la caméra a le pouvoir.
La cérémonie de clôture du FCAT s’est déroulée en présence de Jorge Jiménez de Red Eléctrica Española, Elena Subirá de la Fédération PANTALLA ainsi que Marta Lladó, Francisco Mena de Márgenes y Vínculos, Désiré Fernández de Coordinadora Alternativas, Jaime Armario et Lucia Trujillo de la Diputación de Cadix et Jose A. Pacheco, Sous-délégué de la Diputación de Cadix. Pacheco, Sous-délégué du Gouvernement à Cadix, ainsi que Mane Cisneros et Othman Saadi du FCAT.
Le prix du public est attribué au documentaire de l’île de la Réunion Lév la tét dann fènwar (Dans les brumes de la nuit), d’Erika Étangsalé.
Le prix Casa África du meilleur documentaire est attribué à Xaarasi Xanne (Voix croisées) de Bouba Touré et Raphaël Grisey, et Lév la tét dann fènwar (Dans les brumes de la nuit) d’Erika Étangsalé reçoit une mention spéciale.
Benjamin Kongbo Sombot, Nestor Ngbandi Ngouyou et Aaron Koyasukpengo, les trois acteurs principaux de Nous, étudiants ! remportent le prix du meilleur acteur ; le prix de l’actrice est attribué à Néhémie Bastien pour son rôle dans Freda.
Tarifa, 3 juin 2022.– Le Festival du Cinéma Africain de Tarifa-Tanger a annoncé les lauréats de sa 19e édition. Le jury international, composé de Lemohang Jeremiah Mosese, Valérie Osouf et Carlos Reviriego, a décidé de décerner le Prix du Meilleur Long métrage de Fiction dans la section compétitive Hypermétropie à Faya Dayi, de Jessica Beshir. Une coproduction entre les États-Unis, le Qatar et l’Éthiopie qui évoque le rêve d’un lieu idéalisé.
Le film est un voyage dans les montagnes d’Éthiopie, immergé dans les rituels du khat, une feuille que les musulmans soufis mâchent pour leurs méditations religieuses et dont la culture est actuellement la plus lucrative en Éthiopie. À partir du commerce de cette plante, le film tisse une tapisserie d’histoires intimes de personnes prises entre la répression violente du gouvernement, les fantasmes induits par le khat et les voyages trompeurs au-delà de leurs frontières, offrant une chance aux rêves des jeunes qui aspirent à une vie meilleure.
Le Prix Casa África du Meilleur Documentaire est pour Xaarasi Xanne (Voix croisées), de Bouba Touré et Raphaël Grisey.
En outre, le jury international a voulu décerner une Mention Spéciale au documentaire Lév la tét dann fénwar (Dans les brumes de la nuit), d’Erika Étangsalé.
Le Prix du Meilleur Acteur est pour trois des acteurs principaux du film Nous, Étudiants ! de Rafiki Fariala. Benjamin Kongbo Sombot, Nestor Ngbandi Ngouyou et Aaron Koyasukpengo.
Le Prix de la Meilleure Actrice est attribué à Néhémie Bastien, rôle principal de Freda de Gessica Géneus, un film d’Haïti et du Bénin.
Le Prix du Public, voté par les spectateurs présents à Tarifa, est décerné à Lév la tét dann fènwar (Dans les brumes de la nuit), d’Erika Étangsalé et le 3e Prix ACERCA de la Coopération Espagnole décerné par l’AECID et présidé par Elvira Cámara a été accordé à Xaraasi Xanne, de Bouba Touré et Raphaël Grisey. « Pour son appel à regarder face à face certains défis abordés par l’Agenda 2030 : les crises environnementales, les causes profondes des migrations, la souveraineté alimentaire et, surtout, la priorité du respect des droits et de la dignité humaine. Nous pouvons identifier dans le film certains facteurs qui remettent en cause la réduction de la pauvreté (ODD 1), faim zéro (ODD 2), santé et bien-être (ODD 3), eau propre et assainissement (ODD 6), inégalités réduites (ODD 10) ou la paix, justice et institutions efficaces (ODD 16). L’utilisation audacieuse de ressources audiovisuelles diverses, produites sur plusieurs années, ainsi que l’utilisation de matériel d’archives, apportent le réalisme nécessaire à cette réflexion inévitable si nous voulons un développement réellement durable et global ».
