Murmures
Programme du CCF de Bobo Dioulasso
mai 2006 | | Danse | Sénégal
Français
Les bonnes dates à retenir !!!
Atelier de danse animé par Serge-Aimé Coulibaly et Souleymane Porgo
Du lundi 17 au mercredi 19 avril
Atelier de formation à l’intention des danseurs et danseuses de Bobo. Mise en condition physique inspirée des techniques de yoga. Travail sur des phrases dansées articulées autour d’un vocabulaire afro-contemporain et d’acrobatie.
Serge-Aimé Coulibaly, directeur artistique de la compagnie Faso Danse Théâtre mène sa carrière de danseur et de chorégraphe en Europe. Il s’attache à développer son activité artistique dans son pays natal, le Burkina Faso. Pour lui, contrairement aux autres, le retour au pays est sujet de préoccupation et d’angoisse.
Souleymane Porgo, chorégraphe et danseur Burkinabé, travaille entre l’Europe et l’Afrique. La notion de  « départ  » est par conséquent au coeur de sa vie. Ses engagements professionnels le conduisent à avoir un double statut : il est celui qui part et celui qui reste.
La Cie Faso †»Danse †»Théâtre présente :
A Benguer Jeudi 20 avril à 20H30
 »L’origine du projet part d’un constat concernant une situation qui m’est familière. Il s’agit de la condition de la jeunesse ouest africaine. Cette jeunesse, ne souhaite qu’une chose : quitter l’impasse dans laquelle elle se trouve. Les problèmes en termes économique, politique et social ainsi que le manque de perspectives de développement, assombrissent l’horizon de la jeunesse. « Partir d’ici » est le seul rêve que font ces jeunes. Ils rêvent, voient la réussite de « ceux qui sont passés de l’autre côté ». On se projette dans un ailleurs forcément meilleur. On oublie de vivre sa vie ici, on ne croit plus à rien ici. L’avenir c’est là -bas et seulement là -bas. Un jour peut-être on partira. Parallèlement, ceux qui ont franchi le cap, les émigrés, semblent rarement totalement satisfaits de leur situation. Etranger dans son pays d’accueil, l’émigré a du mal à retrouver sa place dans la société. Il se plonge dans ses souvenirs du pays
natal. Les conversations entre étrangers venant d’un même pays sont pleines de nostalgie. Famille, amis. C’est toujours mieux ailleurs. Alors on se prend à rêver. On oublie de vivre sa vie ici. Alors encore une fois on se projette : dans le passé, dans les vacances qu’on irait bien passer là -bas, dans un futur retour. Aucun d’eux ne vit dans le présent. Tous ont démissionné de leur vie, de leur rôle social. Tous, exilés, perdus, rêvent d’une vie meilleure.
« A Benguer » c’est la forme poétique que prend cette réalité sociale. C’est l’étude du va-et-vient, de la trajectoire du rêve. C’est également une recherche artistique sur ce statut d’exilé par la pensée que se construisent les émigrés. »
14ème Edition de JAZZ A BOBO
Du 29 avril au 6 mai
Le Festival Jazz à Ouaga/Bobo a été créé en 1992 à Ouagadougou par un groupe de mordus de jazz, regroupés depuis sous l’Association Jazz à Ouaga. Depuis quelques années, cet évènement se positionne comme le rendez-vous musical incontournable du paysage culturel burkinabé. Pour cette quatorzième édition, l’honneur sera à la musique d’inspiration traditionnelle avec le thème choisi : » Jazz et musiques d’inspiration traditionnelle « .
Cette année, à Bobo-Dioulasso, l’Association Jazz à Ouaga et le CCF Henri Matisse se proposent de mettre en place la première session de la formation d’artistes (musiciens et danseurs) bobolais en leur offrant l’opportunité de se confronter avec un musicien et une danseuse venue d’autres horizons. Le jazz étant aujourd’hui un très bon alibi d’échanges, il s’agira donc de réunir sur un même plateau des praticiens de la musique moderne et de la musique traditionnelle en leur offrant un cadre d’expression et d’échanges en vue de contribuer au rayonnement culturel du Burkina Faso.
