Murmures
Finale du prix RFI musiques du monde 2005
octobre 2005 |
Français
A l’Institut français Léopold Sédar Senghor (ex-CCF) de Dakar (Sénégal) le 10 novembre 2005 les trois finalistes sont : Ba Cissoko (Guinée) Naneth (Gabon) Tcheka (Cap Vert)
La soirée sera présentée par Claudy Siar A l’issue du concert, le Jury, présidé par Jacob Desvarieux, désignera le lauréat 2005.
Radio France Internationale organise depuis 1981 le Prix RFI Musiques du Monde.
Ce prix constitue pour les artistes et les groupes d’Afrique, des Caraïbes et de l’Océan Indien
un appui déterminant au développement de carrière sur le marché du disque et du spectacle vivant. Le Prix RFI Musiques du Monde a contribué au lancement de nombreux artistes :
Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Didier Awadi (Sénégal), Rokia Traoré (Mali), Sally Nyolo (Cameroun), Rajery (Madagascar), Habib Koité (Mali), Beethova Obas (Haïti), Régis Gizavo (Madagascar), Idrissa Soumaoro (Mali)… Le Prix RFI Musiques du monde est organisé
en partenariat avec l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie,
le Ministère des Affaires étrangères, l’AFAA et la SACEM.
Le lauréat recevra un prix de 6 000 euros et une bourse d’aide
au développement de carrière de 12 500 euros allouée par le Ministère français
des Affaires étrangères. Il bénéficiera également d’une tournée en Afrique avec l’AFAA
et d’une campagne de promotion internationale
sur les antennes de RFI et de ses radios partenaires dans le monde.
Les finalistes 2005
Ba Cissoko (Guinée)
Initié aux traditions musicales de l’Ouest Africain par son oncle, alors directeur du ballet national de Guinée, Ba Cissoko est aujourd’hui devenu un maître de la Kora, instrument popularisé en Occident au milieu des années 80 par les succès des Mory Kanté (Yéké Yéké). Son premier album « Salbolan » est un bel exemple d’équilibre, entre tradition et groove moderne où les sonorités mandingues et hendrixiennes se côtoient.
La musique de Ba Cissoko évoque à travers ses textes aussi bien l’exil, que la frime ou le mariage forcé. Ce quartet est sans doute l’un des groupes africains les plus prometteurs.
Naneth (Gabon)
Naneth fait ses premières armes en 95 alors qu’elle est encore lycéenne puis s’engage dans MBALA, l’orchestre de l’Université Omar Bongo Ondimba. Elle se fait alors remarquer par un producteur qui lui propose d’apparaître sur la première compilation rap et r’n’b du Gabon, Bantou Mix. En 1997, Naneth et son groupe E.L.R.A.C gagnent le concours XIPPI/MCM AFRICA. Depuis 1998, elle collabore avec Pierre Akendengue qui l’influencera considérablement et en 2000 elle pose une chanson sur la compilation Mémoire Vive intitulée « LVB mon blues ». Puis Naneth enchaîne comme interprète et parolière sur le troisième album de l’orchestre MBALA. Enfin, en 2005, elle enregistre son premier album solo « Le présent » où elle mélange le r’n’b et ses racines africaines.
Tcheka (Cap Vert)
Manuel Lopes Andrade –dit Tcheka- a grandi sur l’île de Santiago, la plus africaine des îles du Cap-Vert. Enfant il fait de la musique aux côtés de son père, Nho Raul Andrade, un violoniste très populaire. A 15 ans, il développe son propre style basé sur le batuque, un rythme particulier à l’île de Santiago hérité d’Afrique qui transmet la mémoire collective et l’identité du peuple et traditionnellement réservé aux femmes.