Pour cette édition, le jury a décidé de décerner une mention spéciale au film haïtien Freda de Gessica Géneus, « pour avoir montré un portrait des carrefours dans lesquels se trouvent les êtres humains dans leur vie, qui sont aussi quelques-unes des motivations de l’Agenda 2030: des inégalités, le manque d’opportunités, la corruption et l’abus de toutes sortes, le déclencheurs de la violence ». Une valeur fondamentale du film est l’utilisation de la langue créole. La langue et la couleur de la peau sont présentées ici comme des motifs d’exclusion. Les défis de l’amélioration de l’éducation (ODD 4), de l’égalité des sexes (ODD 5), du respect de la diversité culturelle ou de la paix (ODD 16) sont abordés ; les réponses de chaque personnage sont également réfléchies ; certains ont recours à la migration, d’autres à la violence ou au blanchiment de la peau ».
Le Prix ACERCA est né de la collaboration entre la Direction des Relations Culturelles de l’AECID et le Festival de Cinéma Africain de Tarifa dans le but de renforcer l’espace audiovisuel existant entre l’Espagne et l’Afrique, ainsi que de sensibiliser la société aux droits de l’homme et au développement durable ».
Le jury andalou, composé de Nocem Collado, Andrés Vega et Inés Nofuentes, a décerné le Prix du Meilleur Court-métrage de la section Afrique en bref au film égyptien Microbus, de Maggie Kamal, qui raconte l’un de ces voyages qui changent à jamais. Le jury a choisi ce court-métrage pour « montrer une situation apparemment quotidienne, où une femme doit faire face à la peur et la violence. Pour raconter avec beaucoup de simplicité et de maîtrise la normalisation sociale du harcèlement, et montrer la complicité des pactes patriarcaux pour sa permanence. Pour raconter sans artifice, dans un seul espace et avec un excellent traitement des tensions, des dialogues et des silences, l’angoisse croissante vécue par une jeune femme qui ne sait pas si elle arrivera à sa destination en bonne santé. À l’heure où les libertés des femmes sont débattues aux quatre coins du monde, nous décernons le Prix du Meilleur Court-métrage du Festival du film africain Tarifa-Tanger à Microbus de Maggie Kamal ».
Le jury a décidé de décerner une mention spéciale à Egúngún, d’Olive Nwosu pour « nous offrir une histoire courageuse, véridique et actuelle qui présente le conflit de la visibilité ou de la dissimulation de la sexualité chez les femmes lesbiennes ou bisexuelles, pour exposer le destin disparate de ses protagonistes et montrer la confrontation sereine avec leur identité et leurs souvenirs au moyen d’un scénario original et émouvant ».
Prix FCAT LAB
Le jury de l’Espace Industrie du festival, Gabor Greiner, Faissol Gnonlonfin et Thibaut Bracq, grâce au soutien de l’Agence Espagnole de Coopération internationale pour le développement (AECID), du Goethe Institut Madrid et à la collaboration de diverses entreprises espagnoles et internationales, ont décerné un prix aux projets suivants:
Le prix Sudu Connexion est attribué à Bufis de Mahad Ahmed et Vincenzo Cavallo (Kenya, Somalie, Allemagne). Le Prix de Traducciones Bienza est pour The wall de Mohamed Zineddaine (Maroc). Tomahawk Servicios digitales de Cinedécerne son prix à The burdened d’Amr Gamal (Soudan, Yémen). Le prix Tres Gatos Sonido est attribué à Sada, de Pape Bouname Lopy (Sénégal). Le prix Laserfilm est attribué à Abo zabaal prison 1989 de Bassam Mortada (Égypte) et le Prix du Festival du Cinéma Africain-FCAT est pour We stay alive d’Amine Kabbes (Algérie).
