Murmures
Le retour du Gri-Gri international
mai 2006 | | Média | France
Français
après 3 mois d’absence
Au sommaire de ce numéro 51 :
– La double Pen de Jean-Marie, ou comment le président du Front national a été « obligé » de répondre aux questions d’un journaliste étranger & noir.
-Les déboires de Déby-de-boisson face à l’explosive situation au Tchad.
– Aussi : les faits & méfaits d’un diplomate français, Jean-Pierre Berçot, qui s’active pour devenir le futur hagiographe du saigneur de guerre Idriss, un portrait de la rebelle Tamara Acyl Ahmat, coordinatrice du Fuc à Paris.
– Yako Zafrikins…konpeu fer sa ! Chronique politiquement incorrecte de Chaka Hama Zulu.
-Carnet de route en Libye, ce pays qui aime l’Afrique…sans Africains.
-Au Gabon, les scandales financiers à répétition vont-ils conduire le Mollah Omar B. à agrandir les prisons du pays ?
-Officiellement Banny de la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le Premier ministre multiplie les voyages et les contacts pour… euh, posez donc la question à Olivier Bouygues !
-Pour oublier ses tracas de politique intérieure, le « Cobra suprême » du Congo Brazza multiplie les séjours à l’étranger.
-Deux retours sur notre confrère Le Monde. Un, pour admirer la « sarkophilie » du quotidien français de révérence. L’autre, pour rendre justice à son ex-collaborateur Théophile Kouamouo, qui y subit coupes, réécritures, censure et finalement boycott…pour cause de non-respect de la ligne française au sujet de la crise ivoirienne.
-CRAN d’arrêt à Paris : le savoureux récit des assises du Conseil des associations noires.
-Les Folly culturelles de Jeanne, les Wolof stories et tout ce que vous aimez dans votre « quinzomadaire » préféré.
Contacts : [email protected] ; [email protected]
Capital : Vous avez été privés de Gri-Gri pendant trois mois ? La Rédaction vous dit pourquoi.
A nos lecteurs
Trois mois ! C’est le temps qui s’est écoulé entre le numéro 50 et la présente édition de votre journal. La raison ? Officiellement une « divergence éditoriale » au sujet de l’interview jugée « complaisante » de Jean-Marie Le Pen (voir page 5). Ce qui a entraîné le départ de quelques journalistes et d’une partie du bureau de l’association des Amis du Gri-Gri. Argument spécieux s’il en est, car l’idée de cet entretien avait été proposée et acceptée en conférence de rédaction.
En réalité, la « divergence éditoriale » n’est rien d’autre qu’un cache-sexe qui masque (mal) les problèmes de fond, à savoir : la faillite de la société éditrice qui a déposé son bilan en mars et la tentative ratée de prise de contrôle du journal. Le fait qu’à ce jour, nous n’ayons pas pu entrer en possession du fichier des abonnés, ni des archives Internet, procède de cet ensemble de manœuvres désespérées visant à nous affaiblir. Comme le dit fort justement l’intellectuel malien Seydou Badian : « Si tu es plus haut, c’est une injure, si tu es à son niveau, une menace, si tu es plus bas, il t’écrase. » Il s’en trouvera, toujours, qui essaieront de nous faire baisser l’échine. Nous les attendons.
« Divergence éditoriale » ? Certainement. Depuis plusieurs mois en effet, « Le Gri-Gri » avait abandonné sa vocation africaine. Des pitreries de Jamel Debbouze aux escroqueries intellectuelles d’Alain Finkelkraut en passant par les « impostures » de Bernard-Henri Lévy ou la gestion de la SNCF, les divagations franco-françaises prenaient une place de plus en plus importante dans nos colonnes. Cela ne pouvait pas continuer.
« Le Gri-Gri » va donc retrouver sa ligne originelle, dans une formule à 8 pages. Comme au début. Nous comptons sur votre soutien à tous pour continuer à exister. Tout simplement.
La Rédaction
– La double Pen de Jean-Marie, ou comment le président du Front national a été « obligé » de répondre aux questions d’un journaliste étranger & noir.
-Les déboires de Déby-de-boisson face à l’explosive situation au Tchad.
– Aussi : les faits & méfaits d’un diplomate français, Jean-Pierre Berçot, qui s’active pour devenir le futur hagiographe du saigneur de guerre Idriss, un portrait de la rebelle Tamara Acyl Ahmat, coordinatrice du Fuc à Paris.
– Yako Zafrikins…konpeu fer sa ! Chronique politiquement incorrecte de Chaka Hama Zulu.
-Carnet de route en Libye, ce pays qui aime l’Afrique…sans Africains.
-Au Gabon, les scandales financiers à répétition vont-ils conduire le Mollah Omar B. à agrandir les prisons du pays ?
-Officiellement Banny de la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le Premier ministre multiplie les voyages et les contacts pour… euh, posez donc la question à Olivier Bouygues !
-Pour oublier ses tracas de politique intérieure, le « Cobra suprême » du Congo Brazza multiplie les séjours à l’étranger.
-Deux retours sur notre confrère Le Monde. Un, pour admirer la « sarkophilie » du quotidien français de révérence. L’autre, pour rendre justice à son ex-collaborateur Théophile Kouamouo, qui y subit coupes, réécritures, censure et finalement boycott…pour cause de non-respect de la ligne française au sujet de la crise ivoirienne.
-CRAN d’arrêt à Paris : le savoureux récit des assises du Conseil des associations noires.
-Les Folly culturelles de Jeanne, les Wolof stories et tout ce que vous aimez dans votre « quinzomadaire » préféré.
Contacts : [email protected] ; [email protected]
Capital : Vous avez été privés de Gri-Gri pendant trois mois ? La Rédaction vous dit pourquoi.
A nos lecteurs
Trois mois ! C’est le temps qui s’est écoulé entre le numéro 50 et la présente édition de votre journal. La raison ? Officiellement une « divergence éditoriale » au sujet de l’interview jugée « complaisante » de Jean-Marie Le Pen (voir page 5). Ce qui a entraîné le départ de quelques journalistes et d’une partie du bureau de l’association des Amis du Gri-Gri. Argument spécieux s’il en est, car l’idée de cet entretien avait été proposée et acceptée en conférence de rédaction.
En réalité, la « divergence éditoriale » n’est rien d’autre qu’un cache-sexe qui masque (mal) les problèmes de fond, à savoir : la faillite de la société éditrice qui a déposé son bilan en mars et la tentative ratée de prise de contrôle du journal. Le fait qu’à ce jour, nous n’ayons pas pu entrer en possession du fichier des abonnés, ni des archives Internet, procède de cet ensemble de manœuvres désespérées visant à nous affaiblir. Comme le dit fort justement l’intellectuel malien Seydou Badian : « Si tu es plus haut, c’est une injure, si tu es à son niveau, une menace, si tu es plus bas, il t’écrase. » Il s’en trouvera, toujours, qui essaieront de nous faire baisser l’échine. Nous les attendons.
« Divergence éditoriale » ? Certainement. Depuis plusieurs mois en effet, « Le Gri-Gri » avait abandonné sa vocation africaine. Des pitreries de Jamel Debbouze aux escroqueries intellectuelles d’Alain Finkelkraut en passant par les « impostures » de Bernard-Henri Lévy ou la gestion de la SNCF, les divagations franco-françaises prenaient une place de plus en plus importante dans nos colonnes. Cela ne pouvait pas continuer.
« Le Gri-Gri » va donc retrouver sa ligne originelle, dans une formule à 8 pages. Comme au début. Nous comptons sur votre soutien à tous pour continuer à exister. Tout simplement.
La Rédaction
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