Murmures
Le premier magazine marocain arabophone Nichane disparaît
octobre 2010 | Faits de société | Média | Maroc

© Nichane
Français
Nichane, victime d’un boycott contre la presse indépendante
Nichane lemagazine marocain, version arabophone de l’hebdomadaire francophone TelQuel, ferme ses portes.
Selon RFI « Au Maroc, c’est un des étendards de la presse indépendante qui disparaît. Son directeur de publication Ahmed Benchemsi, dénonce un « boycott systématique » des annonceurs « initié par le pouvoir« . Après des mois d’asphyxie financière et 900 000 euros de dettes, le journal endetté disparaît. »
Nichane est un média qui, depuis sa création en 2006 a toujours défendu ardemment son indépendance et ses postures éditoriales critiques à l’égard de l’Etat national. Selon le magazine, le mouvement de boycott s’est intensifié depuis la publication et la censure d’un sondage sur le roi Mohamed VI.
En deux ans, Nichane, qui était devenu le premier hebdomadaire arabophone avec 20 000 exemplaires vendus par semaine et cinq fois plus de lecteurs, a ainsi vu ses recettes publicitaires chuter de 77 %.
Selon RFI, « RSF, Reporters sans frontières a dénoncé la disparition d’un nouvel espace d’expression libre. »
Source : www.rfi.fr du 03 octobre 2010
Selon RFI « Au Maroc, c’est un des étendards de la presse indépendante qui disparaît. Son directeur de publication Ahmed Benchemsi, dénonce un « boycott systématique » des annonceurs « initié par le pouvoir« . Après des mois d’asphyxie financière et 900 000 euros de dettes, le journal endetté disparaît. »
Nichane est un média qui, depuis sa création en 2006 a toujours défendu ardemment son indépendance et ses postures éditoriales critiques à l’égard de l’Etat national. Selon le magazine, le mouvement de boycott s’est intensifié depuis la publication et la censure d’un sondage sur le roi Mohamed VI.
En deux ans, Nichane, qui était devenu le premier hebdomadaire arabophone avec 20 000 exemplaires vendus par semaine et cinq fois plus de lecteurs, a ainsi vu ses recettes publicitaires chuter de 77 %.
Selon RFI, « RSF, Reporters sans frontières a dénoncé la disparition d’un nouvel espace d’expression libre. »
Source : www.rfi.fr du 03 octobre 2010
Partager :