Salto del Eje (Saut de l’Axe)
Lors de la cérémonie de clôture du 19e FCAT, animée par l’acteur Armando Buika, les courts métrages du projet « Salto del Eje » ont été projetés, une école de cinéma promue par le Haut Commissariat contre la Pauvreté des Enfants et la Fédération Pantalla, à laquelle participent aussi la Fondation Márgenes y Vínculos et la Coordinadora Alternativas, sponsorisé par le groupe Red Eléctrica et en collaboration avec la Diputación de Cadiz et le Ministère de la Culture et des Sports. Son objectif est de mettre en œuvre une stratégie culturelle qui transforme l’accès à la réalisation de films dans les milieux défavorisés.
Grâce à cette initiative, des élèves d’Algeciras et de San Roque ont présenté à la cérémonie de clôture deux courts métrages, En Búsqueda et Los que somos, sur lesquels ils ont travaillé ces derniers mois. Ana, l’une des nombreuses étudiantes du projet Salto del Eje, explique qu’avec la caméra « nous pouvons leur faire voir ce que nous voulons qu’ils voient ». Celui qui a la caméra a le pouvoir.
La cérémonie de clôture du FCAT s’est déroulée en présence de Jorge Jiménez de Red Eléctrica Española, Elena Subirá de la Fédération PANTALLA ainsi que Marta Lladó, Francisco Mena de Márgenes y Vínculos, Désiré Fernández de Coordinadora Alternativas, Jaime Armario et Lucia Trujillo de la Diputación de Cadix et Jose A. Pacheco, Sous-délégué de la Diputación de Cadix. Pacheco, Sous-délégué du Gouvernement à Cadix, ainsi que Mane Cisneros et Othman Saadi du FCAT.
Español
Faya dayi, de Jessica Beshir, gana el Premio a Mejor Largometraje de Ficción del 19 Festival de Cine Africano de Tarifa
El Premio del Público es para el documental de la isla de La Reunión Lév la tét dann fènwar (En las brumas de la noche), de Erika Étangsalé
El Premio Casa África a Mejor Documental es para Xaarasi Xanne (Voces Cruzadas) de Bouba Touré y Raphaël Grisey y recibe una mención especial Lév la tét dann fènwar (En las brumas de la noche), de Erika Étangsalé
Benjamin Kongbo Sombot, Nestor Ngbandi Ngouyou y Aaron Koyasukpengo, los tres protagonistas de Nous, étudiants!, Premio al Mejor Actor; el de actriz se lo lleva Néhémie Bastien por su papel en Freda
Tarifa, 3 de junio de 2022.- El Festival de Cine Africano de Tarifa Tánger ha dado a conocer el palmarés de su 19 edición. El jurado internacional, formado por Lemohang Jeremiah Mosese, Valérie Osouf y Carlos Reviriego ha decidido otorgar el Premio a Mejor Largometraje de Ficción de la sección competitiva Hipermetropía a Faya Dayi, de Jessica Beshir. Una coproducción entre Estados Unidos, Qatar y Etiopía que habla el sueño de un lugar idealizado.
La película es un viaje en las montañas de Etiopía, inmerso en los rituales del khat, una hoja que los musulmanes sufíes mastican para sus meditaciones religiosas cuyo cultivo es en la actualidad el más lucrativo de Etiopía. A partir del comercio de esta planta, la película teje un tapiz de historias íntimas de personas atrapadas entre la violenta represión gubernamental, las fantasías inducidas por el khat y los engañosos viajes más allá de sus fronteras, ofreciendo una oportunidad a los sueños de los jóvenes que anhelan una vida mejor.
El Premio Casa África al Mejor Documental recae en Xaarasi Xanne (Voces cruzadas), de Bouba Touré y Raphaël Grisey. Además, el jurado internacional ha querido dar una Mención Especial al documental Lév la tét dann fénwar (En las brumas de la noche), de Erika Étangsalé.