Du 1er au 5 mai, en marge des spectacles, retrouvez donc deux ateliers de formation :
Atelier de musique Jazz :
Animé par DICK DE GRAAF (Pays Bas), Saxophoniste ténor soprano.
Atelier de danse Jazz :
Animé par SABINE SAMBA, créatrice de la compagnie Gestuelle. Nourrie d’autres cultures de danses (salsa, jazz, afro…), elle développe une danse Hip Hop, à travers les Funk style et les danses métisses.
FOUR ROSES (Suisse)
Samedi 29 avril à 20H30
En 1992, la »batteuse » genevoise Béatrice Graf fondait à l’occasion d’un concert au Festival Jazz de Montreux, le groupe Four Roses avec la chanteuse helvético-angolaise Florence Chitacumbi, la pianiste parisienne Florence Melnotte et la contrebassiste de Stuttgart Karoline Höfler. Four Roses propose un jazz original, vivant, subtil et généreux. Florence Melnotte développe des improvisations lumineuses et Florence Chitacumbi l’accompagne de ses extraordinaires modulations vocales. A la contrebasse, Karoline Höfler tire des sons d’une richesse fabuleuse et à la batterie, Béatrice Graf convainc par un jeu qui alterne dynamique et sensibilité. Depuis 1992, Four Roses a sillonné l’Europe, l’Afrique, l’Amérique du Nord et du Sud et a représenté la Suisse à de nombreux festivals internationaux. Ce sont plus de 250 concerts donnés à travers le monde, dans des villes comme New York, Moscou, Milan, Munich, Johannesburg, Dakar, Bogota, Prague,
Bruxelles, La Paz, Antananarivo, Casablanca, Istanbul.
Leur répertoire est constitué principalement de compositions personnelles, avec des textes en français, en créole et en anglais. Ce quartet féminin (pour une première à Jazz à Bobo) séduira, dans tous les sens du terme, les »puristes ».
Du lundi 17 au mercredi 19 avril
Atelier de formation à l’intention des danseurs et danseuses de Bobo. Mise en condition physique inspirée des techniques de yoga. Travail sur des phrases dansées articulées autour d’un vocabulaire afro-contemporain et d’acrobatie.
Serge-Aimé Coulibaly, directeur artistique de la compagnie Faso Danse Théâtre mène sa carrière de danseur et de chorégraphe en Europe. Il s’attache à développer son activité artistique dans son pays natal, le Burkina Faso. Pour lui, contrairement aux autres, le retour au pays est sujet de préoccupation et d’angoisse.
Souleymane Porgo, chorégraphe et danseur Burkinabé, travaille entre l’Europe et l’Afrique. La notion de  « départ  » est par conséquent au coeur de sa vie. Ses engagements professionnels le conduisent à avoir un double statut : il est celui qui part et celui qui reste.
La Cie Faso †»Danse †»Théâtre présente :
A Benguer Jeudi 20 avril à 20H30
 »L’origine du projet part d’un constat concernant une situation qui m’est familière. Il s’agit de la condition de la jeunesse ouest africaine. Cette jeunesse, ne souhaite qu’une chose : quitter l’impasse dans laquelle elle se trouve. Les problèmes en termes économique, politique et social ainsi que le manque de perspectives de développement, assombrissent l’horizon de la jeunesse. « Partir d’ici » est le seul rêve que font ces jeunes. Ils rêvent, voient la réussite de « ceux qui sont passés de l’autre côté ». On se projette dans un ailleurs forcément meilleur. On oublie de vivre sa vie ici, on ne croit plus à rien ici. L’avenir c’est là -bas et seulement là -bas. Un jour peut-être on partira. Parallèlement, ceux qui ont franchi le cap, les émigrés, semblent rarement totalement satisfaits de leur situation. Etranger dans son pays d’accueil, l’émigré a du mal à retrouver sa place dans la société. Il se plonge dans ses souvenirs du pays
natal. Les conversations entre étrangers venant d’un même pays sont pleines de nostalgie. Famille, amis. C’est toujours mieux ailleurs. Alors on se prend à rêver. On oublie de vivre sa vie ici. Alors encore une fois on se projette : dans le passé, dans les vacances qu’on irait bien passer là -bas, dans un futur retour. Aucun d’eux ne vit dans le présent. Tous ont démissionné de leur vie, de leur rôle social. Tous, exilés, perdus, rêvent d’une vie meilleure.
