Murmures
« Road to Kabul », un film phénomène
février 2013 | Divers | Cinéma/TV | Maroc
Source : L’observateur du Maroc

© Image factory
Français
Par Hayat Kamal Idrissi /// L’observateur du Maroc
Huit mois dans les salles avec plus de 300.000 entrées déjà, le premier opus de Brahim Chkiri bat tous les records du cinéma marocain. Son secret ? Il y en a plusieurs. Analyse.
En tournant « Road to Kabul », Brahim Chkiri ne soupçonnait nullement le fabuleux destin de son premier long métrage. Pourtant, l’heureux réalisateur de ce film a réuni tous les ingrédients d’un blockbuster aux couleurs locales. Drôle, infiniment divertissante avec une bonne dose d’action, cette comédie grand public propose un univers cocasse habité par des personnages aussi farfelus que profonds.
C’est l’histoire de quatre jeunes chômeurs Ali (Youness Bouab), Hmida (Rafik Boubker), Mbarek (Amine Naji) et Masoud (Rabii Kati) qui mènent une misérable existence en attendant leur salut : quitter le Maroc pour une vie meilleure sous d’autres cieux plus cléments ; en l’occurrence la Hollande. Leur passeport pour le paradis se nomme en effet Nabil Ouchen (Aziz Dadès), arnaqueur de première et vaillant directeur d’une entreprise spécialisée en immigration clandestine (Hrigue.com). Grand manipulateur, il convainc ces quatre interlocuteurs, des voyous sympathiques, qu’ils pourront atteindre le pays de leur rêve par voie terrestre en effectuant une bien longue traversée. Au bout de ce grand voyage, il leur promet argent, belles filles et surtout stupéfiants à volonté.
LA SUITE, sur Deutsche Welle
En tournant « Road to Kabul », Brahim Chkiri ne soupçonnait nullement le fabuleux destin de son premier long métrage. Pourtant, l’heureux réalisateur de ce film a réuni tous les ingrédients d’un blockbuster aux couleurs locales. Drôle, infiniment divertissante avec une bonne dose d’action, cette comédie grand public propose un univers cocasse habité par des personnages aussi farfelus que profonds.
C’est l’histoire de quatre jeunes chômeurs Ali (Youness Bouab), Hmida (Rafik Boubker), Mbarek (Amine Naji) et Masoud (Rabii Kati) qui mènent une misérable existence en attendant leur salut : quitter le Maroc pour une vie meilleure sous d’autres cieux plus cléments ; en l’occurrence la Hollande. Leur passeport pour le paradis se nomme en effet Nabil Ouchen (Aziz Dadès), arnaqueur de première et vaillant directeur d’une entreprise spécialisée en immigration clandestine (Hrigue.com). Grand manipulateur, il convainc ces quatre interlocuteurs, des voyous sympathiques, qu’ils pourront atteindre le pays de leur rêve par voie terrestre en effectuant une bien longue traversée. Au bout de ce grand voyage, il leur promet argent, belles filles et surtout stupéfiants à volonté.
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