El Premio a Mejor Actor es para tres protagonistas, los del filme Nous, Étudiants!, de Rafiki Fariala: Benjamin Kongbo Sombot, Nestor Ngbandi Ngouyou y Aaron Koyasukpengo. « Porque en algunos contextos y circunstancias, el simple hecho de pasar tus exámenes es una hazaña más espectacular que la acrobacia más peligrosa de una película de acción. Porque no creemos en la separación entre documental y ficción, siempre que la dirección cinematográfica esté ahí.
El Premio Mejor Actriz, recae en Néhémie Bastien, protagonista de Freda, de Gessica Géneus, filme de Haití y Benín. « Porque Haití es un símbolo del afán de libertad. En su actuación en Freda, Néhémie Bastien encarna con gracia esta voluntad de emancipación »
El Premio del Público, votado por los espectadores presenciales en Tarifa ha sido para Lév la tét dann fènwar (En las brumas de la noche), de Erika Étangsalé, y el III Premio ACERCA de la Cooperación Española otorgado por la AECID y presidido por Elvira Cámara ha sido para Xaraasi Xanne, de Bouba Touré y Raphaël Grisey. « Por su llamada a mirar de frente algunos de los retos que aborda la Agenda 2030: las crisis medioambientales, las causas profundas de las migraciones, la soberanía alimentaria, y, sobre todo, la necesaria prioridad al respeto de los derechos y la dignidad humana. Podemos identificar en esta cinta algunos factores que desafían la reducción de la pobreza (ODS 1), el hambre cero (ODS 2), la salud y el bienestar (ODS 3), el acceso al agua limpia (ODS 6), la reducción de las desigualdades (ODS 10) o la consecución de comunidades en paz (ODS 16). El uso audaz de diversos recursos audiovisuales, producidos a lo largo de varios años, así como la utilización de material de archivo, aporta el realismo para esta reflexión ineludible si queremos un desarrollo realmente sostenible y global »
En esta edición, el Jurado ha decidido hacer una mención especial a la película haitiana Freda de Gessica Géneus, « por mostrar un retrato de las encrucijadas en las que se encuentran los seres humanos en sus vidas, que son también algunas de las motivaciones de la Agenda 2030: las desigualdades, la falta de oportunidades, la corrupción y los abusos de diversa índole, detonantes de la violencia. Un valor fundamental de la película es el uso de la lengua criolla. La lengua y el color de la piel se muestran aquí como motivos de exclusión. Se abordan los retos para mejorar la educación (ODS 4), la igualdad de género (ODS 5), el respeto a la diversidad cultural o la paz (ODS 16); también se reflexiona acerca de las respuestas de cada personaje; algunos acuden a las migraciones, otros a la violencia o al blanqueamiento de la piel ».
El premio ACERCA nace de la colaboración entre la Dirección de Relaciones Culturales de la AECID y el Festival de Cine Africano de Tarifa con la vocación de fortalecer el espacio audiovisual existente entre España y África, además de concienciar a la sociedad en materia de derechos humanos y desarrollo sostenible ».
El Jurado Andaluz, formado por Nocem Collado, Andrés Vega e Inés Nofuentes ha otorgado el Premio a Mejor Cortometraje de la sección África En Breve al egipcio Microbus, de Maggie Kamal, sobre uno de esos viajes que cambian para siempre. El jurado ha elegido este corto por « mostrar una situación, de aparente cotidianidad, donde una mujer debe hacer frente al miedo y la violencia. Por contar con gran sencillez y maestría la normalización social del acoso, y evidenciar la complicidad de los pactos patriarcales para su permanencia. Por narrar sin artificios, en un solo espacio y con un excelente tratamiento de la tensión, los diálogos y silencios, la creciente angustia que pasa una mujer joven cuando no sabe si llegará sana a su destino. En un momento en el que se debaten las libertades de las mujeres en cualquier rincón del mundo, otorgamos el Premio de Mejor Cortometraje del Festival de Cine Africano Tarifa Tanger a Microbús de Maggie Kamal »
El jurado ha decidido otorgar una mención especial a Egúngún, de Olive Nwosu por « ofrecernos una historia valiente, veraz y actual que presenta el conflicto de visibilidad u ocultación de la sexualidad en las mujeres lesbianas o bisexuales, por exponer el dispar destino de sus protagonistas y mostrar la serena confrontación con su identidad y sus memorias por medio de un guión original y emotivo ».