« A Benguer » c’est la forme poétique que prend cette réalité sociale. C’est l’étude du va-et-vient, de la trajectoire du rêve. C’est également une recherche artistique sur ce statut d’exilé par la pensée que se construisent les émigrés. »
14ème Edition de JAZZ A BOBO
Du 29 avril au 6 mai
Le Festival Jazz à Ouaga/Bobo a été créé en 1992 à Ouagadougou par un groupe de mordus de jazz, regroupés depuis sous l’Association Jazz à Ouaga. Depuis quelques années, cet évènement se positionne comme le rendez-vous musical incontournable du paysage culturel burkinabé. Pour cette quatorzième édition, l’honneur sera à la musique d’inspiration traditionnelle avec le thème choisi : » Jazz et musiques d’inspiration traditionnelle « .
Cette année, à Bobo-Dioulasso, l’Association Jazz à Ouaga et le CCF Henri Matisse se proposent de mettre en place la première session de la formation d’artistes (musiciens et danseurs) bobolais en leur offrant l’opportunité de se confronter avec un musicien et une danseuse venue d’autres horizons. Le jazz étant aujourd’hui un très bon alibi d’échanges, il s’agira donc de réunir sur un même plateau des praticiens de la musique moderne et de la musique traditionnelle en leur offrant un cadre d’expression et d’échanges en vue de contribuer au rayonnement culturel du Burkina Faso.
Du 1er au 5 mai, en marge des spectacles, retrouvez donc deux ateliers de formation :
Atelier de musique Jazz :
Animé par DICK DE GRAAF (Pays Bas), Saxophoniste ténor soprano.
Atelier de danse Jazz :
Animé par SABINE SAMBA, créatrice de la compagnie Gestuelle. Nourrie d’autres cultures de danses (salsa, jazz, afro…), elle développe une danse Hip Hop, à travers les Funk style et les danses métisses.
FOUR ROSES (Suisse)
Samedi 29 avril à 20H30
En 1992, la »batteuse » genevoise Béatrice Graf fondait à l’occasion d’un concert au Festival Jazz de Montreux, le groupe Four Roses avec la chanteuse helvético-angolaise Florence Chitacumbi, la pianiste parisienne Florence Melnotte et la contrebassiste de Stuttgart Karoline Höfler. Four Roses propose un jazz original, vivant, subtil et généreux. Florence Melnotte développe des improvisations lumineuses et Florence Chitacumbi l’accompagne de ses extraordinaires modulations vocales. A la contrebasse, Karoline Höfler tire des sons d’une richesse fabuleuse et à la batterie, Béatrice Graf convainc par un jeu qui alterne dynamique et sensibilité. Depuis 1992, Four Roses a sillonné l’Europe, l’Afrique, l’Amérique du Nord et du Sud et a représenté la Suisse à de nombreux festivals internationaux. Ce sont plus de 250 concerts donnés à travers le monde, dans des villes comme New York, Moscou, Milan, Munich, Johannesburg, Dakar, Bogota, Prague,
Bruxelles, La Paz, Antananarivo, Casablanca, Istanbul.
Leur répertoire est constitué principalement de compositions personnelles, avec des textes en français, en créole et en anglais. Ce quartet féminin (pour une première à Jazz à Bobo) séduira, dans tous les sens du terme, les »puristes ».
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The dates to remember
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