Tcheka part ensuite à Praia où il devient cameraman à la télévision nationale, travail grâce auquel il voyage et élargit son horizon tout en jouant de façon informelle dans les bars de la capitale capverdienne. C’est là que José da Silva (producteur de Césaria Evora) le remarque et lui fait enregistrer son premier album. Conteur d’histoires, Tcheka entraîne le batuque vers plus d’universalité. Il a pour toile de fond la ruralité du Cap-Vert et comme personnage central, son peuple.
Radio France Internationale organise depuis 1981 le Prix RFI Musiques du Monde.
Ce prix constitue pour les artistes et les groupes d’Afrique, des Caraïbes et de l’Océan Indien
un appui déterminant au développement de carrière sur le marché du disque et du spectacle vivant. Le Prix RFI Musiques du Monde a contribué au lancement de nombreux artistes :
Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Didier Awadi (Sénégal), Rokia Traoré (Mali), Sally Nyolo (Cameroun), Rajery (Madagascar), Habib Koité (Mali), Beethova Obas (Haïti), Régis Gizavo (Madagascar), Idrissa Soumaoro (Mali)… Le Prix RFI Musiques du monde est organisé
en partenariat avec l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie,
le Ministère des Affaires étrangères, l’AFAA et la SACEM.
Le lauréat recevra un prix de 6 000 euros et une bourse d’aide
au développement de carrière de 12 500 euros allouée par le Ministère français
des Affaires étrangères. Il bénéficiera également d’une tournée en Afrique avec l’AFAA
et d’une campagne de promotion internationale
sur les antennes de RFI et de ses radios partenaires dans le monde.
Les finalistes 2005
Ba Cissoko (Guinée)
Initié aux traditions musicales de l’Ouest Africain par son oncle, alors directeur du ballet national de Guinée, Ba Cissoko est aujourd’hui devenu un maître de la Kora, instrument popularisé en Occident au milieu des années 80 par les succès des Mory Kanté (Yéké Yéké). Son premier album « Salbolan » est un bel exemple d’équilibre, entre tradition et groove moderne où les sonorités mandingues et hendrixiennes se côtoient.
La musique de Ba Cissoko évoque à travers ses textes aussi bien l’exil, que la frime ou le mariage forcé. Ce quartet est sans doute l’un des groupes africains les plus prometteurs.
Naneth (Gabon)
Naneth fait ses premières armes en 95 alors qu’elle est encore lycéenne puis s’engage dans MBALA, l’orchestre de l’Université Omar Bongo Ondimba. Elle se fait alors remarquer par un producteur qui lui propose d’apparaître sur la première compilation rap et r’n’b du Gabon, Bantou Mix. En 1997, Naneth et son groupe E.L.R.A.C gagnent le concours XIPPI/MCM AFRICA. Depuis 1998, elle collabore avec Pierre Akendengue qui l’influencera considérablement et en 2000 elle pose une chanson sur la compilation Mémoire Vive intitulée « LVB mon blues ». Puis Naneth enchaîne comme interprète et parolière sur le troisième album de l’orchestre MBALA. Enfin, en 2005, elle enregistre son premier album solo « Le présent » où elle mélange le r’n’b et ses racines africaines.
Tcheka (Cap Vert)
Manuel Lopes Andrade –dit Tcheka- a grandi sur l’île de Santiago, la plus africaine des îles du Cap-Vert. Enfant il fait de la musique aux côtés de son père, Nho Raul Andrade, un violoniste très populaire. A 15 ans, il développe son propre style basé sur le batuque, un rythme particulier à l’île de Santiago hérité d’Afrique qui transmet la mémoire collective et l’identité du peuple et traditionnellement réservé aux femmes.
Tcheka part ensuite à Praia où il devient cameraman à la télévision nationale, travail grâce auquel il voyage et élargit son horizon tout en jouant de façon informelle dans les bars de la capitale capverdienne. C’est là que José da Silva (producteur de Césaria Evora) le remarque et lui fait enregistrer son premier album. Conteur d’histoires, Tcheka entraîne le batuque vers plus d’universalité. Il a pour toile de fond la ruralité du Cap-Vert et comme personnage central, son peuple.
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