Premios FCAT LAB
El jurado del Espacio de industria del festival, Gabor Greiner, Faissol Gnonlonfin y Thibaut Bracq, gracias al apoyo de la Agencia Española de Cooperación Internacional para el Desarrollo (AECID), el Goethe Institut Madrid y a la colaboración de distintas empresas españolas e internacionales han otorgado premio a los siguientes proyectos:
El premio Sudu Connexion va para Bufis de Mahad Ahmed y Vincenzo Cavallo (Kenia, Somalia, Alemania). El Premio de Traducciones Bienza ha sido para Jump the wall, de Mohamed Zineddaine (Marruecos). Tomahawk Servicios digitales de Cine otorga su premio a The burdened de Amr Gamal (Sudán, Yemen). El premio Tres Gatos Sonido es para Le mouton de Sada, de Pape Bouname Lopy (Senegal). El premio Laserfilm es para Abo zabaal prison 1989, de Bassam Mortada (Egipto) y, por último, el premio que otorga el Festival de Cine Africano-FCAT es para So we stay alive, de Amine Kabbes (Algeria).
Salto del eje
Durante la ceremonia de clausura del 19 FCAT, conducida por el actor Armando Buika, se han proyectado los cortometrajes del proyecto Salto del eje, una escuela de cine promovida por el Alto Comisionado contra la Pobreza Infantil y la Federación Pantalla, en el que también participan la Fundación Márgenes y Vínculos y la Coordinadora Alternativas, patrocinado por Grupo Red Eléctrica y en colaboración con Diputación de Cádiz y Ministerio de Cultura y Deporte. Su objetivo consiste en aplicar una estrategia cultural que transforme el acceso a la cinematografía en entornos desfavorecidos.
Gracias a esta iniciativa alumnos y alumnas de Algeciras y San Roque han presentado en la gala de clausura dos cortometrajes, En Búsqueda y Lo que somos, en el que han estado trabajando en los últimos meses. Ana, una de las muchas alumnas del proyecto Salto del Eje, asegura que con la cámara « podemos hacer que vean lo que queremos que vean. Quien tiene la cámara tiene el poder ».
A la ceremonia de clausura del FCAT han acudido por parte de este proyecto Alto Comisionado Jorge Jiménez de Red Eléctrica Española, Elena Subirá, de la Federación PANTALLA junto a Marta Lladó, Francisco Mena de Márgenes y Vínculos, Désiré Fernández de la Coordinadora Alternativas, Jaime Armario y Lucia Trujillo de la Diputación de Cádiz y Jose A. Pacheco, Subdelegado de Gobierno en Cádiz, además de Mane Cisneros y Othman Saadi por parte del FCAT.
El Premio del Público es para el documental de la isla de La Reunión Lév la tét dann fènwar (En las brumas de la noche), de Erika Étangsalé
El Premio Casa África a Mejor Documental es para Xaarasi Xanne (Voces Cruzadas) de Bouba Touré y Raphaël Grisey y recibe una mención especial Lév la tét dann fènwar (En las brumas de la noche), de Erika Étangsalé
Benjamin Kongbo Sombot, Nestor Ngbandi Ngouyou y Aaron Koyasukpengo, los tres protagonistas de Nous, étudiants!, Premio al Mejor Actor; el de actriz se lo lleva Néhémie Bastien por su papel en Freda
Tarifa, 3 de junio de 2022.- El Festival de Cine Africano de Tarifa Tánger ha dado a conocer el palmarés de su 19 edición. El jurado internacional, formado por Lemohang Jeremiah Mosese, Valérie Osouf y Carlos Reviriego ha decidido otorgar el Premio a Mejor Largometraje de Ficción de la sección competitiva Hipermetropía a Faya Dayi, de Jessica Beshir. Una coproducción entre Estados Unidos, Qatar y Etiopía que habla el sueño de un lugar idealizado.
