Murmures
Le regard de Magda Wassef sur le cinéma égyptien
mai 2012 | Faits de société | Cinéma/TV | France

Français
> LeJSD.com (France)
Le JSD : Vous êtes critique et historienne du cinéma arabe et invitée par le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen Orient. Pouvez-vous vous présenter ?
Magda Wassef : Je suis directrice artistique du Festival international du film du Caire, qui tiendra sa 35e édition du 28 novembre au 6 décembre 2012, et présidente du Festival du cinéma égyptien et européen de Louxor qui aura lieu du 17 au 22 septembre. J’ai aussi occupé durant dix ans le poste de responsable des pages Cinéma dans l’hebdomadaire Al Mostaqbal à Paris et dirigé de 1988 à 2008 le département cinéma à l’Institut du monde arabe (IMA). J’ai enseigné le cinéma arabe à la Sorbonne et je suis conseillère artistique et collaboratrice auprès de plusieurs festivals internationaux, dont celui de Cannes.
Le JSD. : Vous interviendrez à deux reprises à Saint-Denis : le mercredi soir pour Les femmes du bus 678 et dimanche pour la projection de Gare centrale, de Youssef Chahine. Que représente ce dernier dans l’histoire du cinéma égyptien ?
Magda Wassef : Cinéaste iconoclaste, Youssef Chahine a marqué de son empreinte un demi-siècle de cinéma égyptien. Formé académiquement à l’école hollywoodienne, à l’université de Pasadena à Los Angeles, influencé par le cinéma français, notamment Julien Duvivier, Chahine est un pur produit du cinéma égyptien. Il devient le chef de file d’un cinéma plus engagé politiquement et a subi la censure. À travers ses films, qui se situent dans différentes époques historiques, se dessinent non seulement l’histoire personnelle du réalisateur mais les soubresauts de l’histoire de l’Égypte au cours de la deuxième moitié du XXe siècle. Jusqu’à son ultime film, Le Chaos, Youssef Chahine n’aura de cesse de raconter, encore et toujours, cette Hadouta Masria, cette histoire égyptienne.
LIRE LA SUITE…. en cliquant sur le lien
Magda Wassef : Je suis directrice artistique du Festival international du film du Caire, qui tiendra sa 35e édition du 28 novembre au 6 décembre 2012, et présidente du Festival du cinéma égyptien et européen de Louxor qui aura lieu du 17 au 22 septembre. J’ai aussi occupé durant dix ans le poste de responsable des pages Cinéma dans l’hebdomadaire Al Mostaqbal à Paris et dirigé de 1988 à 2008 le département cinéma à l’Institut du monde arabe (IMA). J’ai enseigné le cinéma arabe à la Sorbonne et je suis conseillère artistique et collaboratrice auprès de plusieurs festivals internationaux, dont celui de Cannes.
Le JSD. : Vous interviendrez à deux reprises à Saint-Denis : le mercredi soir pour Les femmes du bus 678 et dimanche pour la projection de Gare centrale, de Youssef Chahine. Que représente ce dernier dans l’histoire du cinéma égyptien ?
Magda Wassef : Cinéaste iconoclaste, Youssef Chahine a marqué de son empreinte un demi-siècle de cinéma égyptien. Formé académiquement à l’école hollywoodienne, à l’université de Pasadena à Los Angeles, influencé par le cinéma français, notamment Julien Duvivier, Chahine est un pur produit du cinéma égyptien. Il devient le chef de file d’un cinéma plus engagé politiquement et a subi la censure. À travers ses films, qui se situent dans différentes époques historiques, se dessinent non seulement l’histoire personnelle du réalisateur mais les soubresauts de l’histoire de l’Égypte au cours de la deuxième moitié du XXe siècle. Jusqu’à son ultime film, Le Chaos, Youssef Chahine n’aura de cesse de raconter, encore et toujours, cette Hadouta Masria, cette histoire égyptienne.
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