Murmures

Bilan du 9ème Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt
décembre 2011 | Bilans d’événements culturels | Cinéma/TV | Suisse

Français

3 au 9 novembre 2011
La 9ème édition du Festival des cinémas d’Afrique du pays d’Apt a été un succès, grâce à la grande diversité d’approches cinématographiques proposées. Le cinéma, a accueilli une fois de plus de très nombreux spectateurs, du pays d’Apt essentiellement, des alentours, mais aussi de différentes régions de France.

Tous les débats et rencontres avec les cinéastes ont été fréquentés par des spectateurs curieux de compléter et approfondir la découverte des films. Les Journées lycéennes et collégiennes en général sont globalement une réussite et ont permis à un grand nombre d’élèves ce contact avec un cinéma inhabituel pour eux, des cultures différentes, des réalisateurs disponibles pour répondre aux questions et attentes.
Malgré une météo peu favorable, la chaleur ambiante devient définitivement une spécificité du Festival des Cinémas d’Afrique d’Apt : le public, les cinéastes et l’équipe d’organisation ont partagé des moment riches d’humanité, d’échange, de curiosité et d’amitié.

La présence d’un nombre toujours plus important de cinéastes africains (dix sept cette année), leur disponibilité pour les rencontres et les débats, ont permis de (re)découvrir des cinéastes confirmés, mais aussi de jeunes réalisateurs, confrontés à des situations géopolitiques nouvelles, et qui sont amenés à se positionner dans leur pratique cinématographique.

LE PALMARES
Le Festival de Cinémas d’Afrique du pays d’Apt s’est terminé par la présentation des choix du jury lycéen (sept élèves), présidé par Tahar Chikhaoui, universitaire et critique de cinéma tunisien.
Prix du long-métrage de fiction décerné à: Microphone de Ahmad Abdalla (Egypte)
Prix du film documentaire de long métrage décerné à : Koundi et le jeudi national de Ariane Astrid Atodji (Cameroun)
Prix du court métrage décerné à : Obsession de Amine Chiboub (Tunisie)
Mention spéciale à L’or blanc de Adama Salle (Burkina Faso)

DES PUBLICS NOMBREUX
6 335 spectateurs ont donc participé aux diverses séances proposées dont 3604 spectateurs publics, 2561 jeunes et scolaires et 170 enseignants.
Le festival se voulait cette année plus festif, en offrant aux spectateurs, en plus des projections, d’autres moments privilégiés.
Ainsi, le festival a commencé par un concert de Ray Léma à la salle des fêtes en partenariat avec le service culturel et a proposé des contes pour les enfants à l’espace Zoomy pendant le weekend.
Grâce aux actions menées à l’extérieur du cinéma, le festival est allé à la rencontre d’environ 250 nouveaux spectateurs cette année, dans les quartiers et dans le village de Saint Saturnin.
A travers les ateliers du Studio Numérique Ambulant, ils se sont sentis plus concernés par le festival. Ils ont pu voir un court métrage tunisien présenté par son réalisateur et un long métrage.
Les portrait décalés réalisés par le CNA-SNA ont été projetés lors d’une soirée orientale pour conclure cette action en musique et convivialité. La diversification sociale et culturelle du public aptésien est ainsi confirmée.

La Leçon de cinéma de cette année, Ismaël Ferroukhi, en dialogue avec Olivier Barlet a donné l’occasion au cinéaste, après la diffusion du court métrage L’exposé, en plus de deux de ses films dans la programmation, d’explorer et développer sa démarche cinématographique. Plus généralement le public est attaché, quelles que soient les contraintes horaires, aux débats avec les réalisateurs après les projections, animés par Olivier Barlet (Africultures), Tahar Chikhaoui (universitaire tunisien et critique de cinéma), Pascal Privet (Rencontres Cinématographiques de Manosque), comme aux Rencontres de onze heures, avec Dominique Wallon (président d’honneur et fondateur du festival), plus intimes.
La présence des cinéastes, Ismaël Ferroukhi, Ahmad Abdalla, Farid Ismaïl, Ala Eddine Slim, Farah Khadhar, Nadia El Fani, Ibrahim El Batout, Walid Mattar, Adama Salle, Amine Chiboub, Meriem Riveill, Manohiray Randriamananjo, Amor Hakhar, Malek Bensmaïl, Sani Elhadj Magori, Djinn Carrénard, Nabil Djedouani, très disponibles, ont apporté cette dimension humaine indispensable au festival, prenant la forme de dialogues et d’échanges en profondeur.

Le Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt est rendu possible par le soutien de :
l’Organisation Internationale de la Francophonie, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Département de Vaucluse, la Ville d’Apt, des communes de Buoux, Gargas, Roussillon, Saignon, St Martin de Castillon, St Saturninles-Apt.
Il bénéficie des participations et interventions de Africultures, de la Cité scolaire d’Apt, et de la Fondation Jean Paul Blachère
Il collabore étroitement avec Aflam, Camera Lucida, Centre social Lou Pasquié, Cinémovida, Espace Culture Marseille, Zoomy.
Il a bénéficié cette année du partenariat de l’Institut Français de Tunis, du Pôle de Création Artistique, des Rencontres Cinématographiques de Hergla et des Rencontres du film court de Madagascar.

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