La película es un viaje en las montañas de Etiopía, inmerso en los rituales del khat, una hoja que los musulmanes sufíes mastican para sus meditaciones religiosas cuyo cultivo es en la actualidad el más lucrativo de Etiopía. A partir del comercio de esta planta, la película teje un tapiz de historias íntimas de personas atrapadas entre la violenta represión gubernamental, las fantasías inducidas por el khat y los engañosos viajes más allá de sus fronteras, ofreciendo una oportunidad a los sueños de los jóvenes que anhelan una vida mejor.
El Premio Casa África al Mejor Documental recae en Xaarasi Xanne (Voces cruzadas), de Bouba Touré y Raphaël Grisey. Además, el jurado internacional ha querido dar una Mención Especial al documental Lév la tét dann fénwar (En las brumas de la noche), de Erika Étangsalé.
El Premio a Mejor Actor es para tres protagonistas, los del filme Nous, Étudiants!, de Rafiki Fariala: Benjamin Kongbo Sombot, Nestor Ngbandi Ngouyou y Aaron Koyasukpengo. « Porque en algunos contextos y circunstancias, el simple hecho de pasar tus exámenes es una hazaña más espectacular que la acrobacia más peligrosa de una película de acción. Porque no creemos en la separación entre documental y ficción, siempre que la dirección cinematográfica esté ahí.
El Premio Mejor Actriz, recae en Néhémie Bastien, protagonista de Freda, de Gessica Géneus, filme de Haití y Benín. « Porque Haití es un símbolo del afán de libertad. En su actuación en Freda, Néhémie Bastien encarna con gracia esta voluntad de emancipación »
El Premio del Público, votado por los espectadores presenciales en Tarifa ha sido para Lév la tét dann fènwar (En las brumas de la noche), de Erika Étangsalé, y el III Premio ACERCA de la Cooperación Española otorgado por la AECID y presidido por Elvira Cámara ha sido para Xaraasi Xanne, de Bouba Touré y Raphaël Grisey. « Por su llamada a mirar de frente algunos de los retos que aborda la Agenda 2030: las crisis medioambientales, las causas profundas de las migraciones, la soberanía alimentaria, y, sobre todo, la necesaria prioridad al respeto de los derechos y la dignidad humana. Podemos identificar en esta cinta algunos factores que desafían la reducción de la pobreza (ODS 1), el hambre cero (ODS 2), la salud y el bienestar (ODS 3), el acceso al agua limpia (ODS 6), la reducción de las desigualdades (ODS 10) o la consecución de comunidades en paz (ODS 16). El uso audaz de diversos recursos audiovisuales, producidos a lo largo de varios años, así como la utilización de material de archivo, aporta el realismo para esta reflexión ineludible si queremos un desarrollo realmente sostenible y global »
En esta edición, el Jurado ha decidido hacer una mención especial a la película haitiana Freda de Gessica Géneus, « por mostrar un retrato de las encrucijadas en las que se encuentran los seres humanos en sus vidas, que son también algunas de las motivaciones de la Agenda 2030: las desigualdades, la falta de oportunidades, la corrupción y los abusos de diversa índole, detonantes de la violencia. Un valor fundamental de la película es el uso de la lengua criolla. La lengua y el color de la piel se muestran aquí como motivos de exclusión. Se abordan los retos para mejorar la educación (ODS 4), la igualdad de género (ODS 5), el respeto a la diversidad cultural o la paz (ODS 16); también se reflexiona acerca de las respuestas de cada personaje; algunos acuden a las migraciones, otros a la violencia o al blanqueamiento de la piel ».
El premio ACERCA nace de la colaboración entre la Dirección de Relaciones Culturales de la AECID y el Festival de Cine Africano de Tarifa con la vocación de fortalecer el espacio audiovisual existente entre España y África, además de concienciar a la sociedad en materia de derechos humanos y desarrollo sostenible ».
El Jurado Andaluz, formado por Nocem Collado, Andrés Vega e Inés Nofuentes ha otorgado el Premio a Mejor Cortometraje de la sección África En Breve al egipcio Microbus, de Maggie Kamal, sobre uno de esos viajes que cambian para siempre. El jurado ha elegido este corto por « mostrar una situación, de aparente cotidianidad, donde una mujer debe hacer frente al miedo y la violencia. Por contar con gran sencillez y maestría la normalización social del acoso, y evidenciar la complicidad de los pactos patriarcales para su permanencia. Por narrar sin artificios, en un solo espacio y con un excelente tratamiento de la tensión, los diálogos y silencios, la creciente angustia que pasa una mujer joven cuando no sabe si llegará sana a su destino. En un momento en el que se debaten las libertades de las mujeres en cualquier rincón del mundo, otorgamos el Premio de Mejor Cortometraje del Festival de Cine Africano Tarifa Tanger a Microbús de Maggie Kamal »
El jurado ha decidido otorgar una mención especial a Egúngún, de Olive Nwosu por « ofrecernos una historia valiente, veraz y actual que presenta el conflicto de visibilidad u ocultación de la sexualidad en las mujeres lesbianas o bisexuales, por exponer el dispar destino de sus protagonistas y mostrar la serena confrontación con su identidad y sus memorias por medio de un guión original y emotivo ».
Premios FCAT LAB
El jurado del Espacio de industria del festival, Gabor Greiner, Faissol Gnonlonfin y Thibaut Bracq, gracias al apoyo de la Agencia Española de Cooperación Internacional para el Desarrollo (AECID), el Goethe Institut Madrid y a la colaboración de distintas empresas españolas e internacionales han otorgado premio a los siguientes proyectos:
El premio Sudu Connexion va para Bufis de Mahad Ahmed y Vincenzo Cavallo (Kenia, Somalia, Alemania). El Premio de Traducciones Bienza ha sido para Jump the wall, de Mohamed Zineddaine (Marruecos). Tomahawk Servicios digitales de Cine otorga su premio a The burdened de Amr Gamal (Sudán, Yemen). El premio Tres Gatos Sonido es para Le mouton de Sada, de Pape Bouname Lopy (Senegal). El premio Laserfilm es para Abo zabaal prison 1989, de Bassam Mortada (Egipto) y, por último, el premio que otorga el Festival de Cine Africano-FCAT es para So we stay alive, de Amine Kabbes (Algeria).
Salto del eje
Durante la ceremonia de clausura del 19 FCAT, conducida por el actor Armando Buika, se han proyectado los cortometrajes del proyecto Salto del eje, una escuela de cine promovida por el Alto Comisionado contra la Pobreza Infantil y la Federación Pantalla, en el que también participan la Fundación Márgenes y Vínculos y la Coordinadora Alternativas, patrocinado por Grupo Red Eléctrica y en colaboración con Diputación de Cádiz y Ministerio de Cultura y Deporte. Su objetivo consiste en aplicar una estrategia cultural que transforme el acceso a la cinematografía en entornos desfavorecidos.
Gracias a esta iniciativa alumnos y alumnas de Algeciras y San Roque han presentado en la gala de clausura dos cortometrajes, En Búsqueda y Lo que somos, en el que han estado trabajando en los últimos meses. Ana, una de las muchas alumnas del proyecto Salto del Eje, asegura que con la cámara « podemos hacer que vean lo que queremos que vean. Quien tiene la cámara tiene el poder ».
A la ceremonia de clausura del FCAT han acudido por parte de este proyecto Alto Comisionado Jorge Jiménez de Red Eléctrica Española, Elena Subirá, de la Federación PANTALLA junto a Marta Lladó, Francisco Mena de Márgenes y Vínculos, Désiré Fernández de la Coordinadora Alternativas, Jaime Armario y Lucia Trujillo de la Diputación de Cádiz y Jose A. Pacheco, Subdelegado de Gobierno en Cádiz, además de Mane Cisneros y Othman Saadi por parte del FCAT.
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